Promis, Facebook se mobilise contre la désinformation
Le 24 mai 2018 à 09h33
2 min
Internet
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Alors que la proposition de loi « fake news » est en plein débat parlementaire en France, Facebook continue son mea culpa sur le sujet. Après avoir considéré le sujet comme mineur fin 2016, la société fait désormais tout pour montrer son engagement contre les fausses nouvelles.
Avant-hier, au Parlement européen, Mark Zuckerberg rappelait les efforts de la société en période électorale, après l'élection de Donald Trump fin 2016, dans laquelle des actions russes sur les réseaux sociaux auraient joué un grand rôle. Zuckerberg déclare la société impliquée dans le contrôle des contenus, promettant plus de contraintes et de transparence sur la publicité politique. Depuis janvier 2017, son Journalism Project tente d'amadouer les médias, via des financements et l'organisation d'actions anti-désinformation.
Dans une vidéo et une série de communiqués, Facebook annonce en grande pompe l'arrivée de John Hegeman à la tête de son Fil d'actualités. Il était déjà responsable de la direction prise par le produit, qui serait de plus en plus exploité pour la désinformation. À coups de visages inquiets et de citations sur la complexité du problème, la société met en scène sa nouvelle prise de conscience.
« Nous faisons tout ce que nous pouvons dans ce combat, 99 % ne suffisent pas » lance ainsi Hegeman, dans une citation mise en avant. La société promet une nouvelle campagne pour la littératie numérique en tête du fil d'actualités de ses membres, ainsi qu'une collaboration avec des universitaires, déjà annoncée en avril.
Le 24 mai 2018 à 09h33
Commentaires (3)
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Abonnez-vousLe 24/05/2018 à 09h21
Ils s’embourbent… ils s’embourbent… Bientôt un Ministère de la Propagande Juste et Légale chez Facebook ? On semble ce diriger vers ça :x
Le 24/05/2018 à 10h10
Le 24/05/2018 à 10h19
J’suis d’accord avec toi… à la base ils auraient pas dû considérer le problème des fakenews comme leur problème. Mais ils l’ont fait… Par opportunisme, je suppose (y’a une dîme à prendre sur les “bons journalistes”).
Ça leur retombe dessus ; maintenant tout le monde se tourne vers eux et ils n’ont pas d’autre choix que de filtrer les flux… selon quels critères ? Mystère :p