Le chiffre d’affaires d’Alphabet (Google) dépasse les 250 milliards de dollars
Le 02 février 2022 à 09h16
2 min
Économie
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Le géant du Net vient de publier son bilan pour le quatrième et dernier trimestre de son année fiscale 2021. Les chiffres sont toujours aussi bons : 75,325 milliards de dollars de revenus en trois mois et 257,637 milliards en un an, soit respectivement 32 et 41 % de plus sur douze mois.
Le bénéfice net est de 20,642 milliards de dollars sur trois mois et de 76 milliards sur un an… soit près de 9 millions de dollars de bénéfice par heure. La publicité se taille encore et toujours la part du lion avec 61,239 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Le cloud continue sa progression, mais reste un « petit poucet » avec 5,541 milliards de dollars « seulement ».
« Le quatrième trimestre a vu une forte croissance continue de notre activité publicitaire, qui a aidé des millions d'entreprises à prospérer et à trouver de nouveaux clients, un record de ventes trimestrielles pour nos téléphones Pixel malgré les contraintes d'approvisionnement, et notre activité Cloud continue de croître fortement », résume Sundar Pichai le CEO d’Alphabet et de Google.
La société revendique enfin 156 500 employés au 31 décembre 2021.
Le 02 février 2022 à 09h16
Commentaires (14)
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Abonnez-vousLe 02/02/2022 à 09h38
Il y aura bien un moment où il va falloir les démanteler, ces hyperstructures.
Plus on tarde, plus ce sera compliqué…
Le 02/02/2022 à 09h53
Par employé, c’est énorme ! Comment on arrive à ça ?
Google
Le 03/02/2022 à 13h15
Pour le coup, je trouve ça pas énormissime en fait. Du fait de la taille de la structure le chiffre est grand mais tend à se lisser au million par tête.
J’ai déjà vu pas mal de structures groupe dans l’assurance et la finance, dans l’audit aussi, où le revenu par tête dépasse les 2 à 3 millions.
Après, là où Google met une giflasse, c’est sur la rentabilité de ce C.A. en bas de comptabilité et de bilan. Tout baigne pour eux ^^!
Le 02/02/2022 à 10h12
Quelqu’un sait à quoi correspond le “other” ?
Car il y a 43,3 milliards de CA annuel juste pour cette partie (70% du revenu de la pub).
Par ce que démanteler alphabet pourquoi pas, mais la partie qui conserve le moteur de recherche conservera la majorité des bénéfices (le cloud fait des pertes sur le rapport)
Le 02/02/2022 à 10h37
Pourquoi ?
Le 02/02/2022 à 10h41
+1
C’est indécent, ca devient ridicule.
Youtube, Google Cloud, Caligo, Google fiber, etc…
Démanteler et plafonner ou contenir, à minima.
Le 02/02/2022 à 10h49
Imagines une flotte de taxi autonomes. À part un PDG, quelques comptables, quelques dév et un peu de support technique il n’y a personne : pas de chauffeurs à payer, la maintenance est sous-traitée, etc.
Le ratio CA/RH est donc très élevé et ça tourne tout seul, tranquillement en faisant rentrer du pognon.
J’imagine que google c’est pareil : leurs serveurs tournent avec très peu de main d’œuvre. C’est pas comme Ford ou Toyota, à qui il faut des « petites mains ».
N’oublions pas non plus que la publicité passe par les sites web tiers et les youtubeurs. Ce sont eux qui tiennent (et maintiennent à leur frais) les sites qui diffusent la pub. Si tous les blogs avec Google Adsense tombaient, le CA plomberait quand bien-même Google n’aura rien fait de mal, ni ne pourra y faire quoi que ce soit. Leur modèle est donc très instable, quand on y pense : ça ne tient que parce que tout le monde veut que ça tienne. Ça ne tient pas tout seul.
Le 02/02/2022 à 10h56
Youtube et google cloud sont dans des rubriques séparées
Je pense que Caligo (Calico ?) et Google fiber sont dans la rubrique “Google other”
Le 02/02/2022 à 11h10
Arf, je n’avais pas ouvert le lien de l’article donc mal ciblé ta question :)
Il y a plein de chose je pense dedans, Googles books, Earths, Apps, peut être Android ? Mais je n’ai pas la liste exacte du coup !
Le 02/02/2022 à 10h58
Comme le dollars américain.
Le 02/02/2022 à 11h31
Oui ils cachent les détails
Google other m’ennuie un peu, mais je viens de voir que le play store était à plus de 9 milliards de CA en 2019, du coup il est certainement repris dans le “google search & other”
Pour le moment je vais partir du principe que google other concerne le “hardware” (home, pixel, nest, chromecast, …)
Et que les revenus software sont repris dans le google search & other (Android, playstore, chrome, maps, …)
Mais si quelqu’un trouve des infos plus complètes, je prends.
Le 02/02/2022 à 17h07
Google Play est dans la partie “Google Services”.
Tu as la définition page 9 de ce que comprennent Google Services, Google Cloud, et Other Bets.
Par exemple, Youtube est dans Google Services tandis que Workspaces est dans Google Cloud. Other Bets reste très vague en parlant de “health technologies” et “Internet services”.
Le 02/02/2022 à 14h09
C’est pas si basique que ça, car la sous-traitance ça coûte aussi un bras et ça a ses conséquences sur la qualité et il faut pouvoir en changer facilement car la dépendance coûte encore plus cher (ils le savent bien, puisqu’ils la poussent sur leurs services).
Mais oui clairement il y a l’avantage d’avoir des revenus liés à des tiers qu’on a pas (ou peu) à gérer. Au même titre que YouTube s’auto-alimente en contenus, les annonceurs/diffuseurs de Google Ads sont entièrement autonomes de l’inscription aux paiements, avec le minimum vital de force de vente/support derrière.
Les acteurs de la tech ont bien compris qu’il fallait s’arranger pour que les utilisateurs génèrent eux-même la valeur et pour conserver un minimum de responsabilité tout en prenant son pourcentage en route, bien entendu.
Ça finira probablement pas tomber d’une façon ou d’une autre, l’argent peut pas indéfiniment circuler en sens unique.
En attendant, 76 milliards de bénéfices générés par des pauvres qui cherchent “Comment faire des économies ?” sur Google ou regardent sur YouTube des vidéos d’influenceurs qui leurs vendent des produits sponso, c’est une très belle performance.
Le 02/02/2022 à 15h13
(reply:1927742:misocard)
Google, et même Amazon et Apple, sont en situation de monopsone : c’est l’autre forme d’un monopole. Il sont tellement puissants que ce sont eux qui font pression pour les fournisseurs et prestataires (dont ils sont le plus gros, voire le seul client) pour avoir ce qu’ils veulent au prix qu’il veulent.
Leurs clients (les marques et les sites) subissent leurs tarifs sans pouvoir dire quoi que ce soit.
Sur la pub en ligne, à part Google et Facebook, il n’y a pratiquement aucun acteur de taille à lutter. Leurs tarifs de gros sont intenables pour les startup, et les quelques uns qui se lancent tant bien que mal, se font racheter.
On peut aussi parler de leur rapport « auto-privilégié » aux impôts : avec 10-30 % de bénéfices qui n’est pas siphonnée par l’État, ça laisse plus de marges pour jouer.
Comment ils en sont arrivés là… Et pourquoi on a laissé faire… je ne sais pas. Mais ça marche et on a cette situation où 5 entreprises réunies comptent pour 5% du PIB des USA. Une belle performance, comme tu dis.