#Le brief du 29 novembre 2024

Rapide tour d’horizon du Wi-Fi 7 dans les box des FAI

Le 29 novembre 2024 à 14h10

Au début de l’année, Free sautait le pas du Wi-Fi 7 avec sa nouvelle Freebox Ultra. La Wi-Fi Alliance avait finalisée sa norme quelques jours auparavant. Depuis, la Freebox Pop est aussi passée au Wi-Fi 7 pour les clients fibre, mais les autres FAI restent au Wi-Fi 6E dans le meilleur des cas.

Livebox 7 Essential avec Wi-Fi 7 en 2025

Les choses sont en train de bouger. « Orange Roumanie va pouvoir déployer le Wi-Fi 7 sur les box de son parc clients équipé d'une Livebox 7 Essential dès 2025 », explique le FAI. Cela passera par une mise à jour logicielle pour installer le nouveau système prpl (à prononcer Purple) actuellement en développement. Aucun calendrier n’est précisé pour les autres pays et la France.

Teasing loupé d’une Bbox avec Wi-Fi 7

Chez Bouygues Telecom, il faut se tourner vers Benoit Torloting (directeur général du FAI) pour voir un teasing sur X, il y a quelques jours d’une nouvelle box. Teasing rapidement tombé à l’eau, toujours sur le réseau social où plusieurs clients ont partagé des photos de la nouvelle box qu’ils ont déjà reçue avec un abonnement Ultym.

Passons sur son look surprenant avec son écran au milieu et sa position verticale pour nous rendre sur la principale nouveauté : du Wi-Fi 7. Pour le reste, elle possède deux ports Ethernet à 1 Gb/s et un autre en 10 Gb/s. Faute de communication de la part de l’opérateur, nous n’avons pas plus de détails pour l’instant.

Déjà des box Altice en Wi-Fi 7, à quand une annonce ?

Terminons avec un mot sur SFR. Sans aucune surprise, le FAI planche aussi sur le sujet. Il suffit d’une recherche pour trouver plusieurs résultats avec une Box Altice équipée de Wi-Fi 7. Rien n’a pour le moment été annoncé officiellement pour la France. La marque au carré rouge est bien occupée en ce moment avec la fuite massive de ses clients et sa dette tout aussi massive.

Le 29 novembre 2024 à 14h10

Rapide tour d’horizon du Wi-Fi 7 dans les box des FAI

  • Livebox 7 Essential avec Wi-Fi 7 en 2025

  • Teasing loupé d’une Bbox avec Wi-Fi 7

  • Déjà des box Altice en Wi-Fi 7, à quand une annonce ?

Le Canada poursuit Google pour abus de position dominante sur la publicité en ligne

Le 29 novembre 2024 à 10h56

Le Bureau de la concurrence canadien annonce l'ouverture d'une action en justice contre Google. Déposées devant le tribunal de la concurrence, les poursuites concernent un comportement anticoncurrentiel sur le marché de la publicité en ligne.

L'autorité canadienne affirme avoir constaté, après enquête approfondie, plusieurs pratiques qui relevaient de l'abus de position dominante. Elle estime notamment que Google a « illégalement lié ses différents outils de technologie publicitaire afin de maintenir sa position dominante sur le marché ».

L'autorité reproche également à Google d'avoir capitalisé sur cette position pour fausser la dynamique du marché, en donnant à ses propres outils un accès préférentiel à l’inventaire publicitaire, mais aussi en « prenant des marges négatives dans certaines circonstances pour désavantager ses rivaux ». Elle accuse enfin Google d'avoir fait pression sur ses clients éditeurs, en leur « dictant les conditions » dans lesquelles ces derniers pouvaient travailler avec des outils publicitaires concurrents.

Håkan Dahlström (CC 2.0)

Le Bureau de la concurrence exige une sanction pécuniaire et l'interdiction de ces pratiques, qu'il qualifie d'anticoncurrentielles. Il va aussi plus loin, en exigeant que Google « vende deux de ses outils de technologie publicitaire » : le serveur publicitaire pour les éditeurs DFP (Doubleclick For Publishers, devenu Google Ad Manager) et la place de marché dédiée à la publicité programmatique Google Ad Exchange (Adx).

Google a sans surprise récusé ces accusations, se disant prête à plaider sa cause devant le tribunal. Selon son porte-parole, Dan Taylor, vice-président en charge des publicités à l'échelle mondiale, la plainte « ne tient pas compte de la concurrence intense où les acheteurs et les vendeurs d'annonces ont l'embarras du choix ».

« Google détient une part de marché estimée à 90 % dans les serveurs publicitaires pour éditeurs, à 70 % dans les réseaux pour annonceurs, à 60 % dans les plateformes côté demande et à 50 % dans les plateformes d’échanges publicitaires », estime pour sa part le Bureau de la concurrence.

Le Canada, qui avait déjà enquêté sur les pratiques de Google en matière de publicité entre 2013 et 2016 – sans condamnation – rejoint les États-Unis et le Royaume-Uni qui ont, eux aussi, engagé des poursuites à l'encontre du moteur de recherche.

Le 29 novembre 2024 à 10h56

Le Canada poursuit Google pour abus de position dominante sur la publicité en ligne

Le Conseil constitutionnel se penche sur les éventuelles conséquences de l’IA sur ses travaux

Le 29 novembre 2024 à 08h32

Dans un communiqué, le Conseil constitutionnel annonce mettre en place un « schéma stratégique » autour de l'intelligence artificielle.

Une entrée du Conseil constitutionnel
CC Babyaimeesmom

En termes moins administratifs, l'institution va réfléchir aux conséquences de l'arrivée massive de l'IA générative sur le droit, et particulièrement sur les tâches qui lui incombent.

Il se donne cinq axes à explorer :

  • structuration d’une veille sur les progrès de l’IA susceptibles d’intéresser directement le fonctionnement du Conseil constitutionnel,
  • déploiement d’une démarche interne continue de sensibilisation et de formation à l’IA,
  • structuration d’une démarche partenariale avec la recherche en IA,
  • expérimentation d’un premier axe de travail appliqué dans la gestion administrative du Conseil
  • et processus interne de révision annuelle de la stratégie adoptée ce jour.

Le 29 novembre 2024 à 08h32

Le Conseil constitutionnel se penche sur les éventuelles conséquences de l’IA sur ses travaux

Fermer