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Interpol compterait s’en prendre au chiffrement

Interpol compterait s’en prendre au chiffrement

Le 18 novembre 2019 à 10h20

Selon Reuters, l’organisation internationale de promotion de la coopération policière prévoirait de communiquer officiellement pour donner son avis sur le chiffrement.

Selon une source, il ressortirait que le déploiement du chiffrement dans toutes les directions rend les enquêtes plus complexes et permet une explosion de la prédation sexuelle, tout particulièrement des enfants.

Interpol ne s’est jamais exprimée sur le sujet, mais ce serait un nouveau coup de massue contre le chiffrement, dont le ciel s’assombrit depuis peu. Des lois ont pour rappel été votées, entre autres, au Royaume-Uni et en Australie pour obliger les entreprises concernées à participer.

L’explosion du chiffrement doit beaucoup aux révélations d’Edward Snowden en 2013, qui ont transformé le paysage de la sécurité. Depuis, les grandes entreprises technologiques sont sous pression, comme en témoignait il y a quelques années l’affrontement entre Apple et FBI au sujet d’un iPhone retrouvé après la tuerie de San Bernardino.

Il ne semble pas pouvoir exister de compromis dans ce domaine. D’un côté, les tenants du chiffrement (surtout de bout en bout), pour qui il est impératif de protéger le secret des communications, autant dans les pays sensibles que pour se protéger des pirates. 

De l’autre, les forces de l’ordre qui protestent régulièrement contre la complexité d’avancer dans des enquêtes à cause de données inaccessibles. En septembre 2018, les Five Eyes (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada et Nouvelle-Zélande) demandaient d’une voix commune aux entreprises d’aider la police à faire son travail.

En France, on retrouve plusieurs sorties sur le sujet, notamment de Bernard Cazeneuve en août 2016, qui « souhaitait impulser une initiative européenne à l'encontre du chiffrement des communications ». La législation n’a toujours pas changé, ce qui n’empêche pas les recherches de pointe pour contourner le chiffrement chaque fois que nécessaire. 

Si Interpol prend position, la pression s’accroitra automatiquement pour les entreprises, qui refusent très ostensiblement de pirater leurs propres clients. Le danger exposé est toujours le même : si un chiffrement est affaibli (surtout par l’ajout d’une porte dérobée), toute personne avec les connaissances nécessaires pourra s’engouffrer dans la brèche. Puisqu’il s’agira bel et bien d’une vulnérabilité.

Le 18 novembre 2019 à 10h20

Commentaires (25)

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Moi je suis contre le fait de fermer les portes à clefs, je vais donc imposer aux fabricants de portes une deuxième serrure qui permettra à l’État de rentrer chez ses con-citoyens (pour leurs propres sécurités bien sûr) et ainsi s’assurer du bon respect de la législation.

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Interpol n’est que l’une des agences dans la très longue liste des agences qui veulent se ménager une backdoor - quelque soit le nom qu’ils leur donne.



Dans la même veine Europol a vivement critiqué le CGNAT :https://www.europol.europa.eu/newsroom/news/are-you-sharing-same-ip-address-crim…



Plus récemment il y a eu pas mal d’agitation cncernant la proposition du GCHQ de créer un protocole ‘ghost’ permettant aux autorités d’espionner TOUTE conversation sur des messageries style whatsapp & autre en ajoutant un utilisateur fantome qui loggerais tout. Ces logs étant ensuite ingérés par un elastic search ou autre pour lever des alertes.

https://www.justsecurity.org/62114/give-ghost-backdoor/

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dylem29 a écrit :



Moi je suis contre le fait de fermer les portes à clefs, je vais donc imposer aux fabricants de portes une deuxième serrure qui permettra à l’État de rentrer chez ses con-citoyens (pour leurs propres sécurités bien sûr) et ainsi s’assurer du bon respect de la législation.





Bah comme maintenant du coup&nbsp;<img data-src=" />&nbsp; Bon ils cassent ta porte mais c’est pareil hein <img data-src=" />


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Ou alors ils passent par chez ta voisine et ils profitent d’une fenêtre ouverte chez toi pour rentrer et te laisser un mot d’amour sur la table. <img data-src=" />

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Le terrorisme et la pédophilie, les deux têtes de turc qui justifient tout…



Entre temps l’Australie a passé une loi l’année dernière qui permet à leur service de renseignement de “recruter” secrètement un salarié quelconque dans n’importe quelle entreprise enregistrée sur le territoire et le forcer à installer une backdoor avec obligation stricte de non-divulgation, même à l’employeur, sous peine de sévères poursuites.

