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Ouverture des données, algorithmes et codes sources : 15 feuilles de route ministérielles

Ouverture des données, algorithmes et codes sources : 15 feuilles de route ministérielles

Le 28 septembre 2021 à 08h05

Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, était hier à l’IGN pour parler de ce sujet. Elle commence par se féliciter de la bonne position de la France au niveau international : 1ère sur l’ouverture des données Covid-19, 2e de l’OCDE sur l’open data et 3e au sein de l’Union européenne.

Il était notamment question d’un changement attendu : « Ouvrir les décisions de justice et le droit » avec la « jurisprudence pseudonymisée » dès 2022. Elle veut aussi généraliser la base adresse nationale : « Permettre aux services de secours, aux opérateurs qui déploient la fibre, et à tous les acteurs économiques d’avoir une donnée fiable sur la géolocalisation des adresses ».

Pour la recherche, elle veut mettre en place une plateforme nationale « Recherche Data Gouv » dès mars 2022. Elle proposera « une offre souveraine de dépôt et de signalement des données de recherche » et « un accompagnement pour les chercheurs à l’usage et la valorisation de leurs données ». La feuille de route de son ministère se trouve par là.

Au total, pas moins de 15 feuilles de route ministérielles (Justice, Armées, Intérieur, Travail, Enseignement, Économie…) ont été dévoilées. Le jeu de données de l'ensemble des actions est disponible ici.

Amélie de Montchalin annonce qu’il y a déjà plus de 2 000 experts de la donnée dans les administrations et qu’il faut en recruter 400 de plus d’ici à 2023.

Au début de l’année, une mission sur ce sujet a été confiée à une équipe conjointe de la direction interministérielle du numérique (DINUM/Etalab) et de l’Institut de la statistique et des études économiques (Insee). Son rapport est désormais public, il comprend notamment « 12 recommandations pour dynamiser la gestion et la valorisation des compétences data ».

Le 28 septembre 2021 à 08h05

Commentaires (10)

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la bonne position de la France au niveau international : 1ère sur l’ouverture des données Covid-19, 2e de l’OCDE sur l’open data et 3e au sein de l’Union européenne.


Et quid de l’ouverture des sources de TousAnticovid et tout ce qui pivote autour ? Le gouvernement s’en félicite aussi ?



Quant à l’ouverture des données ça a été quand même en dents de scie. Je demande à voir sur quelle base elle fait de telles affirmations. Des pays comme la Suisse par exemple me semblent bien plus transparents (bon ok ils ne font pas partie de l’UE. Mais sur le plan international).

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Merci mais je sais encore faire une recherche (et surtout je connaissais l’existence du dépôt) ;)



Ce n’est pas la présence d’un Gitlab qui signifie que le code est “ouvert” pour autant. L’ouverture du code c’est bien plus que cela. Sinon on aurait vu émerger des alternatives à TousAntiCovid, basées sur un même protocole, comme c’est le cas en Suisse.

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“feuille de route de l’open source” … mais les PDF proposés sur le site sont générés depuis Word :reflechis:

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C’est vraiment important que le pdf vienne de Word ? Perso je m’en fous, c’est l’information qui est importante et la démarche est vraiment encourageante. Critiquer ce genre de petit détail n’est pas vraiment pertinent à mes yeux.

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ben un peu si ! promouvoir l’Open Source et utilise MS Word est une jolie contradiction.
Le fameux “en même temps” de la Macronie…

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Bah non, ça peut très bien être une trajectoire et un objectif et y aller progressivement quitte à avoir encore un peu de propriétaire en chemin. C’est le principe même des démarches de changement itératif que d’y aller par étapes.



L’extrémisme ça sert à rien.

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Je suis d’accord avec toi, mais dans le même temps, non seulement la bureautique c’est généralement le plus simple à migrer, mais ça fait plus de 30 ans qu’ils nous sortent que le libre c’est bien et qu’il faudrait que l’administration y passe. Au bout d’un moment, tu n’accordes plus la moindre importance à leur parole.



Franchement, j’aimerai encore y croire, j’aimerai voir l’État et l’Europe financer diverses fondations (LibreOffice, GNOME…) et autres associations qui développent des applications métier sous licence libre pour les administrations, mais en dehors de belles promesses, on ne voit pas venir grand chose de concret ☹️

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Si j’ai bien compris le sujet de l’article, leur roadmap parle de l’ouverture des logiciels des services de l’Etat et des données manipulées. Un mixte entre code source ouvert et donnée accessible. Donc ça ne semble pas concerner les postes de travail, et à titre perso je m’en moque qu’ils soient sur Windows/Mac/Ubuntu (surtout que c’est déjà disparate par ministère il me semble).



Pour le second point, j’ai exprimé un avis là dessus sur l’article du programme présidentielle EELV. S’ils veulent forcer le choix du libre par défaut, alors il faut s’engager à le financer pour le soutenir car consommer bêtement n’aidera pas ces projets.



Concernant l’UE, visiblement elle a une stratégie déjà concrète depuis plus d’une décennie sur le sujet. Après, je ne saurais dire si c’est vérifiable.

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1ère sur l’ouverture des données Covid-19, 2e de l’OCDE sur l’open data et 3e au sein de l’Union européenne.


Ils sortent d’où ces « classements » ? Comment on mesure l’ouverture des données concrètement ? Si on me dit que c’est au nombre de documents partagés, je hurle …
Mais j’ai plutôt l’impression que c’est des chiffres au pif pour se faire mousser. Dans ce cas, ça va, on a l’habitude.

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