AIR-MT : 3 millions d’euros pour des vaccins ARN « innovants » grâce à l’IA
Le 11 mars à 08h02
2 min
IA et algorithmes
IA
L’Inserm vient de donner des détails sur son programme Impact Santé, financé par France 2030 avec 30 millions d’euros. Le but ? « Détecter en amont les recherches qui pourraient générer des innovations de rupture et à fort impact ».
L'Institut national de la santé et de la recherche médicale a sélectionné quinze projets, dont AIR-MT de Bruno Canard, directeur de recherche au CNRS (laboratoire Architecture et fonction des macromolécules biologiques). C’est un des neuf projets d’accélération, qui ont quasiment tous eu 3 millions d’euros. Il y a aussi six projets d’exploration, avec 150 000 euros à chaque fois.
Si nous parlons d’AIR-MT, c’est que le projet a un pied dans le numérique et l’IA plus particulièrement. En effet, son ambition générale : « développer des méthyltransférases d’ARN (RMTases) via l’IA pour stabiliser et optimiser les ARN messagers (ARNm), ouvrant la voie à des applications révolutionnaires en biologie médicale et biothérapies ».
Autre présentation plus détaillée dans ce document : « Tirer parti des immenses possibilités des ARNm en maîtrisant leur modification (méthodes de « réécriture ») et en surveillant leurs effets (systèmes de « lecture »), pour concevoir des vaccins et thérapeutiques ARN innovants ».
L'ARN messager a notamment été utilisé pour des vaccins contre la Covid-19. L’Inserm a pour rappel publié un article sur le fonctionnement des vaccins à ARNm.

Le 11 mars à 08h02
Commentaires (7)
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Abonnez-vousLe 11/03/2025 à 10h31
Ca sent le bingo des mots (inclure IA) afin d'avoir un financement...
Le 11/03/2025 à 10h53
Elle a permis d'obtenir rapidement les vaccins contre la Covid-19. Voir ici et là.
Ça n'a rien à voir avec l'IA Générative et je trouve dommage que le lien vers Next mis en avant au début de la brève parle justement d'IA générative. Il induit des pensées comme la tienne.
Le 11/03/2025 à 11h30
Il faut que je me corrige aussi le biais
IA ne vaut pas forcement dire IA générative
Le 11/03/2025 à 13h31
Le 11/03/2025 à 11h18
Pour faire simple : ils cherchent à faire en sorte que l'ARN ne se fasse pas trop vite "recycler" et qu'il soit quand même traduit en protéine. Et pour ce faire, il faut correctement méthyler (une modification assez courante de la molécule) le brin d'ARN par une enzyme (méthyltransférases) idoine afin de signaler qu'il ne faut pas la dégrader et qu'il faut au contraire la lire/traduire.
Le 11/03/2025 à 12h22
Tout ce que j'espère, c'est qu'on ne servira pas de cobayes et que les essais se feront en suivant les règles élémentaires de prudence normalement en vigueur, sans passe droit comme on l'a vu récemment, avec les conséquences que ça a eu sur la vie de certaines personnes et les multiplications anormales de certaines protéines là où elles ne devraient plus être...
Le 11/03/2025 à 13h31
Ici, ils injectent des ARN qui seront traduits en protéines par nos cellules avant d'être assez vite recyclé (éliminé). Les protéines, quant à elles, ne sont pas non plus illimitées dans le temps et finiront aussi par être dégradé.
Dans le cadre d'un vaccin à ARN, on insère un ARN qui code pour une protéine du virus, on le fait produire par les cellules. Étant des protéines qui ne ressemblent à rien à ce que tes cellules produisent en temps normal, ça va exciter le système immunitaire et du coup l'entrainer à reconnaitre ces protéines.
L'édition génétique, c'est un tout autre problème.