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Boris Ravignon est le nouveau PDG de l’ADEME

Boris Ravignon est le nouveau PDG de l’ADEME

Le 27 décembre 2022 à 07h36

L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie rappelle qu’il est diplômé de l’ESSEC (1998) et de l’ENA (2002). Il remplace Arnaud Leroy. 

Il devient en 2005 conseiller technique « études et prospective » du Ministre de l’Intérieur. et rejoint le cabinet du Président de la République en 2008. Il est alors « en charge du développement durable, des transports et de l’aménagement du territoire et participera, notamment, au Grenelle de l’Environnement ».

Maire de Charleville-Mézières puis Président d’Ardenne Métropole il est élu vice-président de la Région Grand Est en 2021, « mandat dont il démissionnera début 2023 suite à sa nomination en tant que Président de l’ADEME. 

« Le rôle de l’Agence est essentiel pour mettre en place les solutions vers une société neutre en carbone et plus sobre. Je suis très fier et honoré de mettre mon énergie au service des chantiers engagés par l’ADEME pour accompagner toujours plus d’acteurs à relever le défi du climat et de la préservation des ressources », explique Boris Ravignon.

Le 27 décembre 2022 à 07h36

Commentaires (37)

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il est diplômé de l’ESSEC (1998) et de l’ENA (2002)



Avec une formation scientifique de ce niveau, on est sauvé !

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D’un autre côté ça ne peut pas rabaisser le niveau de l’ADEME :troll:
A noter qu’il semble être assez open sur la question du nucléaire, ça ne peut que faire du bien.

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fred42 a dit:


il est diplômé de l’ESSEC (1998) et de l’ENA (2002)



Avec une formation scientifique de ce niveau, on est sauvé !


Pas mieux… Encore un gestionnaire gribouille sans autre compétence que de gérer le pognon à la petite semaine, tout ce qui tue les entreprises technologiques et les états quand on place ce type de profil en dehors de leur compétence et sans vue à moyen/long terme.
C’était bien la peine de prétendre fermer l’ENA et continuer à placer ses coreligionnaires.



Le “Ravi(gnon) de la crèche” quitte son mandat car la soupe offerte est meilleure à l’ADEME, à n’en pas douter. Il n’y a bien qu’a cela que sert cette institution qui a si bien fonctionné ces dernières décennies que tant niveau consommation que production, nous sommes dans la situation actuelle.

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(reply:2111899:Akhagé)


Je trouve que l’ADEME produit d’excellents outils pour le grand public et a plutôt bonne réputation. Qu’est-ce que tu lui reproche ?

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Il me semble que l’ADEME raconte régulièrement n’importe quoi et produit des outils faux (par exemple sur l’impact du mail en termes de consommation et d’impact en CO2, etc.)

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jpagin a dit:


Je trouve que l’ADEME produit d’excellents outils pour le grand public et a plutôt bonne réputation. Qu’est-ce que tu lui reproche ?


+1 pour commencer



Personnellement, je lui reproche les énormités impardonnables sur la nouvelle méthode de certification des classes de consommation d’énergie des habitations dont les critères sont devenus débiles et sur la note concernant l’émission de CO².



Exemple 1: sur la métropole Grenobloise, le réseau de chaleur est alimenté à 80% en renouvelable et sera dans une poignée d’année à 100% renouvelable. Pourtant, la note CO² est la même qu’un réseau de chaleur à 100% en charbon. Il va falloir m’expliquer en quoi c’est équivalent.



Exemple 2: là où il était possible de prendre en compte les factures réelles d’un immeuble pour donner une indication factuelle à l’échelle d’un logement, on se contente d’un calcul totalement théorique dont les biais sont notoires.

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Qu’est ce que tu reproches au charbon ????
L’Allemagne est en train de réussir sa transition verte grâce au charbon souverain c’est donc bon pour la planète.
Enfin je crois.

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peut être car 13 à 15% du réseau est alimenté par du charbon . j’aimerai bien voir cette note CO2 qui serait comme du 100% du charbon .. car si on note le chauffage hors le réseau public , il y a encore beaucoup de chauffage à bois ce qui fait qu’en hiver 70,80% du PM2.5 est du au chauffage

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Entièrement d’accord avec toi concernant la contribution du chauffage à la pollution en particules fines mais ce n’est pas le sujet dans la note des logements. Cela mériterait sûrement une note à part entière selon moi.



