Ping-pong entre la FAA et SpaceX avant l’autorisation du deuxième lancement de Starship
Under pressure
Le 11 septembre 2023 à 08h40
6 min
Sciences et espace
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Alors qu'Elon Musk annonçait mercredi 6 septembre que Starship était prêt à décoller, la FAA interdit son lancement tant que SpaceX ne se conforme pas aux exigences réglementaires. Après une passe d’armes entre la FAA et Elon Musk, le ciel se dégage un peu.
Le lanceur Starship est pour rappel composé de deux étages : Super Heavy en bas et Starship en haut (qui est aussi le nom de la fusée dans son ensemble). Le premier étage a déjà réalisé plusieurs vols de tests (avec un bon nombre d’échecs au début). Le premier décollage de l’ensemble s’est déroulé en avril et soldé par un échec (avec une explosion) après trois minutes de vol.
Sur X, anciennement nommé Twitter, le PDG de SpaceX annonçait mercredi 6 septembre que « Starship est prêt à être lancé, en attente de l'approbation de la licence de la FAA ». Et l'entreprise présentait en vidéo les préparatifs à ce lancement.
Mais cette approbation est conditionnée à des changements dans les conditions de lancement du lanceur de l'entreprise américaine. En effet, même si les trois minutes de vol de la fusée lors du premier lancement avaient été applaudies par les ingénieurs de SpaceX, celui-ci fut un échec et les dégâts causés sur l'environnement avaient poussé des associations environnementales à attaquer l'autorisation de lancement.
Ce n'était d'ailleurs pas SpaceX qui était visée, mais la FAA, accusée de « ne pas avoir pleinement analysé et atténué les dommages environnementaux résultant du programme de lancement de SpaceX Starship/Super Heavy à Boca Chica ». Pourtant, avant le premier lancement de Starship, la FAA avait repoussé à plusieurs reprises son verdict, pour finalement demander à SpaceX de mettre en place pas moins de 75 actions afin de réduire l’impact environnemental.
- Starship : la FAA demande à SpaceX d'apporter des modifications à son site de Boca Chica au Texas
- Starship : des associations environnementales attaquent en justice l’autorisation de décollage
Cette fois, malgré la pression émise par Elon Musk, l'autorité n'a pas l'air de vouloir laisser partir le lanceur spatial super-lourd de SpaceX sans avoir bouclé son enquête ni être sûre que la préparation du vol est conforme à ses exigences.
Enquête encore ouverte
Questionnée jeudi 7 septembre par Arstechnica sur la progression de l'approbation, l'agence a expliqué que « l'enquête sur l'accident du Starship de SpaceX reste ouverte », ce qui n'annonçait pas une décision rapide de sa part. Elle rajoute que « la FAA n'autorisera pas de nouveau lancement de Starship tant que SpaceX n'aura pas mis en œuvre les mesures correctives identifiées lors de l'enquête sur l'accident et n'aura pas démontré qu'elle respecte toutes les exigences réglementaires du processus de modification de la licence ».
L'autorité ne précisait par contre pas publiquement quelles actions de corrections elle attend de la part de SpaceX pour donner son feu vert. Vendredi 8 septembre au soir, elle a publié un communiqué indiquant la fin de son enquête sur l'accident de Starship. L'autorité précise que « la clôture de l'enquête sur l'accident ne signifie pas une reprise immédiate des lancements de Starship à Boca Chica ».
La FAA explique dans la lettre [PDF] qu'elle a adressée jeudi 7 septembre à SpaceX sur le sujet que « le rapport final d'enquête sur l'accident a cité un total de soixante-trois (63) mesures correctives à mettre en œuvre par SpaceX ».
Cette liste demande, entre autres, de revoir la conception matérielle de la fusée pour éviter les fuites et les feux, la conception du pas de tir pour augmenter sa robustesse et intégrer des examens supplémentaires dans son processus de conception, mais aussi de procéder à des analyses et essais supplémentaires sur les différents modules de Starship essentiels pour la sécurité, « notamment le système de sécurité de vol autonome (Autonomous Flight Safety System, AFSS) ».
Dimanche 10 septembre, Elon Musk répliquait en publiant sur X, anciennement Twitter, cette liste de 63 critères et en félicitant SpaceX « pour avoir complété et documenté les 57 éléments requis par la FAA pour le deuxième vol de Starship ! ». Dans ce tweet, il précise que les six éléments restants « font référence à des vols ultérieurs ». SpaceX doit maintenant attendre que cette liste soit validée par la FAA.
