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Des opérateurs télécoms acceptent de partager leurs données avec la Commission, sous l’œil du CEPD

Des opérateurs télécoms acceptent de partager leurs données avec la Commission, sous l’œil du CEPD

Le 26 mars 2020 à 09h10

Orange, Vodafone, Deutsche Telekom,  Telefonica, Telecom Italia, Telenor, Telia, et A1 Telekom Austria acceptent de partager leurs données avec la Commission européenne, indique Reuters

En analysant les données de géolocalisation, l’institution espère pouvoir « coordonner des mesures pour endiguer la propagation du virus » rapportent nos confrères. 

Dans une lettre dévoilée sur son site, le Contrôleur européen à la protection des données assure que le RGPD est suffisamment « flexible » pour permettre la mise en œuvre de mesures visant à lutter contre le coronavirus. 

Selon ce document, la Commission envisage d’utiliser des données anonymisées pour cartographier les mouvements de population. « Sous réserve que les données obtenues par la Commission soient anonymisées, les règles de protection des données ne s'appliqueraient pas ». 

Cependant, pour être efficace, « l’anonymisation nécessite plus que la simple suppression d'identifiants évidents tels que les numéros de téléphone et numéros IMEI » rappelle Wojciech Rafał Wiewiórowski. Le danger est évidemment que l’identification des personnes soit rendue possible par des voies indirectes. 

Il recommande en tout cas à l’institution d’assurer la totale transparence de ces opérations vis-à-vis du public « afin d’éviter tout malentendu éventuel », outre des mesures de sécurité, le respect de ces contraintes par les éventuels prestataires... 

« Il serait également préférable de limiter l'accès aux données aux experts autorisés en épidémiologie spatiale, protection des données et science des données ».

Les données transmises par les opérateurs seraient enfin supprimées une fois la fin de la situation d’urgence. Toutefois, « si la Commission s’estime obligée à un moment donné de modifier les modalités de traitement, une nouvelle consultation du CEPD serait nécessaire » rappelle-t-il au final.

En France, le comité scientifique installé par la loi sur l’état d’urgence sanitaire compte accompagner « la réflexion des autorités sur (...) l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ». Ce Comité Analyse Recherche et Expertise (CARE) doit envisager d’aller donc plus loin. 

Selon Europe 1, la CNIL a suggéré mercredi que ces traitements de données reposent « sur une démarche volontaire de la personne concernée » ou bien sur un texte législatif spécifique. « Il faudrait alors s’assurer que ces mesures législatives dérogatoires soient dûment justifiées et proportionnées (par exemple en termes de durée et de portée) ».

Le 26 mars 2020 à 09h10

Commentaires (18)

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Euh, il aurait fallu le faire au tout début de l’épidémie afin de la suivre  et pouvoir justement limiter la propagation. Maintenant que le virus est partout, quel est l’intérêt? D’autre part pour que ce soit efficace, il faut d’abord tester tout le monde et après un suivi peut s’avérer efficace.

En Corée du Sud ils ont fait cela mais tout le monde avaient des masques et tout le monde ou quasiment est dépisté.

Cette mesure n’aura que peu de bénéfices dans le contexte actuel. Comme d’hab, on a un train de retard. De plus, je ne suis pas fan d’un tracking généralisé mais à la rigueur dans une situation exceptionnelle.

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“Leurs” données ?



Non, ce sont les nôtres, pas les leurs.

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Comment ils veulent anonymiser les données ?

En dégradant les coordonnées gps ? Positionner sur une grid avec une résolution de 20km (et pas 100m) ? 

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Selon Europe 1, la CNIL a suggéré mercredi que ces traitements de données reposent « sur une démarche volontaire de la personne concernée »



Donc on doit demander à chaque personne si elle veut bien, le temps du confinement, qu’on la trace plus qu’elle ne l’est déjà ? Et il faut répondre comment, par écrit ? Ou un opt-in sur ledit mail ?



Comme dit plus haut, c’est pas en plein milieu du confinement qu’il faut faire ça mais au tout début et en ayant dépisté les gens.



Bref rien de nouveau, comme d’hab on a un voir deux trains de retard.

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Avec quelle précision peut-on localiser une personne en GSM ?

Juste pour être sûr que ce système ne peut pas être utilisé pour vérifier que les gens sont bien chez eux…

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Avec les pleins pouvoirs donnés au gouvernement, l’idée va être de sanctionner a posteriori les personnes qui  sont sorties pendant le confinement.



Malgré l’anonymisation, il est fort probable que l’Etat va demander à identifier les personnes contrevenantes et les amendes vont pleuvoir.



 

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js2082 a écrit :



Malgré l’anonymisation, il est fort probable que l’Etat va demander à identifier les personnes contrevenantes et les amendes vont pleuvoir.





Ces données sont à destination de la CE, pas de l’État.


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Jarodd a écrit :



Ces données sont à destination de la CE, pas de l’État.





Certes, mais à l’heure actuelle, rien n’empêche l’État de réclamer ces données et de forcer la communication de ces données à l’État.



