Dans le projet de loi Séparatisme, les députées Valérie Bazin-Malgras (LR) et Emmanuelle Antoine (LR) veulent que les plateformes vérifient « l’identité de leurs utilisateurs ».
Argument de poids : « il est nécessaire de responsabiliser les auteurs de contenus haineux en leur imposant de sortir du confort de l’anonymat. En effet, le recours aux pseudonymes leur permet de diffuser des contenus haineux sans avoir à en assumer la paternité à la vue de tous ».
Un anonymat (qui n’existe pas) mélangé avec le concept de pseudonymat ? Preuve que l’on peut dire des bêtises en écrivant même sous son vrai nom.
Commentaires (7)
Donc pas de soucis pour les droits de l’homme
Bah si, les personnes qui ne font rien de répréhensible n’ont pas à être inquiétées, et doivent donc pouvoir rester sous pseudonyme.
Pour, celles qui enfreignent la loi, la police peut faire sauter le pseudonymat…
Je suis d’accord, mais pour moi c’est un autre débat et les droits de l’homme n’ont rien avoir avec.
La question devient de savoir si il est possible de lever le pseudonymat.
Si ce n’est pas possible ça pourrait être justifié de mettre en place des moyens pour que ça le devienne.
A quand un permis Internet (si, si) pour nos élus qui leur donnerait le droit de proposer des textes et amendements sur Internet. Ils l’ont bien imposé aux enfants pour la sécurité routière. Cela nous éviterait un face palm à chaque fois qu’un d’entre eux croit avoir trouvé une idée géniale ou tout quand simplement ils prouvent leur méconnaissance des textes.
Ou bien alors ce genre d’idée ils la propose durant un Hackathon, pas à l’assemblée.
Impressionnant, parvenir à indiquer qu’a la fois c’est un anonymat (imaginaire) qui pose problème tout en détaillant qu’il s’agit en fait d’un pseudonymat…
Preuve que l’on peut dire des bêtises en écrivant même sous son vrai nom.
C’est facile d’écrire cela quand on est anonyme !