Réseaux sociaux : les gauches européennes veulent s’inspirer de la stratégie de Mamdani
Le 04 novembre à 12h15
1 min
Société numérique
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Des dirigeants de La France Insoumise, du parti Die Linke en Allemagne, des Verts au Royaume-Uni… des responsables de divers partis de gauche se sont rendus à New York pour rencontrer l’équipe de campagne de Zohran Mamdani.
En jeu : comprendre comment ce représentant de la gauche du Parti démocrate a réussi, à 34 ans, son ascension fulgurante, que ce soit par son discours focalisé sur les questions d’accessibilité financière, ou par son usage des réseaux sociaux.

Le candidat a notamment multiplié les vidéos courtes, souvent tournées dans les rues de New York, pour répéter son message centré sur le coût de la vie.
Auprès de Politico, le député Mothin Ali explique ainsi que les politiciens britanniques tendent à produire des vidéos « ennuyeuses et simples », et que la gauche gagnerait à diffuser ses messages de manière plus « punchy », comme l’a fait Zohran Mamdani.
Le 04 novembre à 12h15
Commentaires (24)
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Le 04/11/2025 à 12h29
Le 04/11/2025 à 12h28
Le 04/11/2025 à 13h41
Ca montre malheureusement le vide actuel au sein de la Gauche française (et européenne), incapable d'innover par elle-même et de proposer des alternatives/solutions adaptées aux besoins/attentes des populations locales.
A chaque fois qu'un candidat de la gauche démocrate perce aux US, c'est la même rengaine. Et pour quels résultats ici ?...
Le 04/11/2025 à 13h56
Enfin, là on parle juste de comm. Aller se renseigner ailleurs ne veut pas forcément dire qu'on est largué non plus, si ? Si je vais faire une formation sur quoique ce soit, cela veut-il dire que je suis largué dans le domaine ? Pas forcément. Je le vois pareil. Surtout que l'internaute cible à savoir le New-Yorkais en ligne, j'ai dans l'idée qu'il est un peu différent de l'internaute français global.
Le 04/11/2025 à 14h19
Je suis très très méfiant envers les techniques de marketing et de communication. Encore plus quand il s'agit de politique. Là on va s'inspirer de procédés (vidéos courtes, punchlines, etc) qui certes font bouger les lignes, mais à quel prix ?
C'est déjà ce que fait la LFI par exemple, et çe ne fait que cliver toujours plus le paysage politique et l'opinion.
Mais ceci n'est que mon point de vue et n'a aucune intention d'être vérité.
Je suis juste consterné de voir notre Gauche européenne incapable de penser par elle-même, incapable de revoir ses propres fondements et dogmes, son propre fonctionnement, qui l'empêchent actuellement d'accéder aux responsabilités, mais qui va chercher des solutions de facilités en terme de communication/marketing aux US.
Le problème de notre Gauche relève surtout de sa division (plus d'autres choses). Pas de son incapacité à communiquer.
Mais admettre cela est bien plus difficile. Alors on va à la facilitée : la communication.
Modifié le 04/11/2025 à 14h34
La gauche peux aller faire des formations, tant que bon gré mal gré les média arriveront à diriger l’électorat plus où moins vers la droite la plus bête du monde, quitte à bouffer son chapeau, bah.... nos gauchistes peuvent aller retourner cultiver des poireaux.
--
j'édite mon message après avoir lu celui de Furanku:
Je pense aussi comme lui que "notre" gauche n'est pas exempte de défauts , mon message pouvait faire penser le contraire. Clairement, il leur manque "le petit truc en plus" en terme de crédibilité et de propositions qui feraient que les gens se poseraient au moins la question.
Sans nier l'influence des média (encore récemment , le nombre d'articles simultanés qui présentent LFI comme "le nouveau parti infréquentable" alors que, bon, le FN, finalement...."), il y a un gros manque de remise en question, de gueguerre interne pitoyables... bref de politique politicienne. Comme dans les autres partis d'ailleurs, mais justement là je trouve que vu ce qui est en jeu c'est encore moins acceptable.
Le 05/11/2025 à 20h19
Quant à réfléchir aux besoins réels du pays, à créer les conditions qui permettraient à ceux qui produisent encore un peu de richesse d'en profiter et d'en faire profiter le pays (je parle principalement des TPE et PME), il n'y a personne.
Le 13/11/2025 à 10h48
Le 04/11/2025 à 14h15
Le 04/11/2025 à 14h17
C'est vraiment une très bonne idée.
/s
Le 04/11/2025 à 15h28
Le 04/11/2025 à 16h04
Aucune remise en question sur ... leurs actions ???
Moi j'aimerai vraiment pouvoir voter pour un "vrai" programme et ...des actions (même si il y a après des désillusions dues aux compromis nécessaire pour satisfaire tout le monde) !
