Cette déclaration de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information et de son homologue allemand le Bundesamt für Sicherheit in der Informationstechnik (BSI), paraît un peu « Captain Obvious » tant les cyberattaques ont été nombreuses cette année, notamment dans le domaine de la santé.
Ils donnent des éléments chiffrés : « Dans la continuité d’une trajectoire initiée en 2019, le nombre de cyberattaques a explosé : le nombre de victimes a ainsi été multiplié par quatre en un an. Cela est particulièrement préoccupant, notamment dans un contexte où toute cyberattaque est susceptible d’avoir un impact exacerbé du fait de la crise sanitaire ».
Les deux agences dressent un bien triste état des lieux : « Le manque de sensibilisation aux risques cyber, l’absence de maîtrise des systèmes d’information, le non-respect des mesures d’hygiène informatique, la pénurie d’experts en cybersécurité et, dans une certaine mesure, l’augmentation de la surface d’attaque du fait de la généralisation du télétravail, sont autant de faiblesses exploitées par les cybercriminels ».
De plus amples informations sont disponibles dans la 3e édition du rapport franco-allemand « Common Situational Picture ».
Commentaires (2)
Les télétravailleurs c’est des victimes et donc les cybercriminels c’est pas des télétravailleurs ?
J’y comprends plus rien moi.
Des experts en cyber sécu il y en a… Mais on ne les écoute pas puisque leur avis coûte de l’argent. On les fait donner leur avis, et on leur explique gentillement qu’on va faire autrement.
“Il n’y a aucune sécurité aujourd’hui, donc si on met un tout petit truc en place ça sera toujours mieux que rien”, et voilà on a grimpé une demi marche sur un escalier comportant des milliers de marches.