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La Roumanie sous pression du gouvernement Trump pour suspendre les restrictions imposées à Andrew Tate

Le 24 février à 09h52

L’administration des États-Unis a fait pression sur les autorités roumaines pour lever les interdictions de voyage d’Andrew Tate, qui se décrit lui-même comme influenceur misogyne.


Andrew Tate et son frère Tristan Tate ont tous les deux été arrêtés en 2022 en Roumanie pour des faits de trafic d’être humain, d’agressions sexuelles, de blanchiment d’argent et de création d’un groupe criminel organisé. Les deux hommes, qui ont la double nationalité états-unienne et britannique, nient avoir commis le moindre acte répréhensible.

D’après le Financial Times, le cas de Tate aurait été évoqué à plusieurs reprises, par téléphone puis directement par l’envoyé spécial de Trump Richard Grenell auprès du ministère roumain des Affaires étrangères lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Banni de Twitter après avoir déclaré que les femmes « sont responsables » de leurs agressions sexuelles, Andrew Tate avait vu son compte réinstallé avec ceux d’autres influenceurs extrémistes et complotistes lorsqu’Elon Musk en avait pris le contrôle.

Très suivi dans l’écosystème numérique d’extrême-droite, Andrew Tate a poussé ces derniers jours ses followers à utiliser et promouvoir le salut nazi, dans un contexte où le geste se normalise au sein de certaines élites états-uniennes. En quelques semaines, Elon Musk, Steve Bannon, ou encore un chef d’entreprise en ont réalisé devant des caméras ou dans des cadres plus restreints.

Le 24 février à 09h52

Commentaires (16)

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Merci pour cette veille.
J'ai plu les mots, je pense que le terme impérialisme n'est plus une metaphore concernant les USA.
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Moi ce qui me dérange, c'est que je ne peut même plus faire un salut nazi dans la rue sans qu'un taxi s’arrête :(
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Tu vis où pour que les taxis s'arrêtent ?
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Dans un poulailler... ils ne boulottent que du quinoa, du pois chiche, des lentilles et le dimanche du tofu pour le brunch.
Et ils pédalent pour aider la digestion.
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La solution serait tellement simple si on interdisait purement et simplement les réseaux sociaux (états-uniens) :D

Je vais passer pour un vieux con, mais nous n'avions pas autant d'emmerdes ni une telle montée du (neo)-fascisme avant leur avènement.
Au début cela a été l'euphorie, la nouveauté. Un peu comme une drogue : la première fois est toujours une jouissance. Puis, petit à petit, ça devient une addiction avec tout les effets néfastes de celle-ci : perte de contrôle, de lucidité, etc. Puis on se fait manipuler, on tombe dans la parano pour les cas les plus extrêmes, sous influence de ladite substance (ici le RS).
Le parallèle est peut-être extrême. Mais il faut rappeler comment fonctionnent lesdits réseaux, quels biais ils exploitent et les effets de leurs algorithmes sur le cerveau. Ils sont bel et bien une drogue... numérique.

Quand une majorité comprendra que ces réseaux sont une plaie pour l'humanité, ce sera peut-être déjà malheureusement trop tard.

Edit : bien sûr mon propos est assez binaire. Les seuls RS n'expliquent pas seuls cette radicalisation des esprits. Les choix politiques des ces dernières décennies y sont aussi pour beaucoup (et ce sont même eux les initiateurs, les RS et consorts étant venu amplifier un phénomène déjà latent dans les sociétés). De même que la démographie, etc.
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Je vais passer pour un vieux con, mais nous n'avions pas autant d'emmerdes ni une telle montée du (neo)-fascisme avant leur avènement.
Je pense que les RS sont juste un catalyseur rapide. Là où il faudrait des années pour créer un collectif pro-machin/anti-truc capable d'avoir un impact réel sur la société, les RS permettent de le faire en qq semaines.

Corolaire: là où on avait plusieurs années pour désamorcer un problème, on n'a plus que quelques semaines.

