La société voulait faire le ménage dans les applications utilisant cette API pour d'autres fonctions que l'accessibilité. Elle souhaitait sans doute bien faire, l'interface étant parfois détournée pour servir des objectifs moins nobles.
Cette API est cependant utilisée aussi pour d'autres raisons, par exemple pour permettre à des applications de s'interfacer avec d'autres, comme le font souvent les gestionnaires de mots de passe. Il existe bien des API pour ces cas de figure, mais elles se trouvent uniquement dans Oreo, limité à 0,3 % des appareils Android pour l'instant.
Google a donc décidé de repousser de 30 jours sa décision. Dans l'intervalle, la société va réfléchir à la meilleure manière de procéder. Elle invite les développeurs, via email, à leurs signaler leurs usages « responsables et innovants » de l'API Accessibilité. En clair, des utilisations légitimes sans pour autant qu'elles touchent à l'accessibilité proprement dite.
Rendez-vous donc en janvier pour connaître la décision de Google. Il est probable que la firme se rende compte entre temps qu'il est difficile de changer de tels usages en un coup de cuillère à pot, particulièrement quand il s'agit d'une API utilisée depuis des années. Surtout quand aucune solution réellement disponible n'est proposée en échange.
Commentaires (0)