L'agence spatiale européenne vient d'annoncer avoir sélectionné ARIEL (Atmospheric Remote-sensing Exoplanet Large-survey) pour un lancement mi-2028 et une durée de quatre ans.
Son but : « aborder les questions fondamentales de la formation des exoplanètes et de la formation et de l'évolution des systèmes planétaires, en examinant les atmosphères de plusieurs centaines de planètes différentes en orbite autour de différents types d'étoiles ».
De nombreuses questions sont encore en suspens explique le CEA : « il n'y a pas de modèle connu et acceptable liant la présence, la taille ou les paramètres orbitaux d'une planète à la nature de son étoile parente. Nous ignorons si la chimie d'une planète est liée à son environnement de formation, ou si le type d'étoile hôte détermine la physique et la chimie de la naissance et de l'évolution de la planète ».
Autant de questions qu'ARIEL tentera d'élucider, en permettant aux Européens de « maintenir leur compétitivité dans ce domaine dynamique » explique l'ESA. Pour rappel, la NASA est pour le moment à l'honneur avec son satellite Kepler. Il débusque des centaines d'exoplanètes, mais tombera bientôt en panne sèche.
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