&nbsp;

Ou comment tirer une balle dans le pied à toutes les entreprises IT du pays. Hello Fastmail, hello Atlassian…

Bon courage pour aller décrocher des contrats sur des données sensibles. Désolé, on ne peut plus vous faire confiance.

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Malkomitch a écrit :



Entre temps l’Australie a passé une loi l’année dernière qui permet à leur service de renseignement de “recruter” secrètement un salarié quelconque dans n’importe quelle entreprise enregistrée sur le territoire et le forcer à installer une backdoor avec obligation stricte de non-divulgation, même à l’employeur, sous peine de sévères poursuites.

&nbsp;

Ou comment tirer une balle dans le pied à toutes les entreprises IT du pays. Hello Fastmail, hello Atlassian…

Bon courage pour aller décrocher des contrats sur des données sensibles. Désolé, on ne peut plus vous faire confiance.





C’est un choix de leur part, en pariant sur le fait que les autres pays feront pareil, plus ou moins discrètement (qui peux croire que ça n’est pas déjà comme ça aux USA, où ils ont les NSL - certes nettement plus encadrées).



ie tu dis qu’ils perdront des contrats sur des données sensibles. Mais si leur marché dans cette activité n’est pas grand ils y perdent pas grand chose , et si les autres pays finissent par faire pareil, au final il n’y aura plus de confiance nulle part, donc…

L’Australie faisant partie des “big 5” , j’imagine assez bien un lobbying assez intense pour imposer ce genre de lois dans les autres pays.



&nbsp;Moi j’y vois un parallèle assez marqué avec la fraude fiscale :-)

&nbsp;


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Aujourd’hui ils vont peut être enfin remettre les moyens dans le renseignement humain (le seul performant à ce jour) plutôt que de taper sur le chiffrement

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Ca limite le développement de nouveaux marchés et de l’innovation qui va avec.

&nbsp;

A l’heure où le monde occidental se fait rattraper par les pays en voie de développement, c’est un non sens de brider les leviers de différentiation qui auront un effet dans une génération ou deux.



Mais bon, l’état d’esprit actuel ici, c’est de vendre du charbon.

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Après le fiasco des serrures TSA, j’aimerai les voir proposer un système où ils ont des clés universelles.

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Il n’empèche que ce qu’ils disent reste vrai.

Hélas.

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Dans un monde normal on ne devrait pas avoir à chiffrer quoi que ce soit. Mais comme il est plus simple de chiffrer plutôt que d’enseigner l’informatique alors il faut bien un éboueur pour ramasser les merdes que la bêtise technologique actuelle génère.

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C’est pathétique. Le chiffrement fonctionne difficilement sans authentification donc je ne vois pas l’intérêt ni pour eux ni pour le politique de récupérer des données sans être vu… sauf à vouloir mettre la pression sur les personnels de police et de justice qui eux opèrent à visage découvert et empochent de ce fait plus d’assentiment que lorsqu’ils travaillent dans l’ombre.



Soit c’est du troll politique pour faire réagir en ne changeant rien, soit c’est une méthode d’analyse. Dans les deux cas c’est un faux-débat tenu par des responsables aussi médiocres qu’inutiles.

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Idiogène a écrit :



C’est pathétique. Le chiffrement fonctionne difficilement sans authentification donc je ne vois pas l’intérêt ni pour eux ni pour le politique de récupérer des données sans être vu… sauf à vouloir mettre la pression sur les personnels de police et de justice qui eux opèrent à visage découvert et empochent de ce fait plus d’assentiment que lorsqu’ils travaillent dans l’ombre.



Soit c’est du troll politique pour faire réagir en ne changeant rien, soit c’est une méthode d’analyse. Dans les deux cas c’est un faux-débat tenu par des responsables aussi médiocres qu’inutiles.





Attention : La proposition Ghost ne servait qu’à une seule chose : L’espionnage des conversations dans le cadre des messageries instantanées .



Et dans ce cadre précis, leur truc peux marcher dans la mesure où les conversations sont centralisées et où les programmes sont proprio.