Bref, les RS sont très efficaces en tant qu'agrégateurs de colère. Et on n'a rien d'aussi efficace pour apaiser les gens.
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Je vous conseille un de ces épisodes
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-code-a-change/le-code-a-change-4-6242861
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J'ai écouté pdt ma pause-dej. Si je résume les sujets abordés:

- Le fake est partout et l'argument "c'est fake!" permet de réfuter une info qui va à l'encontre d'un narratif.
- Le retournement de veste gauche/droite par rancune suite à une shitstorm issu de son propre camp.
- La droite est capable de parler à la gauche (même par calcul), alors que la gauche n'ose pas parler à la droite par peur de cancel.
- Trump a gagné les élections grâce aux podcasts d'ext-droite (Steve Bannon).
- L' ext-droite passe constamment d'un fake/troll à l'autre et donc reste insaisissable.
- La gauche pourrait utiliser les mêmes méthodes que la droite, mais c'est à double tranchant.

Perso, j'ai trouvé intéressant les réflexions "apolitiques" qui abordent les mécanismes socio/psychologiques liés aux RS. Par ex, l'asymétrie podcasteur/audience qui fédère les auditeurs entre-eux.

Pour la partie politique on est dans le classique "la droite gagne car la gauche est trop gentille et la droite est trop méchante." Donc j'ai trouvé ça moins palpitant.
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Les réseaux sociaux, tout autant que fut l'internet généralisé et que fut aussi l'imprimerie, n'est qu'un accélérateur et facilitateur des émotions, des ressentiments. La peur, l'inquiétude, la colère, la haine trouvent ainsi un chemin plus rapide.


L'agrégation de ces sentiments (et autres) existait, existe, déjà. Les clubs, les fraternités, les gangs, etc. Elle est simplement accélérée, facilité parce que le média est plus "performant".

En bref, rien n'a vraiment changé, ça va juste plus vite. Enfin, c'est ce que je pense.
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C'est intéressant ... Le fameux "andrew tate" saurait des choses sur le muskrat et le trump ?
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Ca à plutôt l'air d'être lié au narratif de Trump sur USAID et la persécution des gentils masculinistes par les méchants wokes. :fou:

Comme dit l'article du Financial Times:
Richard Grenell wrote on X that Romania was the “latest example” of how funds disbursed by the US Agency for International Development (USAID) had been “weaponised against people and politicians who weren’t woke”. (...) Tristan Tate has called on supporters to find out “if any USAID went to Romania to fund any particular Lawfare base investigations” — in an apparent reference to his and his brother’s own cases.
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Il est influent, il est en prison et il partage des idées communes avec Trump.
Donc pour Trump, ça veux dire que c'est un gentil mec.
Un peu comme le créateur de SilkRoad qu'il a fait libérer. C'était juste un entrepreneur.
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C'est pas mal, d'un coté Donald Dumb ment sur le Canada qui serait un gros fournisseur de fentanyl, de l'autre il libère le gestionnaire du plus gros site de vente de drogue (à l'époque)

Tout comme Felon Musk, qui soutient Alice Weidel (AfD, Alice/Alles für Deutschland), lesbienne anti-LGBTQ+ vivant en Suisse. On est pas à une contradiction près.
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Faudrait quand même se renseigner sur Ross Ulbricht, le déroulement de son procès, et l'énormité de la sentence prononcée, avant d'aller raconter des bêtises en commentaire...
La seule raison pour laquelle Trump l'a grâcié, c'était pour s'acheter le vote des libertariens et des bitcoiners maximalistes, par car il partage ses idéaux.

Même si le gars a ses défauts, le comparer à cet étron puant d'Andrew Tate, c'est d'assez mauvais goût.

(Attention, je ne dis pas qu'Ulbricht est innocent, lui même reconnais les faits sans souci, juste l'énormité de la sentence prononcée contre lui, qui méritait bien une remise de peine)
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L'énormité de la sentence est dûe au fonctionnement de la justice US, vu que les condamnations se cumulent (il a été condamné pour 7 motifs), contrairement à la France où seule la plus élevée est appliquée.

Maintenant qu'il a été gracié, on peut dire que la légèreté de sa peine est hallucinante par rapport à ce que prennent d'autres condamnés pour des fais bien moins graves.

web.archive.org Archive.org
25 ans pour avoir vendu de la cocaine dans la rue, par exemple
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Ou, au contraire, on peut voir que sa sentence, même abrégée, est énorme comparée à d'autres personnes condamnées dans l'affaire Silk Road
https://freeross.org/wp-content/uploads/2024/09/2024-Silk-Road-Ross-Ulbricht-Sentencing-Disparity-new.webp

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