Dans un entretien au Telegraph, la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, répète que la séparation de certaines divisions de Google est toujours sur la table.
Le groupe américain est surveillé de près par la Commission européenne. En juin dernier, elle lui a infligé une amende de 2,42 milliards d'euros pour la mise en avant exclusive de Google Shopping dans ses résultats de recherche. Les emplacements sont depuis mis aux enchères, sans encore convaincre le secteur. La concurrence est toujours mobilisée sur le sujet.
L'exécutif européen enquête, en parallèle, sur la domination de ses services sur Android par Google, par un jeu de contrats qui complique l'émergence d'alternatives aux Google Play Services. Une incitation financière à ne préinstaller que le moteur de recherche de Mountain View, est entre autres mise en cause.
Commentaires (4)
#1
“Let them burn” " />
#2
Google a-t-il payé l’amende ou c’est en appel, ou en négociations ?
#3
Mettre une amende c’est chose, mais forcer une séparation chez une entreprise américano-américaine, c’est quand même compliqué. Si on exclu le support et le commercial, y a personne de chez eux en Europe, à part deux trois centres de recherche minuscules qui sont là pour donner le change.
Même si l’UE veut imposer ça, ils n’ont pas les moyens d’en vérifier l’application derrière. Pas sûr que Google se sente vraiment menacé…