Typiquement, aujourd’hui , l’appli whatapp pourrait chiffrer les communications avec 2 clés plutôt qu’une et transmettre les messages à la NSA en temps réel, tu pourrais pas t’en rendre compte.

&nbsp;

Bien sur ça résoudrait aucunement le “problème de fond” (n’importe qui pourrait prendre le code source de Signal & le réimplémenter, mais aussi n’importe quel protocole de chiffrement actuel).



La seconde étape , bien plus tard, serait que la validation du protocole se fasse au niveau FAI et que le FAI bloque tout protocole qu’il ne peux déchiffrer. Ce qui provoquerait une sur-encryption, et , bon, bref,…&nbsp; on sait que ça avancerait à rien à part entraver encore un peu les discussions privées.



Se pose aussi la question de la confiance dans ceux qui déchiffrent et stockent , et dans quelle mesure des idées ou des textes échangés entre 2 personnes à un moment seraient pas ressorti dans un tout autre contexte des années après.


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Le problème de fond c’est qu’on le touche, en fait. <img data-src=" />

Mais la seconde étape est à mourir de rire alors on creuse. <img data-src=" />



Plus sérieusement.

C’est bien pour ces raisons que la crypto a été inventée…

Car passer d’un modèle de responsabilité individuelle avec comme contrepartie l’impossibilité d’un déchiffrement tiers à un modèle de partage de toutes données c’est clairement une régression dans ce cas précis.

Mais peut-être est-ce aussi plus simple de laisser miroiter un avenir commun par cette promiscuité numérique en ne changeant rien aux violences déjà présentes sans internet.

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OB a écrit :



Attention : La proposition Ghost ne servait qu’à une seule chose : L’espionnage des conversations dans le cadre des messageries instantanées .



Et dans ce cadre précis, leur truc peux marcher dans la mesure où les conversations sont centralisées et où les programmes sont proprio.

Typiquement, aujourd’hui , l’appli whatapp pourrait chiffrer les communications avec 2 clés plutôt qu’une et transmettre les messages à la NSA en temps réel, tu pourrais pas t’en rendre compte.







Pourquoi vouloir des clefs ? Un hash suffirait à assurer qu’il n’y a pas usurpation d’identité. Cela aurait le mérite de clarifier complètement leur truc et de rendre à césar ce qui est à césar.

Quand je parle de médiocrité je ne suis donc pas loin de la réalité. Ils ont des experts du chiffrement en interne j’espère… ou alors ils ne pensent pas ? (possible aussi <img data-src=" />)


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C’est ironique de se dire que l’informatique est né entre autre pour décrypter (casser) les messages caché par Enigma….

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Idiogène a écrit :



&nbsp;



Bon…. j’ai pas tout compris a tes 2 messages. J’ai lu la proposition de protocole “ghost”, ce qu’ils veulent faire reste assez logique et “facile” dans le contexte restreint des messageries instantanées type facetime ou whatsapp , et plus généralement toute les messageries où il y a un point central proprio , privé et où ce ne sont pas les utilisateurs qui génèrent les clé mais le programme lui-même. Whatapp, Facetime, mais aussi Hangout, Threema, Telegram aussi pkoi pas si ce que t’installes vient du store.



J’ai plus de doute sur Riot (par exemple) , si le serveur est chez toi plutôt que chez un tiers, mais leur proposition est tout simplement….. de bloquer ce qu’ils ne savent pas déchiffrer donc le pb se pose pas pour eux . La recentralisation des services ne leur pose absolument aucun problème théorique.



Bon, après…. la physique & les maths sont tenace : C’est ce même pays qui a fini par renoncer à placer un filtre anti-porn chez les FAI après avoir compris que ça n’empêchait jamais rien.

&nbsp;


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C’est l’échange de clé qui est visé par leur proposition. Il serait donc plus cohérent de s’en tenir à authentifier les correspondants mais de les laisser échanger leurs clefs sans intervenir outre mesure sur le contenu des messages (ou la clé de déchiffrement, c’est pareil).



Le réel problème politique des messageries privatives est de mettre à disposition un serveur d’identité numérique qui n’appartient pas à une gestion publique… c’est la seule chose qui déconne avec le chiffrement alors que tous les protocoles même les plus anciens intègrent cette notion d’authentification.



Le chiffrement même implémenté sans code source dispo ne peut fonctionner sans authentification. On est donc dans un cas où la méta-donnée suffit à satisfaire la condition de vérification d’identité qui peut effectivement incomber aux autorités publiques (c’est déjà le cas dans d’autres domaines).