Là, il s’agit simplement d’un calcul grossier qui attribue des kw.h thermiques à du CO2 en partant du principe qu’un réseau de chaleur consomme exclusivement des énergies primaires donc charbon, pétrole ou gaz. Personnellement cela me choque de la part de l’Ademe.

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n’oublie pas que dans ton réseau de chaleur, certes c’est 80% de renouvellable mais il y a une bonne part de bois brulé pour ça même si il y a des filtres nouvelles générations on est pas sur du vent , fatalement même t’es 80% sont mal noté .
Alors ils peuvent se targuer d’être “renouvelable” car le bois est sur des forets “éco-géré” et que ça repousse .. mais ça reste du bois qui brûle .



Et ailleurs pour l’électricité , à mon sens, ce n’est que des promesses marketing ton énergie 100% renouvellable à moins d’être en réseau fermé . La provenance de l’électricité provient de toute l’europe , tu consommera ton charbon.
Alors maintenant ils disent “ que nous vendons l’équivalent de ce qui est installé en éolien et solaire” , leur client doivent être coupée aussi en équivalence j’espère

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Est-ce que tu as une source sur ce point ? Si tu parles de la méthode de calcul des émissions de CO2 du bâtiment dans le cadre de la RE2020, il me semble que ce n’est pas l’ADEME qui fixe les règles, mais que les décisions sont prises au niveau du Ministère, après consultation de différents acteurs, dont l’ADEME, le CSTB, et différents acteurs.



Dans tous les cas, l’ADEME est une organisation qui compte de nombreux services différents. Discréditer l’ensemble des rapports qu’elle produit sur la base de choix ou d’erreurs qui ont été fait dans tel ou tel rapport, c’est jeter le bébé avec l’eau du bain. L’ADEME a produit et a commandité de nombreux rapports et outils de grande qualité, qui repondent aux objectifs definis de maniere scientifique et impatiale. Elle a régulièrement répondu aux critiques qui lui ont été faites, voire elle a mis à jour des rapports. Je pense que c’est une organisation qui sert vraiment l’intérêt général des français et tentant d’être le plus indépendant possible des intérêts politiques et économiques. L’excellent travail réalisé par l’ADEME sur les scénarios prospectifs à 2050 en est un bon exemple : m.youtube.com YouTube

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l’ENA, le bidule qui a été délocalisé à Strasbourg pour in fine être complètement scrappé? (ça renaîtra bien de ses cendres quelque part tel le Phénix … malheureusement).



D’ailleurs quand on regarde les 40 dernières années, après Giscard, remarquable diplômé X, ensuite on a eu le droit qu’à un florilège d’ avocats ou d’énarques par alternance:



avocat - avocat - ENA - ENA - avocat - ENA - ENA - ENA



pour présidents de la République, notamment les 2 derniers avec les résultats grandioses pour la France que l’on peut contempler actuellement…(si on a encore un peu de lumière pour l’observer…)

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pour avoir visité la ville dont il a été maire …. c’est dans un état déplorable (en meme temps c’est au milieu de nulle part) , bref rien d’encourageant

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Justement ce maire s’était porté candidat pour accueillir des EPR dans sa région sinistrée :windu:

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(reply:2111920:lechatsauvage) Le “nulle part” attire du monde…


Le Cabaret Vert 125 000 festivaliers en 2022…
Le Festival mondial des théâtres de marionnettes 150 00 visiteurs estimés, du
16 au 24 septembre 2023…

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C’est le maire la ville de mon enfance. Il n’a rien amélioré. La ville a commencé à décliner au début des années 2000. Sous son mandat,la violence a explosé. C’est un soldat de Sarko donc compatible avec Macron. Encore un parachuté à la tête d’un organisme d’état.

