« Jamais je n’ai « forcé » une collaboratrice à rentrer à Paris, ni d’ailleurs à venir travailler physiquement, le télétravail étant la règle dans mon équipe depuis plusieurs semaines. J’ai demandé un droit de réponse à Libération rappelant que la préservation de la santé est ma priorité. » Voilà la réaction de Laetitia Avia après cet article de Libération. Qui rapporte des éléments cosmiques.
Alors que l’Assemblée nationale est au ralenti et que la France est confinée, nos confrères assurent que l’élue LREM « refuse que sa collaboratrice [parlementaire], pourtant atteinte d’une maladie auto-immune qui la rend encore plus à risque face au Covid-19, travaille depuis sa résidence secondaire » (dans le Gard, où elle était en vacances depuis le 7 mars).
Elle exige donc depuis lundi soir qu’elle revienne... télétravailler depuis Paris. Mieux, « la députée a même proposé d’utiliser les moyens de l’État en sollicitant le ministre de l’Intérieur ».
Dans le même article, l’élue LREM avait déjà répondu avoir « simplement proposé de rapatrier cette collaboratrice car je souhaitais qu’elle soit proche d’un hôpital compte tenu de sa situation médicale. Je n’ai jamais demandé à la faire revenir pour télétravailler, c’est ridicule ».
Mais Libé persiste, déjà en s’appuyant sur des messages échangés dans un groupe de discussion de collaborateurs parlementaires : « elle a bien demandé à sa collaboratrice d’interrompre son confinement et ses vacances… dans le seul but de télétravailler depuis la capitale ».
Pour Laurence de Saint-Sernin, secrétaire générale du syndicat Solidaires de l’Assemblée nationale, « c’est vraiment une situation de harcèlement ». Sujet que connaît parfaitement bien l’auteure de la proposition de loi contre la haine en ligne.
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