Le CNRS présente « cinq robots au talent fou »
Le 12 juin 2020 à 09h19
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Sciences et espace
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Il s’agit pour le moment de développement dans les laboratoires, mais on pourrait les retrouver dans le domaine de la santé, l’industrie et l’exploration sous-marine. Il y a ainsi une « main aux doigts agiles » avec quatre articulations chacun. Développée à l’Institut PP’ (PPrime) du CNRS, elle « peut saisir des objets complexes : briquettes de bois, balle de tennis ou bouchon de plastique qu’elle dévisse haut la main ».
Continuons avec « BathyBot, le rover des profondeurs » au faux air de Wall-E : « il descendra en effet à 2 500 mètres de profondeur au large de Toulon d’ici à quelques mois. Ses chenilles le propulseront sur le plancher océanique, tandis qu’un immense câble le maintiendra connecté et alimenté en permanence depuis la terre ».
RobEcolo est « un robot industriel en bois » pour prendre en compte l’impact environnemental et les questions d’économies d’énergie : « il est composé de quatre segments formant un losange articulé capable de manipuler et positionner des objets sur une surface plane ».
Il y a ensuite des « robots mous pour arrondir les angles » qui s’inspirent de l’élasticité des tissus vivants. Intérêt : « ils peuvent encaisser une perturbation ou un choc sans se casser ni en restituer brutalement l’énergie, qualité notable pour éviter de blesser les humains avec lesquels ils interagiront ».
Dernier portrait avec les Microrobots, ou « la force du collectif ». Chaque robot est de la taille d’un dé à jouer et, comme les Lemmings, il n'erre pas seul : « il utilise des traces lumineuses laissées par d’autres robots identiques et qui doivent parfois s’y mettre à une bonne vingtaine ! Le principe est le même que chez les fourmis : quand l’une d’elles trouve une source de nourriture, elle dépose des phéromones en rentrant au nid ».
Le 12 juin 2020 à 09h19
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