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A noter qu’il est nommé malgré un total d’avis majoritairement défavorables des commissions du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Ces avis défavorables sont principalement motivés par le fait que M. Ravignon à confirmé son souhait de rester maire de Charleville-Mézières et Président de l’Agglo. Soit disant qu’il est possible d’assurer ses deux fonctions en plus de la présidence de l’ADEME sur son temps libre d’après lui…

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Superman avait lui aussi fait l’ENA … ces bonhommes sont capables de tout :francais:

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Rozgann a dit:



Dans tous les cas, l’ADEME est une organisation qui compte de nombreux services différents. Discréditer l’ensemble des rapports qu’elle produit sur la base de choix ou d’erreurs qui ont été fait dans tel ou tel rapport, c’est jeter le bébé avec l’eau du bain. L’ADEME a produit et a commandité de nombreux rapports et outils de grande qualité, qui repondent aux objectifs definis de maniere scientifique et impatiale.


Le parti-pris antinucléaire n’est pas de l’impartialité.




L’excellent travail réalisé par l’ADEME sur les scénarios prospectifs à 2050 en est un bon exemple : m.youtube.com YouTube


Pire exemple possible de doigtmouillage.

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Rozgann a dit:


Est-ce que tu as une source sur ce point ? Si tu parles de la méthode de calcul des émissions de CO2 du bâtiment dans le cadre de la RE2020, il me semble que ce n’est pas l’ADEME qui fixe les règles, mais que les décisions sont prises au niveau du Ministère, après consultation de différents acteurs, dont l’ADEME, le CSTB, et différents acteurs.


Les données du CSTB permettent d’établir statistiquement les besoins en énergie en fonction des techniques mises en œuvre à la construction. Ce n’est pas le CSTB qui fourni les données pour convertir ces besoins en CO2.



A partir de là, tout part en sucette à cause des biais. En voici deux:




  • Les données du CSTB sont biaisées car les malfaçons ne sont pas prises en compte alors qu’elles engendrent souvent des consommations réelles bien plus importantes.

  • Les données utilisées par l’ADEME pour calculer la note en CO2 sont fausses quand il s’agit de chauffage urbain car elles ne prennent pas en compte les mix énergétiques réels des agglomérations.



Revenons sur le premier biais en défaveur de l’occupant:
Dans mon immeuble tout neuf, c’est mon appartement qui a servi de témoin pour toute la copropriété par le fabricant pour établir la note. Du coup, j’ai une performance énergétique à B et mes voisins ont un C car leur appartement n’a pas été directement testé.
Cela parait assez dingue d’avoir un logement RT2012 tout neuf qui n’est pas en A. Il apparaît impossible en effet d’avoir un A en immeuble sans la RT2020 qui n’existait pas au début de la construction.



Malgré cette belle note, mes fenêtres fuient de toute part et le menuisier doit bientôt passer pour 3e fois pour régler les fuites. Mon téléphone avec caméra thermique est à ce titre un bonheur pour moi et une grosse poisse pour eux. Mes voisins en on bien profité aussi.
Il s’agit de problèmes de conceptions des fenêtres selon moi vu que la jupe des joints ne fait pas contact partout et sur les deux barrières d’affilé. J’arrive par exemple à écouter ce qui ce passe dehors.



Revenons au deuxième biais en défaveur de la valeur de bien:
Voici le lien vers le mix énergétique de ma métropole: Mix énergétique métro Grenoble
On peut y voir la part importante de la combustion des ordures ménagères et la contribution de la valorisation de la chaleur issue des processus industriels.
Tout ne se passe donc pas uniquement par un remplacement des énergies primaires par de la bio masse.



On n’y trouve pas encore la contribution de la valorisation du méthane issu des digesteurs de la station d’épuration. Ce méthane, quand il n’est pas brûlé, est bien plus à effet de serre que le CO2.



Au final, la valorisation de sources variées est très vertueuse à la foi économiquement et écologiquement. Ne pas la prendre en compte est un non sens total.

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J’ai bien compris ce que tu critiques et je suis d’accord que c’est un problème. La question que je pose, c’est de savoir dans quelle mesure c’est bien la faute de l’ADEME. Tu ne m’as pas fourni de source qui atteste que c’est l’ADEME qui est responsable de définir la valeur de l’empreinte carbone du chauffage urbain à utiliser dans la RE2020.



Si j’en crois la valeur de la Base Carbone, cogérée par l’ADEME, il y a bien une valeur spécifique pour le réseau de chaleur de Grenoble, qui tient compte du taux d’énergies renouvelables et de récupération de 77,7% ( https://bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?reseau_de_chaleur.htm ). Si c’est bien vrai que cette valeur n’est pas utilisée par la RE2020, je doute fort que ce soit un choix de l’ADEME…

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Les arrêtés ne sont pas des deux ex machina. L’Ademe est responsable de ses publications mais aussi de son expertise auprès des cabinets ministeriels.