Aucun système de protection contre la chaleur et le bruit lors du premier essai
Il faut dire que l'entreprise n'avait pas fait grand-chose lors du premier essai pour éviter la dispersion de poussières et de débris autour de la base de lancement de Boca Chica. Le pas de tir sur lequel était installé Starship ne possédait pas de système de déflecteur de flamme et de suppression de bruit.
L'aire de lancement a d'ailleurs été fortement endommagée, des morceaux de bétons y ont été arrachés et un gigantesque nuage épais s'est dégagé autour du pas de tir, causant les dégâts sur l'environnement pour lesquels les associations ont porté plainte.
Suite au lancement et aux critiques sur le manque de systèmes, le PDG de SpaceX avait répondu que son entreprise avait « commencé à construire une énorme plaque d'acier refroidie à l'eau pour passer sous le support de lancement » trois mois avant. Mais celui-ci « n'était pas prêt à temps et nous pensions à tort, sur la base des données statiques d'incendie, que Fondag [une marque de béton, ndlr] survivrait à un seul lancement ».
Un système de déluge d'eau testé cet été
Finalement, cet été, Elon Musk a communiqué sur la mise en place d'un « nouveau système de déluge d'eau pour protéger contre l'immense chaleur et la force du lancement de Starship ». Cette technique, utilisée depuis des années par la NASA et prévue pour les lancements d'Ariane 6, permet aussi d'absorber le son provoqué par le décollage. Reste à savoir si la FAA jugera le système de SpaceX conforme aux exigences de sécurité et environnementales auxquelles un tel lancement devrait répondre.
Ping-pong entre la FAA et SpaceX avant l’autorisation du deuxième lancement de Starship
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Enquête encore ouverte
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Aucun système de protection contre la chaleur et le bruit lors du premier essai
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Un système de déluge d'eau testé cet été
Commentaires (52)
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Abonnez-vousLe 07/09/2023 à 14h15
Après, ils pourront mettre tous les déluges d’eau et les murs pare flammes possible, si le vaisseau se ramasse après quelques minutes de vol, l’environnement qui prendra les morceaux sur la carafe ne s’en portera pas mieux… Quelle idée d’avoir autorisé l’installation de cette base dans un espace naturel protégé…
Le 07/09/2023 à 14h16
Je lancerais bien les paris …
Si la FAA, n’approuve pas, Musk lancera quand même, quitte à se prendre une grosse amende ensuite …
Le 07/09/2023 à 15h55
Le pognon voyons!
Le 07/09/2023 à 15h58
Ce qui est surprenant, c’est qu’ils n’ai pas fait de tunnel pour évacuer les gaz / poussières comme sur tout les autres pas de tir que je connais. A force de vouloir innover en tout je crois qu’ils oublient qu’il y a des solutions certes anciennes mais qui fonctionne très bien!
Le 07/09/2023 à 16h45
Ça coûte très cher de faire ce genre d’installation qu’on appel Carnot. De plus le sol sableux de bocachicca ne convient pas forcément pour ce genre de réalisation. Autres éléments techniques, la maintenance et installation des moteurs Raptors. Avec 33moteurs il faut un accès. Un Carnot n’offre pas forcément l’accès.
Bref c’est des choix techniques et financiers. Spacex innove souvent en repoussant des limites ou essayant des solutions qui autrefois n’était pas considérées
Le 07/09/2023 à 19h33
Ca serait pas un certain E.Musk qui fait des tunnels pour circuler ???
Le 07/09/2023 à 23h03
Ça s’écrit carneau
Mais je me coucherai moins bête, je ne connaissais pas le nom
Le 08/09/2023 à 07h25
Avec une tranché sous la table de lancement, c’est plus compliqué d’avoir une plateforme qui permet l’accès aux moteurs.
Le 07/09/2023 à 16h04
je m’étais dis la meme chose….
Le 07/09/2023 à 16h05
En zone marécageuse, c’est presque mission impossible le tunnel ! (Y a de l’eau à 2/3m de mémoire)
Le 07/09/2023 à 16h14
Ah ben quand on achète low-cost on a parfois des problèmes de qualité
Le 07/09/2023 à 17h13
Pas besoin de tunnel ni de déluge d’eau, suffit de bâtir sur pilotis et laisser le marécage absorber le recul
Le 08/09/2023 à 07h17
Et ils ont un tunnel et un hyperloop à recycler…
Le 07/09/2023 à 18h39
Dans ce cas là, la Défense US pourrait-elle intercepter le fusée en la détruisant en vol et provoquant de ce fait d’autres gros dégâts sur l’environnement ? Allons-nous verts un scénario de films à popcorn ?
Le 07/09/2023 à 18h56
Plus probablement, il postera un mème sur son compte Xwitter pour blâmer la FAA.
