Critique de Meta, Sarah Wynn-Williams risquerait la faillite

Le 22 septembre à 09h53

Le 22 septembre à 09h53

Commentaires (13)

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C'est quoi ce titre digne des sites putaclic ? (Le fait que ça soit une reprise du titre du Gardian ne change rien)

Tant qu'elle respecte l'injonction (arbitrale et non judiciaire) et l'accord qu'elle a signé, elle ne risque rien.

C'est elle qui a accepté au départ le fait qu'il puisse y avoir arbitrage privé et ensuite l'accord qu'elle a signé.
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Est-ce qu'un contrat peut t'empêcher de signaler des faits abusifs/illégaux ?

Vous avez 3 heures.
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Je ne connais pas assez la justice US pour répondre à la question, mais ce n'est pas le sujet.
Elle a pu répondre aux questions du Sénat US.

Édit : il n'est pas dit qu'elle n'a pas le droit de faire ce que tu proposes à la justice ou autre entité étatique :
The ruling says that Wynn-Williams should stop promoting the book and, to the extent she could, stop further publication. It did not order any action by the publisher.
(Autre article du Guardian en lien dans le premier).
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Les contrats, c'est comme la Loi : on a le droit de tout faire. Littéralement tout. Sauf de se faire prendre.
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Rien compris à l'article. Elle risque la faillite pour une amende 50k$ ? Ou alors c'est 50k$ pour chaque élément négatif dans le livre ? Ou 50k$ par exemplaire de livre vendu ?

Et en quoi est-il important de protéger une lanceuse d'alerte qui a signé de son plein gré un accord où elle n'a pas le droit de critiquer Meta ?
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Elle risque 50 000 $ à chaque fois qu'elle dit du mal (en public, je suppose) de Meta.
Et ce n'est pas une amende puisque le résultat d'un accord avec Meta suite à la décision d'arbitrage, ce sont des dommages comme c'est dit plus bas dans l'article du Gardian en lien.
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Et rien pour le livre ? Du coup je comprends encore moins le titre de l'article.
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Non, rien l'article du Guardian le dit explicitement :
The ruling stated Wynn-Williams should stop promoting the book and, to the extent she could, stop further publication. It did not order any action by Pan Macmillan.
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J'ajoute que le but de cette interdiction en urgence était de l'empêcher de faire de la pub pour le livre comme les auteurs le font en étant invité par exemple à des émissions TV, radio ou autre.

Et il y a eu un effet Streisand. :D
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A priori ça peut vouloir dire 50k par exemplaire vendu ? Du coup oui la faillite est envisageable.
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Non. La maison d'édition a le droit de continuer à les vendre. C'est le résultat d'une décision d'arbitrage (justice privée pour aller vite dans l'explication). Ce recours à l'arbitrage a été accepté lors de son licenciement et ne s'applique qu'à elle et Meta). L'éditeur n'est donc pas concerné par la décision puisqu'il n'a jamais accepté que la société d'arbitrage tranche un éventuel conflit avec Meta.
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Aux USA, il est fréquent de conditionner toute indemnité de départ à un accord dans le genre. Il faut aussi remarquer que Amazon s'est fait dégommer ses clauses de "non critique" par le passé (2022-2023) car jugées abusives.

Reste que dans une machine ultra-libérale avec très peu de droits pour les employés face au licenciement, ces abus sont courants.
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Face au Parlement britannique, Louise Haigh citait le cas de Wynn-Williams pour souligner l’importance de protéger les lanceurs d’alertes, dont la prise de risque pour l'intérêt public peut se traduire par de réelles difficultés financières.
hmm... il n'y avait pas un meilleur exemple que quelqu'un qui se découvre une âme de lanceuse d'alerte 8 ans après avoir été licenciée ?

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