Cela devrait tomber sous le sens mais par corrolaire, une quelconque règlementation obéit à des usages dont la représentation (et ses frais) n’excède pas les parties prenantes.



On pouvait aussi faire appliquer par les mêmes moyens de droit les normes ISO sans prétendre à sauver le beignet déguisé en chantre de l’écologie mondiale car, putatif, nous sommes la tome et l’oméga trois.

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Elwyns a dit:


n’oublie pas que dans ton réseau de chaleur, certes c’est 80% de renouvellable mais il y a une bonne part de bois brulé pour ça même si il y a des filtres nouvelles générations on est pas sur du vent , fatalement même t’es 80% sont mal noté . Alors ils peuvent se targuer d’être “renouvelable” car le bois est sur des forets “éco-géré” et que ça repousse .. mais ça reste du bois qui brûle .


Là encore, tu argumente sur les particules alors que le seul et unique sujet de la notation annexe du DPE est l’émission de CO2. Le simple fait de ne pas utiliser de sources carbonées fossiles suffit à en faire une source neutre de ce seul point de vue car la pousse du bois compense totalement le CO2 émis.



Pour la prise en compte la problématique des particules, il faudrait une autre note à part. Ce serait l’occasion d’interdire l’utilisation des cheminées à foyer ouvert. Si j’en crois mon nez, il y en a encore beaucoup trop dans mon coin…




Elwyns a dit:


Et ailleurs pour l’électricité , à mon sens, ce n’est que des promesses marketing ton énergie 100% renouvellable à moins d’être en réseau fermé . La provenance de l’électricité provient de toute l’europe , tu consommera ton charbon. Alors maintenant ils disent “ que nous vendons l’équivalent de ce qui est installé en éolien et solaire” , leur client doivent être coupée aussi en équivalence j’espère


Un électron n’a pas d’odeur :D J’aimerai bien que les clients de ces escrologistes aient leur électricité coupée dès lors que la production renouvelable ne suffit plus à assurer leur consommation. Ce serait l’occasion de rigoler un peu :yes:

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Concernant le réseau de chaleur de Grenoble, dans les ~80% il y a aussi une bonne partie de déchets revalorisés.
Quand aux énergies renouvelables, les machines qui permettent de traiter le bois sont encore loin de tourner avec des énergies renouvelables.



Bref ça reste largement mieux que du gaz ou du charbon mais le neutre en co2 j’y crois pas trop.

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wanou a dit:


Un électron n’a pas d’odeur :D


Ouais, j’aimerai que tu sois là quand un frelon asiatique se fait traverser d’un flux d’électrons pendant plusieurs secondes avec ma lampe de boucher.
Un petit nuage sort quand l’eau s’est évaporé, ça reste bien dans les narines pendant 1/4h après…
:pet:

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Le frelon asiatique a-t-suivi la bonne intégrale de parcours avant son effondrement ? :D

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Notre champion ici ..
Non c’est une blague, ce mec est une blague . .

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jpagin a dit:


Je trouve que l’ADEME produit d’excellents outils pour le grand public et a plutôt bonne réputation. Qu’est-ce que tu lui reproche ?


Au hasard :




  • Ses stats pétées sur les émissions du numérique ou même sur la consommation d’éponges par les foyers français, qui montre non seulement une incapacité à trouver et exploiter des sources de qualité, mais aussi simplement à réfléchir 2 minutes à des notions de base d’ordre de grandeur pour se dire “attends il est bizarre notre chiffre, là, faudrait vérifier que ça tient debout” ?

  • Son prisme anti-nucléaire et pro-EnR et les rapports prospectifs complètement cons qui en découlent, avec des valeurs en entrée parfaitement irréalistes, qui avaient aucun autre but que d’obtenir des données en sortie qui permettaient de prétendre dire “si si, 100% EnR ça passe”, quand très clairement ça ne passait pas ?

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Ô gloire.



Les chiffres de l’Ademe devenant maintenant l’argument d’autorité passe partout on ne s’étonnera donc pas d’avoir confondu la tranchée avec le sentier du chateau de Versailles.



