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« Batterygate » : Apple accepte de payer 113 millions de dollars supplémentaires

« Batterygate » : Apple accepte de payer 113 millions de dollars supplémentaires

Le 19 novembre 2020 à 09h49

Cette somme sera versée dans le cadre du procès mené par 34 États américains, avec en tête l’Arizona, l’Arkansas et l’Indiana. La firme a été condamnée pour avoir caché des informations sur les limitations de batterie dans ses anciens iPhone.

C’est la deuxième fois cette année qu’Apple accepte de régler cette « ancienne » affaire aux États-Unis. L’entreprise avait versé 500 millions de dollars au printemps à la suite d’un recours collectif. Un peu plus tôt, elle avait accepté de payer 25 millions d’euros à la DGCCRF en France.

Les origines du « Batterygate » remontent à 2017. Le public découvrait qu’Apple ralentissait volontairement les iPhone quand la batterie était dans un état dégradé. Une explication a vite émergé : il fallait encourager coûte que coûte les clients à acheter de nouvelles batteries, voire de nouveaux iPhone.

La vérité était plus technique. Une batterie dégradée n’est plus en mesure de fournir toute son énergie, notamment lors des pics de consommation. 

Plutôt que de faire face à des plantages, voire des redémarrages subits du téléphone, Apple avait préféré lisser la consommation de son SoC pour qu’il ne puisse plus entrainer des pics de consommation. Avec pour conséquence une limitation de sa fréquence, donc de ses performances.

Malheureusement, la firme ne s’est pas donné la peine de communiquer à ce sujet. Ce n’est qu’après le scandale provoqué par la découverte que la fiche technique correspondante a été publiée, et que les Réglages ont été mis à jour. 

Depuis, on peut aller vérifier soi-même l’état de la batterie, dans la section correspondante. Apple considère qu’au-delà de 80 %, tout va bien. En-deçà, un message préviendra l’utilisateur qu’il est temps de changer sa batterie. 

Ces 80 % correspondent en effet au pourcentage d’énergie maximale que la batterie est encore capable de délivrer. Elle ne peut donc plus faire face aux besoins complets du SoC. Le comportement par défaut est alors un ralentissement de la puce, ce que l’utilisateur peut désactiver, tout en étant prévenu des risques.

Le 19 novembre 2020 à 09h49

Commentaires (3)

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Pour une fois ce n’est pas une affaire de RTFM mais de WTFM pour Apple. :windu:

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Ayant vécu de tels plantages sur Lumia 640, la solution d’Apple est clairement bonne… Mais le désir de tout cacher au lieu d’annoncer de but en blanc une solution à un problème qui touche tous les téléphones ça par contre… C’est d’une connerie abyssale.

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