Critique de Meta, Sarah Wynn-Williams risquerait la faillite
Le 22 septembre à 09h53
2 min
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Autrice de Careless People, A cautionary tale of power, greed and lost idealism (Flatiron Books, non traduit), l’ancienne responsable des relations publiques de Meta Sarah Wynn-Williams risque la faillite.
C’est du moins ce que rapporte Louise Haigh, une parlementaire britannique, précisant que l’ex-cadre de Facebook (devenue Meta entre temps) risque une amende de 50 000 dollars chaque fois qu’elle contrevient à une injonction obtenue par Meta lui interdisant d’évoquer son ancienne entreprise de manière négative.
Le montant aurait été inclus dans l’accord de séparation que Sarah Wynn-Williams a signé en quittant l’entreprise en 2017. Meta souligne d’ailleurs que l'ancienne diplomate l'a conclu de son plein gré.

Dans Careless People, publié en mars 2025, Sarah Wynn-Williams rapporte une série d’éléments vus et vécus au fil de ses années passées chez Meta, accusant notamment l’entreprise de travailler main dans la main avec Pékin, détaillant son manque d’attention pour les effets de ses outils sur la santé mentale des mineures, et rapportant des cas de harcèlements sexuels.
L’ouvrage indique qu’elle a été licenciée pour « mauvaises performances et comportement toxique ».
Pan Macmillan, la maison-mère de son éditeur, indique au Guardian avoir écoulé plus de 150 000 exemplaires du récit, tous formats confondus.
Face au Parlement britannique, Louise Haigh citait le cas de Wynn-Williams pour souligner l’importance de protéger les lanceurs d’alertes, dont la prise de risque pour l'intérêt public peut se traduire par de réelles difficultés financières.
Le 22 septembre à 09h53
Commentaires (13)
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Abonnez-vousLe 22/09/2025 à 10h13
Tant qu'elle respecte l'injonction (arbitrale et non judiciaire) et l'accord qu'elle a signé, elle ne risque rien.
C'est elle qui a accepté au départ le fait qu'il puisse y avoir arbitrage privé et ensuite l'accord qu'elle a signé.
Le 22/09/2025 à 10h50
Vous avez 3 heures.
Modifié le 22/09/2025 à 12h02
Elle a pu répondre aux questions du Sénat US.
Édit : il n'est pas dit qu'elle n'a pas le droit de faire ce que tu proposes à la justice ou autre entité étatique :(Autre article du Guardian en lien dans le premier).
Le 22/09/2025 à 17h06
Le 22/09/2025 à 10h24
Et en quoi est-il important de protéger une lanceuse d'alerte qui a signé de son plein gré un accord où elle n'a pas le droit de critiquer Meta ?
Le 22/09/2025 à 10h41
Et ce n'est pas une amende puisque le résultat d'un accord avec Meta suite à la décision d'arbitrage, ce sont des dommages comme c'est dit plus bas dans l'article du Gardian en lien.
Le 22/09/2025 à 12h23
Le 22/09/2025 à 12h26
Le 22/09/2025 à 12h58
Et il y a eu un effet Streisand.
Le 22/09/2025 à 11h59
Le 22/09/2025 à 12h19
Le 22/09/2025 à 15h29
Reste que dans une machine ultra-libérale avec très peu de droits pour les employés face au licenciement, ces abus sont courants.
Le 22/09/2025 à 10h55
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