À moins que… :francais:

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wanou a dit:



A partir de là, tout part en sucette à cause des biais. En voici deux:




  • Les données du CSTB sont biaisées car les malfaçons ne sont pas prises en compte alors qu’elles engendrent souvent des consommations réelles bien plus importantes.


Le CSTB propage les fake news des industriels. Exemple : la pose en rénovation de sur-fenêtres (techniquement palant)
C’est le même problème de copinage qu’avec l’automobile.




Revenons sur le premier biais en défaveur de l’occupant: Dans mon immeuble tout neuf, c’est mon appartement qui a servi de témoin pour toute la copropriété par le fabricant pour établir la note. Du coup, j’ai une performance énergétique à B et mes voisins ont un C car leur appartement n’a pas été directement testé. Cela parait assez dingue d’avoir un logement RT2012 tout neuf qui n’est pas en A.


Ben non.
Ce qui est dingue c’est la somme de compromis stupides car déjà intégrés à la Thbce (méthode de calcul) sur laquelle l’Ademe et autres sacheurs publics interprètent ce qui les arrangent en fonction du sens du vent.




Au final, la valorisation de sources variées est très vertueuse à la foi économiquement et écologiquement. Ne pas la prendre en compte est un non sens total.


Exemple de ce que je souligne ci-dessus.

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v1nce a dit:


Le parti-pris antinucléaire n’est pas de l’impartialité.



Pire exemple possible de doigtmouillage.


Les scénarios prospectifs ne visent pas à décrire le futur, mais à décrire un éventail de futurs possibles, avec plusieurs scénarios cohérents qui respectent un certain nombre de contraintes. J’ai pris cet exemple justement parce qu’il utilise 4 visions possibles de l’avenir, chacune avec sa philosophie. Tu noteras que le nucléaire est toujours présents en 2050 dans tous les scénarios, et que 2 des 4 prévoient la construction de nouveaux réacteurs d’ici 2050. On a vu pire comme partis-pris antinucléaires !

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Rozgann a dit:


Les scénarios prospectifs ne visent pas à décrire le futur, mais à décrire un éventail de futurs possibles, avec plusieurs scénarios cohérents


Cohérents ? C’est tout juste s’il n’y a pas des licornes et des bisounours. C’est honteux que les médias ne se soient pas penchés sur cette soi-disant cohérence.




qui respectent un certain nombre de contraintes. J’ai pris cet exemple justement parce qu’il utilise 4 visions possibles de l’avenir, chacune avec sa philosophie. Tu noteras que le nucléaire est toujours présents en 2050 dans tous les scénarios, et que 2 des 4 prévoient la construction de nouveaux réacteurs d’ici 2050. On a vu pire comme partis-pris antinucléaires !


Comme c’est de la fiction (je ne mets même pas ‘science’ devant) c’est vrai que ce n’est pas grave. Ce qui serait grave ce serait de prendre des décisions politiques à partir de ‘ca’. Heureusement on en est loin. 2 mandats et on ne comprend toujours pas la ‘strategie’ du premier des Français.

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v1nce a dit:


Cohérents ? C’est tout juste s’il n’y a pas des licornes et des bisounours. C’est honteux que les médias ne se soient pas penchés sur cette soi-disant cohérence.


Les médias sont pour la plupart incapables d’analyser ce genre de documents.



Même ici où il devrait y avoir un peu de compétence si ce n’est en science au moins en mathématiques chez 2 des journalistes du site, on arrive à nous pondre un article putaclic à partir d’un article non relu par des pairs.



Cet article me semble plein de biais.




  1. comme on n’a pas de wattmètre assez précis, on va calculer l’énergie consommée en supposant que c’est le CPU des ordinateurs qui va afficher les pubs (ce qui est évidement faux dès que l’on a de la vidéo qui sera jouée par la carte graphique). Il ne leur est pas venu à l’idée de faire jouer la pub suffisamment de fois (en parallèle et/ou en série pour rendre la mesure réelle possible).
    Une autre possibilité est de mesurer la consommation en vidant la batterie d’un portable en répétant leur mesure d’une part en affichant des pages vides et d’autre part en affichant les pubs.
    Connaissant la capacité énergétique de la batterie, cela permet au moins de vérifier que leur calculateur est bon. En plus, ça permettrait de faire la mesure sur smartphone (voir plus bas : ils n’on rien calculé pour eux)

  2. la “mesure” se fait uniquement sur des PC portables ou non (Linux et Windows) et sur un mac portable. Comme dans la vraie vie, presque personne n’utilise Linux, ces mesures ne servent pas à grand chose.