Le 04/11/2025 à 22h31
A contrario, la gauche qui se fait chier à essayer de proposer un programme (chiffré plus ou moins bien), ben personne la regarde, lire un programme, c'est chiant. Écouter un short sur Tik Tok c'est bien plus fun. Bienvenue en Idiocratie !
Le 05/11/2025 à 09h24
- donner l'impression qu'il n'ont rien fait de mal
- font tout ce qu'ils peuvent pour aider le peuple mais que les autres méchant politique leur mettent des baton dans les roue donc leur faut plus de temps
- aider leur copain à réduire leur impôt, toucher des subvention ou des contrats (dans le but d'avoir un retour gagnant un jour ou l'autre)
Que ce soit d'un côté ou l'autre, je ne vois malheureusement plus que ça...
Faut pas supprimer des subventions (qu'on ne peut pas suivre) aux entreprises car ça fait marcher le pays alors qu'on sais bien que la plus grosse partie des sous vont chez les actionnaires. Résultat, le salaire est taxé à plus de 50% pour l'employeur dans la majorité des cas...
Il suffirait de virer les subventions et baisser la taxe sur les salaires, cela reviendrait au même pour les entreprises. Reste à voir si les employés qui sont vraiment ceux qui consomment et font marcher le pays auront plus d'argent à dépenser ou si les entreprises vont garder l'argent...
De toute façon, l'être humain est généralement comme ça : toujours en faire plus pour avoir plus au détriment des autres.
Le 05/11/2025 à 20h31
* 4,7M de micro-entreprises (le patron est en général aussi le seul actionnaire et le seul salarié)
* 172000 PME (de mémoire, moins de 50 salariés)
* 7200 ETI (50 à 500 salariés)
* 331 grandes entreprises, qui ont des actionnaires
Les subventions aux entreprises qui vont chez les actionnaires, il y en a (d'ailleurs, quand l'actionnaire est l'État, c'est gênant ? Parce-que dans les 331, il y a La Poste, la SNCF, EDF, et un certain nombre de leurs filiales). Les grosses entreprises touchent très certainement plus que les PME, qui n'ont pas de service dédié à la pêche aux subventions. Mais vous généralisez à partir d'une extrême minorité : 330 "grosses" entreprises sur plusieurs dizaines de milliers.
Modifié le 06/11/2025 à 11h20
En tout cas, ce qui est sûr que c'est l'impôt sur le salaire des employés est énorme en France et cela impacte les entreprises et les employés. Je ne sais pas si on est bien classé ou pas là-dessus.
Subvention aux entreprises : 211 milliards
Concernant les actionnaires : gain plus de 70 milliards
Pourtant, entre les dividendes et les rachats d’actions, les groupes du CAC 40 n’ont jamais autant redistribué à leurs investisseurs. En un an, 98,2 milliards d’euros leur ont été reversés, selon la lettre financière Vernimmen, une hausse de 1 % par rapport à 2023, qui constituait déjà une année record. Ces presque 100 milliards d’euros représentent un montant 60 % supérieur à ceux de 2019 (60,2 milliards), confirmant un immense bond en avant depuis la reprise de l’économie post-Covid. Dans le détail, les dividendes versés aux actionnaires s’établissent à 72,8 milliards d’euros, une augmentation significative de 8,5 % par rapport à 2023.
Le 06/11/2025 à 14h36
Mais elle redistribue aussi beaucoup.
Pour la question des actionnaires, ce n'est pas une cercle fermé inaccessible. Toi aussi tu peux acheter des actions d'entreprises et espérer toucher les dividendes (chacun peut le faire à la hauteur de ses moyens).
Mais il faut aussi accepter de perdre son argent en cas de mauvais choix, ce qui est le principe d'un investissement.
Les dividendes sont aussi imposés à hauteur de 30% (PFU), avec des aménagements possibles selon le choix de mode d'imposition et le revenu fiscal de référence.
Le gros problème des subventions aux entreprises en France, ce n'est pas leur existence, mais la trop faible part de contrôle de ce qui en est fait. Comme en général de l'argent public.
Quant aux "taxes" sur les salaires (ce qu'on appelle les cotisations sociales ou charges patronales), c'est ce qui paye la sécurité sociale et la retraite en grande partie. Le calcul simpliste de supprimer l'un et baisser l'autre, ça ne marche pas terrible dans la réalité et ça donne les débats au mieux médiocres qu'on entend en ce moment à l'assemblée.
Le 07/11/2025 à 11h12
Le 04/11/2025 à 17h05
Le 05/11/2025 à 09h43
Ils sont pas revanchards :)
Le 05/11/2025 à 14h58
Le 05/11/2025 à 14h17
Le 09/11/2025 à 19h21
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