Le 08/09/2023 à 16h31
Un coup de pression effroyable, ils ne vont pas s’en remettre.
Le 07/09/2023 à 20h46
Une bonne occasion de recaser cette vidéo de Stardust
Le 08/09/2023 à 08h23
Sympa la vidéo, ça montre bien que Musk est un menteur compulsif
Le 11/09/2023 à 07h30
Merci Totof !
Le 07/09/2023 à 21h30
Moi je trouve ça étrange tout de même que aucune des vidéos postées ne pointent, à aucun moment, vers les réservoirs géants, ceux là même qui ont été abimés lors du précédent lancement…
Et visiblement, rien n’a réellement changé sur le pas de tir. Si y’a un lancement dans le mois qui vient, il y aura ~autant de dégats.
J’ai un vague souvenir d’une histoire comme quoi Boca Chica n’était à l’origine pas destiné à des tests de mises à feu, et que Musk avait promis que ça n’arriverait pas, pour permettre a son entreprise de s’implanter. Ce qui expliquerait pourquoi.
Mais je suis même pas sûr qu’il s’agissait de Boca Chica. Ma mémoire est pas excellente…
Le 08/09/2023 à 06h20
Mwais, enfin, innover en bâclant et en ne respectant pas les normes, on voit ça tous les jours … et si le sol ne convient pas à ce type d’opération, la question se pose au sujet de la pertinence de cette implantation.
Le 08/09/2023 à 07h53
En effet, on se doute bien ici que le prix du terrain et le faible nombre d’habitation on été pris en compte. Il y a aussi le fait que c’est le plus au sud possible donc proche de l’équateur pour une meilleure accélération du lanceur.
Le 08/09/2023 à 10h31
Il y a aussi la question de la fiscalité et de la proximité politique…
Par contre, si j’avais été une employée de SpaceX, j’aurais moyennement apprécié de devoir me relocaliser de la Californie au Texas, un des pires états pour être une femme aux USA.
Le 08/09/2023 à 06h54
Le plus gros risque en cas de crash, c’est surtout pour Space X lui même si la fusé tombe sur ses propres installations en tout début de vol. Mais après quelque secondes de vol, la fusée est déjà au dessus de l’océan.
Une fusée qui se crashe ça n’est pas particulièrement polluant, à moins qu’elle contienne des ergols particulièrement toxiques comme de l’hydrazine, ce qui n’est pas le cas du Starship . C’est juste un tas de ferraille qui va lentement rouiller au fond de la mer, comme les épaves de bateau qui servent d’abris à la faune marine. L’impact serait somme toute négligeable au vu de la pollution plastique et chimique qui se déverse tous les jours et empoisonne de nombreuses espèces.
Je serais surpris qu’en y mettant les moyens ce ne soit pas possible, on a des bétons hydrofuges et autre miracle d’ingénierie civile. Et même si ça ne l’est pas, il aurait été possible de faire un pas de tir plus haut pour permettre de le construire au sol.
Il semblerait que les ingénieurs de Space X ont estimé que ça aurait rajouté des coûts et une complexité qui n’était pas nécessaire. On verra sans doute bientôt s’ils avaient raison.
Au contraire, le système d’aspersion qui a été rajouté change fortement les choses. Il y a récemment eu un tir statique avec le système d’arrosage et tous les moteurs allumés : il y a eu quelques débris de béton, mais beaucoup moins, et ils n’ont pas été projetés très loin.
Le 08/09/2023 à 07h47
Yes merci
Le 08/09/2023 à 09h24
Oui il pouvait le faire, compliqué techniquement mais possible. mais ce n’est pas du tout la strategie de Musk !
Il a clairement dit au tout debut de la construction, il veut que sa fusée aille sur mars, atterisse et reparte, son idée etait d’avoir la meme installation de décollage sur terre que sur mars. Finalement il bien changé d’avis, ils ont mis la “stardouche” pour diminuer la chaleur sous le pas de tir.
Le 09/09/2023 à 04h38
La “Stardouche” était envisagée depuis longtemps. C’est juste que comme d’habitude chez Space X, on essaie d’abord, pour s’adapter précisément aux résultats constatés plutôt que de tout prévoir à l’avance, quitte à ce que ça face des dégâts. Pour le moment ça leur réussit plutôt bien.
C’est vrai que le Texas offre plus d’avantage fiscaux que d’autre endroits comme la Floride, mais clairement la géographie fait que la Californie n’était juste pas raisonnable pour le lancement du Starship : l’océan est a l’ouest et non a l’est.
Enfin le Texas, c’est pas le régime de Talibans non plus, et ça l’est d’ailleurs de moins en moins. La population urbaine est majoritairement démocrate depuis quelques années déjà.
