Ces étiquettes étaient attendues, elles sont désormais là. Google en propose deux types.

D’abord une variante classique, les « Featured », c’est-à-dire celles que Google mettra en avant selon une série de critères. Ils sont connus : le respect des bonnes pratiques techniques, une bonne expérience utilisateur et globalement un design plaisant.

Les extensions seront évaluées manuellement. Elles devront utiliser les dernières API, respecter la vie privée des utilisateurs et présenter une fiche d’informations complète, avec descriptif détaillé et images de qualité.

L’autre badge concerne les développeurs « établis ». Leur identité a été vérifiée et il leur faudra un historique sans ombre avec les services de Google, sans parler d’une conformité complète avec la Developer Program Policy. Le passé comptera donc beaucoup, mais le présent sera tout autant suivi de près, pour vérifier régulièrement si une personne mérite encore son badge.

Évidemment, l’attribution de ces badges devrait jouer un rôle important dans le succès d’un auteur d’extensions ou d’une extension elle-même. Les badges symbolisent la vérification et la confiance dans l’esprit de la majorité, ce qu’ils sont effectivement, dans une certaine mesure.

C’est aux éditeurs de lancer eux-mêmes le processus de validation pour un badge ou l’autre. Google ne compte pas passer à la moulinette toutes les extensions publiées dans le Chrome Web Store. Les vérifications étant manuelles, la tâche serait ardue. Google précise que ces certifications ne peuvent pas être achetées, il faut donc montrer patte blanche.