Il y a quelques jours, la société participait à une conférence où son nouveau CTO, Hugo Venturini, est revenu sur la question de l'internalisation des compétences, évoquant l'une des bêtes noires de l'entreprise : son index.
Le moteur de recherche européen se dit désormais apte à répondre à 40 % des requêtes de ses utilisateurs, le reste passant toujours par les résultats de Bing. Ce chiffre n'a pas été détaillé, notamment les types de requêtes privilégiés.
Sans communiqué de presse cette fois, Qwant a indiqué hier sur Twitter qu'il allait fermer l'accès à son site depuis certains pays. La liste n'a pas été détaillée, les utilisateurs concernés sont invités à… utiliser un VPN désormais.
La raison donnée est la remontée de difficultés pour utiliser Qwant dans ces zones géographiques, l'équipe souhaitant se concentrer sur une dizaine de langues (et une trentaine de pays).
Si l'on comprend la volonté de réduire la voilure pour améliorer le produit, on a plus de mal à voir l'intérêt de fermer complètement l'accès en poussant à l'utilisation d'un VPN. Une méthode qui ne semble pas forcément en phase avec les valeurs prônées par l'entreprise et le web ouvert.
Elle semble par contre bien décidée à accélérer en Allemagne, pays de l'un de ses principaux actionnaires (le groupe média Axel Springer). Ce dernier diffusera ainsi dans ses titres une campagne publicitaire qui durera jusqu'à mai prochain.
Le coût annoncé est de 10 millions d'euros, l'objectif étant de toucher 60 % de la population allemande. La campagne « aborde les questions de respect de vie privée avec un ton positif et non anxiogène. Les créations ciblent en particulier les familles avec enfants, qui sont le cœur d’audience historique de Qwant » précise le communiqué.
Commentaires