5G : la Nouvelle-Zélande ne veut pas de Huawei
Le 30 novembre 2018 à 09h27
2 min
Société numérique
Société
Après l'Australie et les États-Unis, c'est un nouveau camouflet pour le fabricant chinois. Invoquant des « risques significatifs pour la sécurité nationale », le Bureau de la sécurité des communications du gouvernement (GCSB) impose à l'opérateur historique Spark de ne pas se fournir chez Huawei, comme l'explique Les Echos.
Pour rappel, les États-Unis ont mis en garde leurs alliés contre les équipementiers chinois (Huawei et ZTE) pour le déploiement de la 5G. Des accusations infondées pour Huawei. Le gouvernement néo-zélandais affirme que sa décision n'a rien à voir: « Aucun avis n'a été transmis au GCSB par l'Australie, par les États-Unis ou autres, quant aux décisions qu'il doit prendre », indiquent des officiels repris par l'AFP.
« Il ne s'agit pas du pays, et même pas particulièrement de l'entreprise. Il s'agit de la technologie qui est proposée », précise le ministre de la Justice néo-zélandaise Andrew Little.
Pour rappel, la France reste prudente, mais n'a pour le moment pas « de raisons suffisantes pour justifier une interdiction totale ».
Enfin, signalons que les États-Unis, l'Australie et la Nouvelle-Zélande soit trois des cinq membres de l'alliance Five Eyes sur le renseignement. De quoi se demander si les prochains pays à refuser Huawei pour certains équipements ne seront pas le Canada et le Royaume-Uni.
Le 30 novembre 2018 à 09h27
Commentaires (5)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 30/11/2018 à 10h53
“Enfin, signalons que les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande soit trois des cinq membres de l’alliance Five Eyes sur le renseignement.”
Heuu, vous signalez… Quoi ?
Il manquerait pas juste la fin de la phrase ?
Le 30/11/2018 à 12h22
C’est quand même hypocrite tout ça : les américains mettent officiellement des espions dans les processeurs, mais tout va bien. Un chinois est suspecté d’espionnage, et hop, c’est inadmissible :-p
Le 30/11/2018 à 13h17
Le 30/11/2018 à 14h12
Le 30/11/2018 à 14h46
la prochaine fois je mettrai un astérisque ou un renvoi en bas de page sans me limiter à l’italique avec les guillemets pour indiquer que le terme est à prendre avec des pincettes " />