Après bah casser du chiffrement avec comme arrière pensée une frustration due à la crypto war cela finit par devenir réellement con… d’autant qu’il est incohérent de définir des cybermenaces alors que le chiffrement permet justement d’en limiter drastiquement la portée… bref, ils sont dans le contre-sens total.



Enfin sur riot ou xmpp qui sont structurés de la même façon, il est bien évident qu’en confiant un ID à un particulier la question de la confiance IRL est posée… mais disons que là encore c’est raisonner à coup de marteau côté autorités si c’est pour aboutir à du filtrage qui sera toujours inefficace… ou alors qu’ils définissent les spécifications techniques de A à Z… mais je doute qu’ils aillent aussi loin.

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Vu le degré de sensibilité d’une partie des décideurs en la matière je doute que se tirer une balle dans le pied les fassent réagir. <img data-src=" />

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Idiogène a écrit :



C’est l’échange de clé qui est visé par leur proposition. Il serait donc plus cohérent de s’en tenir à authentifier les correspondants mais de les laisser échanger leurs clefs sans intervenir outre mesure sur le contenu des messages (ou la clé de déchiffrement, c’est pareil).



Le réel problème politique des messageries privatives est de mettre à disposition un serveur d’identité numérique qui n’appartient pas à une gestion publique… c’est la seule chose qui déconne avec le chiffrement alors que tous les protocoles même les plus anciens intègrent cette notion d’authentification.



Le chiffrement même implémenté sans code source dispo ne peut fonctionner sans authentification. On est donc dans un cas où la méta-donnée suffit à satisfaire la condition de vérification d’identité qui peut effectivement incomber aux autorités publiques (c’est déjà le cas dans d’autres domaines).



Après bah casser du chiffrement avec comme arrière pensée une frustration due à la crypto war cela finit par devenir réellement con… d’autant qu’il est incohérent de définir des cybermenaces alors que le chiffrement permet justement d’en limiter drastiquement la portée… bref, ils sont dans le contre-sens total.



Enfin sur riot ou xmpp qui sont structurés de la même façon, il est bien évident qu’en confiant un ID à un particulier la question de la confiance IRL est posée… mais disons que là encore c’est raisonner à coup de marteau côté autorités si c’est pour aboutir à du filtrage qui sera toujours inefficace… ou alors qu’ils définissent les spécifications techniques de A à Z… mais je doute qu’ils aillent aussi loin.





Penses tu qu’ils ne s’intéresse qu’aux simple metadata (cad qui communique avec qui et quand ?)

Je ne crois pas, en tous cas le FBI & le GCHQ cherchent bien a accéder au contenu des conversations.



L’authentification est un autre problème. Aujourdh’ui l’ID est liée (sur whatsapp / telegram / facetime) au n° de tel, donc à ton ID réelle. Je considère que c’est un souci en effet, d’autres programmes n’ont pas ce souci (Threema, signal, riot).

Aujourd’hui des programmes existent pour creer des ID décorrélées de ton identité physique, il en existera d’autre. Pour les bloquer il faudrait (?) fabriquer (et imposer !) un système de chiffrement qui , tout en gardant le contenu chiffré, fait transiter l’ID de manière à ce que les autoritées puissent avoir ces métadata ? Heum… Perso je doute, mais bon.



Pour moi, de toute manière on reste , de la part de l’état, dans le yakafokon : La technologie a déjà beaucoup d’avance, et des gens qui veulent réellement communiquer via une messagerie privée peuvent le faire. Si TU es ciblé spécifiquement, ce sera difficile, mais là ce qu’il me semble qu’ils veulent faire c’est de la pêche au gros et un ciblage ensuite via des mots -clé (ou autres caractéristiques lié aux métadata) , cad jouer les minority report.


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Le contenu des conversations sert surtout à collecter ce qui les intéresse déjà… c’est bien le problème de cette méthode de surveillance par mots-clefs et méta-analyse aux axiomes peu clairs présentée comme moderne alors qu’elle ne change rien et même aggrave les biais de leur direction….