  3. on utilise un mode opératoire qui n’a pas l’air de tenir compte du fait qu’après un premier usage, on a des choses en cache (navigateur, pubs ou je ne sais quoi d’autre). Par expérience, ça peut fausser beaucoup les mesures.

  4. Comme il y a des différences fortes entre les machines, en particulier entre les portables et les fixes, on va mesurer uniquement l’augmentation de consommation due à la pub. Et ça tombe bien, comme on n’a pas d’outils pour mesurer sur les mobiles, on va probablement appliquer le même coefficient d’augmentation de consommation d’énergie pour eux.

  5. On va ensuite s’appuyer sur des chiffres qualifiés dans leur papier sans preuve scientifique de nombre de publicités vues par personne et par jour.

  6. en fait, on va quand même utiliser les chiffres “mesurés” sur PC ou Mac pour estimer la consommation d’une pub, alors que l’augmentation forte du nombre de pubs vues par jour est probablement due aux smartphones (et tablettes).

  7. on multiplie donc la conso d’une pub (estimée sur PC mais vue plutôt sur smartphone) par 4000 à 10000 pubs par jour et par personne multiplié par 55 % de pubs numériques (supposition de leur part encore !) et on multiplie le tout par 5 milliards d’habitants qui ont accès à internet (comme s’ils avaient tous la même utilisation et consommation de pub !) pour obtenir un chiffre qui reste finalement petit par rapport à la consommation globale d’énergie) même si complètement faux.



Et ça finit par :
In any case, even if we consider the number of ads displayed to a user to be 10 times lower, the rendering of online advertisements would still consume a total energy compared to small countries like Rwanda (0,3 billion kWh), Malta (2,5 billion kWh), or Kenya (8,2 billion kWh)



Donc, s’ils se sont trompés d’un facteur 10, il ne faut plus comparer au Luxembourg, la Belgique ou à la Suède mais au Rwanda, à Malte ou au Kenya !



En plus, ils disent qu’ils pensent que la pub consomme plus côté réseau que côté terminal, mais ils n’estiment que le côté terminal !



Je n’ai fait qu’une lecture rapide et une critique tout aussi rapide, mais je trouve dommage de s’appuyer sur ça pour faire un titre disant “L’affichage des pubs en ligne consomme énormément d’énergie”.
En l’absence de revue par des pairs, j’aurais tout simplement ignoré ce papier en l’état en attendant qu’il soit validé.

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:inpactitude:

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Rozgann a dit:


J’ai bien compris ce que tu critiques et je suis d’accord que c’est un problème. La question que je pose, c’est de savoir dans quelle mesure c’est bien la faute de l’ADEME. Tu ne m’as pas fourni de source qui atteste que c’est l’ADEME qui est responsable de définir la valeur de l’empreinte carbone du chauffage urbain à utiliser dans la RE2020.


Je ne parlais pas de la réglementation thermique 2020 car elle ne s’applique pas aux cas que j’ai cités qui étaient respectivement RT2005 et RT2012. Je parlais du DPE dont l’ADEME a considérablement modifié le calcul en y introduisant de gros biais là où l’intention première était tout à fait louable.




Rozgann a dit:


Si j’en crois la valeur de la Base Carbone, cogérée par l’ADEME, il y a bien une valeur spécifique pour le réseau de chaleur de Grenoble, qui tient compte du taux d’énergies renouvelables et de récupération de 77,7% ( https://bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?reseau_de_chaleur.htm ). Si c’est bien vrai que cette valeur n’est pas utilisée par la RE2020, je doute fort que ce soit un choix de l’ADEME…


Merci pour le fichier, c’est très intéressant. Le % de renouvelable est effectivement pris en compte.
Pas contre, je ne digère toujours pas la note de C pour un bâtiment RT2005 alimenté en chauffage urbain dont la chaleur est produite. Pour moi, cela mérite un A vu le niveau ou au pire u B.



