ExoMars : la sonde TGO a « fini de surfer », le travail va commencer
Le 23 février 2018 à 09h12
1 min
Sciences et espace
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Fin 2016, cette mission de l'ESA et de l’Agence spatiale russe Roscosmos arrivait à destination et larguait l'atterrisseur Schiaparelli. Suite à une défaillance technique, il s'est par contre crashé sur la planète rouge, probablement à plus de 300 km/h.
Un demi-échec pour la mission puisque l’orbiteur d’étude des gaz à l’état de traces (TGO) était parvenu à s'installer correctement autour de Mars. Après plusieurs mois de freinage atmosphérique (une manœuvre répétée plus de 950 fois), la sonde a circularisé son orbite.
« En un an, nous avons réduit la vitesse de la sonde de 3600 km/h, en abaissant son orbite de manière appropriée » explique l'ESA. L'équipe de contrôle va maintenant amener l'orbiteur à son altitude de croisière (400 km au-dessus de la surface environ).
« Le début des observations scientifiques est prévu aux environs du 21 avril » indique enfin l'ESA.
Le 23 février 2018 à 09h12
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 23/02/2018 à 13h25
C’est si compliqué que ça d’un point de vue technique ?
Le 23/02/2018 à 14h43
L’atmosphère bouge suffisamment pour que le freinage soit entre deux fois moins et deux fois plus important que prévu. Donc ça nécessite d’y aller progressivement, freiner un peu, attendre pour voir à quoi ressemble la nouvelle orbite, puis recalculer en conséquence les paramètres du prochain freinage. Tout ça répété quasiment 1 000 fois apparemment.
Tout en gardant à l’esprit qu’il faut utiliser ce freinage au maximum pour économiser du carburant, sans pour autant endommager les panneaux solaires (qui sont utilisés pour freiner).
Le 23/02/2018 à 14h55
Le 23/02/2018 à 15h34
ok, merci à vous 2 " />
Le 23/02/2018 à 10h07
C’est super que l’ESA maîtrise le freinage atmosphérique !