Dans rapport minoritaire, la nouvelle de Dick, c’est un cas typique de prophétie auto-réalisatrice. Donc pas besoin de numérique ou de science fiction pour comprendre que le problème n’est pas technique loin de là…



Par contre sur les serveurs d’identité cela ne me choque pas de contracter. C’est la moins pire des solutions qu’ils ont à disposition mais encore faut-il pouvoir assumer qu’au FBI tout le monde ne peut pas être Fox Mulder ou au CGHQ James Bond hein… c’est pas gagné. <img data-src=" />

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Idiogène a écrit :



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Par contre sur les serveurs d’identité cela ne me choque pas de contracter. C’est la moins pire des solutions qu’ils ont à disposition mais encore faut-il pouvoir assumer qu’au FBI tout le monde ne peut pas être Fox Mulder ou au CGHQ James Bond hein… c’est pas gagné. <img data-src=" />





Surtout moi je vois ça comme du ramasse-miette : Ceux qui veulent vraiment communiquer sans dévoiler leur ID n’utiliseront pas de “serveur d’ID” , mais de simples clés générés localement dont la signature est échangée via un autre canal - un QRCode sur un site d’image par exemple - un truc que j’ai déjà fait. Une fois l’ID partagée par les 2 applis , le fingerprint n’est plus passé sur le lien , seul la version chiffrée l’est. Et tu signe le message chiffré avec ta propre clé, pour garantir l’intégrité. De cette manière pas de service centralisé.



Aujourd’hui je pense qu’un “recruteur” (quelque soit l’organisation en question) commencerait par des conversation publiques & innocentes avant de switcher sur de telles appli via un autre appareil.

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Centralisé non, mais il faut bien un tiers de confiance. Après on est d’accord que dans ton exemple c’est assez solide mais il n’en reste pas moins que la communication de bout en bout nécessite une méta-donnée préalable qui est l’annonce de la communication… donc rien ne sera jamais parfait. Donc autant l’accepter afin d’évacuer la question de l’identité (un chien qui ronge son o.s (<img data-src=" />) c’est mieux qu’un chien qui mord). <img data-src=" />

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Idiogène a écrit :



Centralisé non, mais il faut bien un tiers de confiance. Après on est d’accord que dans ton exemple c’est assez solide mais il n’en reste pas moins que la communication de bout en bout nécessite une méta-donnée préalable qui est l’annonce de la communication… donc rien ne sera jamais parfait. Donc autant l’accepter afin d’évacuer la question de l’identité (un chien qui ronge son o.s (<img data-src=" />) c’est mieux qu’un chien qui mord). <img data-src=" />





Avec des IP changeante , oui, il va falloir à minima un point de rendez-vous pour savoir quelle IP est utilisée à un instant T par chaque protagoniste.



C’est d’ailleurs pour ça qu’on a inventé les serveurs STUN :-) , qui existent un peu partout sur le net. On peux aussi , j’imagine, détourner des services SIP voire même…. des mises à jour DNS dynamique :-)

Ya plein de moyens .



Si t’est déjà surveillé, de toute manière ya pas de moyens simple de communiquer : Quoique tu fasse tu sera gaulé.

En revanche je reste convaincu que 2 personnes lambda peuvent démarrer un échange 100% privé, sans intermédiaires mais avec toute l’authentification et la confidentialité voulue sans pour autant lever la moindre suspicion, simplement avec du trafic anodin.



La seule chose non masquable c’est le trafic chiffré en lui même…. mais vu que tout est chiffré désormais…


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OB a écrit :



Avec des IP changeante , oui, il va falloir à minima un point de rendez-vous pour savoir quelle IP est utilisée à un instant T par chaque protagoniste.



C’est d’ailleurs pour ça qu’on a inventé les serveurs STUN :-) , qui existent un peu partout sur le net. On peux aussi , j’imagine, détourner des services SIP voire même…. des mises à jour DNS dynamique :-)

Ya plein de moyens .



Si t’est déjà surveillé, de toute manière ya pas de moyens simple de communiquer : Quoique tu fasse tu sera gaulé.

En revanche je reste convaincu que 2 personnes lambda peuvent démarrer un échange 100% privé, sans intermédiaires mais avec toute l’authentification et la confidentialité voulue sans pour autant lever la moindre suspicion, simplement avec du trafic anodin.



La seule chose non masquable c’est le trafic chiffré en lui même…. mais vu que tout est chiffré désormais…







Une boite mail morte chez ProtonMail, et le tour est joué.<img data-src=" />


Interpol compterait s’en prendre au chiffrement

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