On ne me fera jamais avaler que le chauffage urbain puisse être moins propre que les cheminées qui pullulent dans mon coin avec leur fumées pleines de particules et d’imbrûlé ou qu’une chaudière au gaz. Le simple fait que leur calculs donnent cela implique forcément un discrédit de tous leurs calculs, de ma part.



C’est exactement comme pour la sécurité routière qui ne jure que par la vitesse et qui n’a plus aucune valeur à mes yeux.

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fred42 a dit:



Je n’ai fait qu’une lecture rapide et une critique tout aussi rapide, mais je trouve dommage de s’appuyer sur ça pour faire un titre disant “L’affichage des pubs en ligne consomme énormément d’énergie”. En l’absence de revue par des pairs, j’aurais tout simplement ignoré ce papier en l’état en attendant qu’il soit validé.


On s’autorise à penser. Parfois ce n’est pas si vain qu’il n’y parait dans le cas présent.



La bonne question c’est : quelle méthode pour distinguer le vrai du faux. Là dessus ton point 7 est pas clair :




on multiplie donc la conso d’une pub (estimée sur PC mais vue plutôt sur smartphone) par 4000 à 10000 pubs par jour et par personne multiplié par 55 % de pubs numériques (supposition de leur part encore !)


Ces 55% ne sont pas un artefact à mon sens, ils revoient au cycle de Carnot mais c’est en effet mal formulé soit par eux, soit car ce n’est pas suffisament remis dans le contexte conventionnel d’évaluation de l’énergie (les Watts ne sont pas l’unité internationnale, il faut à chaque fois préciser si on parle de taux (aka puissance) ou de stock (aka masse)).

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wanou a dit:


Je ne parlais pas de la réglementation thermique 2020 car elle ne s’applique pas aux cas que j’ai cités qui étaient respectivement RT2005 et RT2012. Je parlais du DPE dont l’ADEME a considérablement modifié le calcul en y introduisant de gros biais là où l’intention première était tout à fait louable.


Je n’arrive pas à retrouver le document mais sur le site des stats publiques il y a un rapport bilan sur les DPE qui se conclue par le triste constat que la pertinence de la fin de distribution (ô la gaussienne) est nulle à partir de la classe D.




Merci pour le fichier, c’est très intéressant. Le % de renouvelable est effectivement pris en compte. Pas contre, je ne digère toujours pas la note de C pour un bâtiment RT2005 alimenté en chauffage urbain dont la chaleur est produite. Pour moi, cela mérite un A vu le niveau ou au pire u B.


Un chauffage urbain a nécessairement une source chaude kézapélerio « primaire ».
Diviser par deux au motif qu’il y a un second cycle thermodynamique est juste de bon sens bien que restreint comme je le mentionnais.



La RT2005 n’est pas acceptable du reste : cela fait au bas mot 40 ans qu’on sait descendre à 100kWhep/m2/an et non 180kWhef/m2/an pour s’arranger entre téléologistes de bon comptes au nom tantôt de la sauvegarde du patrimoine ou plus certainement de la face pour avoir un jour projeté un confortavle attentat aux mensualités bancaires de prêt, remplacées, par une facture libellée en kilowattsheures.



Aussi, si à la fin c’est classe C ce n’est pas anormal.
Ce qui est en revanche vrai c’est que depuis la réforme des pseudo études thermiques (aka DPE donc) il y a un carré magique qui corrèle en effet CO2 et consommation.
Encore un truc à la Ricardo pour celles et ceux ayant compris d’où vient le combustible de la bagnole qui-va-dans-le-mur.




On ne me fera jamais avaler que le chauffage urbain puisse être moins propre que les cheminées qui pullulent dans mon coin avec leur fumées pleines de particules et d’imbrûlé ou qu’une chaudière au gaz. Le simple fait que leur calculs donnent cela implique forcément un discrédit de tous leurs calculs, de ma part.


Ne pas confondre fumées et CO2. Les diesels en sont le bon exemple…




C’est exactement comme pour la sécurité routière qui ne jure que par la vitesse et qui n’a plus aucune valeur à mes yeux.


Là dessus on est d’accord. Mais donc on dérape… ^^

Boris Ravignon est le nouveau PDG de l’ADEME

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