Le Forum sur l’information et la démocratie a dévoilé dans un rapport des pistes pour réguler la propagation d’informations fausses ou manipulées en ligne.
Plusieurs suggestions sont faites, principalement axées sur la transparence des plateformes. Ces exigences « doivent cibler les fonctions essentielles de toutes les plateformes dans l’écosystème de l’information publique : modération du contenu, classement du contenu, ciblage du contenu et renforcement de l’influence sociale ».
Ils réclament des sanctions pouvant « inclure des amendes importantes, une publicité obligatoire sous forme de bannière, la responsabilité du PDG et des sanctions administratives telle que la fermeture de l’accès au marché d’un pays ».
Selon le FID, « les plateformes doivent augmenter le nombre de modérateurs et dépenser un pourcentage minimal de leurs revenus pour améliorer la qualité de l’examen du contenu, et en particulier, dans les pays à risque ».
Pour ses auteurs, ces mêmes plateformes « devraient assumer les mêmes types d’obligations en termes de pluralisme que les radiodiffuseurs dans les différentes juridictions où elles opèrent ». Une mesure dont on imagine mal la mise en oeuvre, sur un service comme Twitter ou Facebook.
Ce document est le fruit d’un comité de pilotage du Forum sur l’information et la démocratie, comprenant David Kaye (ancien rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression de l’ONU) ou encore Christopher Wylie, lanceur d’alerte de l’affaire Cambridge Analytica.
Commentaires (3)
Oula. Ca s’applique aussi au service public ? Ils vont fermer France Inter ?
Va-t-il réitérer sur Pacronym et Barometer ?
Une excellente nouvelle cool