La loi sur l’éat d’urgence sanitaire votée mardi soir autorise le gouvernement à décider seul d’une telle mesure.



Nous ne sommes plus dans un état de droit à proprement parler désormais, nous sommes dans un état “gouvernemental” où le gouvernement décide de tout et peut mettre de coté les règles de droit constitutionnel.



Certains risquent de sentir douloureusement cette différence.



 

 


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flying38 a écrit :



Euh, il aurait fallu le faire au tout début de l’épidémie afin de la suivre  et pouvoir justement limiter la propagation. Maintenant que le virus est partout, quel est l’intérêt? D’autre part pour que ce soit efficace, il faut d’abord tester tout le monde et après un suivi peut s’avérer efficace.

En Corée du Sud ils ont fait cela mais tout le monde avaient des masques et tout le monde ou quasiment est dépisté.

Cette mesure n’aura que peu de bénéfices dans le contexte actuel. Comme d’hab, on a un train de retard. De plus, je ne suis pas fan d’un tracking généralisé mais à la rigueur dans une situation exceptionnelle.





Parce que c’est loin d’être terminé… On en a encore pour au moins 6 à 12 mois de ce coronavirus.


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Sans compter qu’il suffit de sortir sans son téléphone…



Sauf pour ceux souffrant de nomophobiebien sûr <img data-src=" />

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Juste en enlevant l’association Nom/coordonnées.

Il y a eu une enquète du New York Time (je crois ?) sur des millions de données soit disant anonymes aux us : ça fait peur.

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Qruby a écrit :



Parce que c’est loin d’être terminé… On en a encore pour au moins 6 à 12 mois de ce coronavirus.





A raison de entre 9000 et 29000 tests par jour pour 67M de français, avant que la cartographie soit complète, ça fait un paquet de semaines. Pour moi, même si je ne suis pas du corps médical, sans le duo d’avant c’est à dire, masques pour tout le monde et dépistage massif, ça ne sert à rien. La preuve en Corée du Sud, dépistage massif très tôt, masque pour tout le monde, géoloc, aucun confinement et “seulement” (c’est déjà trop)une 100aine de décès.

On se vante d’avoir le meilleur système médical mais force est de constater que rien n’était prévu pour faire face à une épidémie. Pourtant, vu le nombre de commissions et comités théodules en tout genre et nos 2300 Mrds de dettes, on aurait pu penser qu’au moins l’argent dépensé servirait à la base d’une démocratie, c’est à dire protéger sa population.

Tout ça pour dire qu’on a vu que le géoloc marchait en Corée et en Chine alors du coup on veut faire pareil sauf qu’il manque des ingrédients.


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boko99 a écrit :



Juste en enlevant l’association Nom/coordonnées.





justement ça ne suffit pas :



Cependant, pour être efficace, « l’anonymisation nécessite plus que

la simple suppression d’identifiants évidents tels que les numéros de

téléphone et numéros IMEI » rappelle Wojciech Rafał Wiewiórowski. Le danger est évidemment que l’identification des personnes soit rendue possible par des voies indirectes.


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Alors je n’ai qu’un mot à dire..&nbsp; <img data-src=" />

Oups pardon

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flying38 a écrit :



On se vante d’avoir le meilleur système médical mais force est de constater que rien n’était prévu pour faire face à une épidémie.&nbsp;





On est très bon (voir excellent) en curatif par contre en médecine préventive ou en politique de santé publique c’est pas encore ça…









js2082 a écrit :



Avec les pleins pouvoirs donnés au gouvernement, l’idée va être de sanctionner a posteriori les personnes qui&nbsp; sont sorties pendant le confinement.

&nbsp;





Hormis les VIP, les personnes testées sont celles qui sans dans état suffisamment grave pour avoir le droit à un test. Pour mon petit cas, je suis sur le flanc depuis 10 jours avec tout le cocktail des symptômes du virus, mon médecin m’a diagnostiqué comme “probable”. Si j’avais eu un comportement moins responsable j’aurais pu me rendre tranquillement faire mes courses et qu’est ce qu’on m’aurait dit ? Sans test c’est de la gesticulation politicienne sans effet.


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wanou2 a écrit :



On est très bon (voir excellent) en curatif par contre en médecine préventive ou en politique de santé publique c’est pas encore ça…







Hormis les VIP, les personnes testées sont celles qui sans dans état suffisamment grave pour avoir le droit à un test. Pour mon petit cas, je suis sur le flanc depuis 10 jours avec tout le cocktail des symptômes du virus, mon médecin m’a diagnostiqué comme “probable”. Si j’avais eu un comportement moins responsable j’aurais pu me rendre tranquillement faire mes courses et qu’est ce qu’on m’aurait dit ? Sans test c’est de la gesticulation politicienne sans effet.





En me^me temps on a tellement rogné sur tous les coût que les établissement n’ont pas eu d’autre choix que de préserver au maximum le “curatif immédiat”.


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La plupart des établissement font du préventif, mais comme c’est peu ou pas financé (c’est un choix des tutelles), les direction limitent un maximum en rabotant les postes au moindre coup de vent.

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