Le 08/09/2023 à 11h00
On t’aurais à coup-sûr répondu que tu es libre de démissionner…
Le 08/09/2023 à 12h36
Bien entendu… bouger de 2000km pour aller vivre chez les talibans, c’est normal
Le 08/09/2023 à 14h57
Ben oui… le patron décide de où il souhaite implanter sa boîte, pas les employés…
Les employés, eux, ont le choix de suivre ou de changer de job.
Je crois bien que c’est le cas partout dans le monde d’ailleurs, pas qu’aux US
Le 08/09/2023 à 15h42
Non, dans nos pays, un entrepreneur ne peut pas délocaliser comme ça du jour au lendemain sans rencontrer certains critères, et s’il rencontre ces critères, il doit licencier ses employés en bonne et due forme avec les indemnités correctes. Délocaliser est un choix de l’employeur qui peut être constitutif d’une rupture du contrat de travail.
Le 09/09/2023 à 11h34
Sauf que la Starbase n’a jamais été délocalisée… elle a été construite directement à BocaChica.
Donc désolé mais hors-sujet…
Le 09/09/2023 à 11h44
On ne parle pas de bâtiment mais d’activité… si on délocalise l’activité de conception ou de construction, ça reste une délocalisation.
Le 09/09/2023 à 14h13
désolé mais non… délocaliser implique que la chose existait au préalable ailleurs.
le starship, que ce soit le booster ou le starship lui-même n’existait pas au préalable, il s’agit donc de l’implantation initiale et non pas d’une délocalisation.
c’est la même chose que lorsqu’une marque de voiture conçoit puis met en production un nouveau modèle… il n’est pas rare qu’une nouvelle ligne de prod, une nouvelle usine soit construite pour ce nouveau modèle… et là encore il ne s’agit pas d’une délocalisation.
Le 09/09/2023 à 08h04
Enfin sauf si on est une femme enceinte ne désirant pas d’enfants…. Je vous laisse regarder le contenu de la loi S.B.8 …
Le 09/09/2023 à 11h43
Même si tu n’est pas enceinte, tu vas te faire suivre par des connards qui veulent leurs 10000 dollars de prime à la dénonciation… et à l’hosto, l’accès aux soins de santé pourra se faire retarder à chaque coup car les médecins devront vérifier que tu n’est pas enceinte avant la moindre procédure pouvant comporter un risque.
Et cerise sur le gâteau, de nombreuses villes et au moins un comté ont passé des règlements interdisant de les traverser ou d’utiliser les routes dans le but d’aller se faire avorter… ce qui fait que les véhicules transportant une ou plusieurs femmes sont susceptibles de se faire arrêter par les FDO et qu’on exige d’elles de prouver qu’elles ne sont pas enceintes ou en route pour se faire avorter.
Le 09/09/2023 à 14h21
Si tu es ingénieur dans un bureau d’étude à Roubaix et que demain on te dis “on déplace le bureau d’étude à Katowice dans nos nouvelles infrastructures, juste à côté de la nouvelle usine où on produira notre nouveau modèle”, c’est une délocalisation.
Le 10/09/2023 à 07h05
La situation n’est pas la même. Il n’est tout simplement pas envisageable de lancer depuis la Californie : il faut un océan à l’est. A partir de la c’est dur de parler de délocalisation. Ils auraient déménagé d’un endroit sur la cote Est vers le Texas, ça serait discutable.
Le 10/09/2023 à 17h14
Pourtant le concept est simple:
tu arrête une activité à un endroit pour des motifs xyz afin de la rouvrir ailleurs… c’est une délocalisation… dans les pays où les employés ont des droits, délocaliser ne se fait pas juste aux frais des employés, mais aussi des entreprises.
Le 11/09/2023 à 02h59
Non pas vraiment : La délocalisation est le fait, pour une entreprise, de transférer une partie de ses biens, capitaux et/ou activités dans un autre lieu, généralement d’un pays d’origine vers un pays étranger. Il peut également être question d’un transfert au sein d’un même pays entre zone urbaine et zone rurale par exemple. Quand on reste dans un même pays ça s’appelle un transfert d’activité d’un point A vers un point B, rapprochement de deux unités de production par exemple.
On parle généralement de raisons d’ordre économique : la délocalisation est réalisée vers des pays où la main d’œuvre est moins chère, parfois plus abondante également. Mais cela peut être également une question de stratégie de rapprochement de matières premières, ce qui évite des coûts de transport.
Il peut y avoir un aspect juridique. C’est le cas lorsque le transfert d’activité a lieu vers un pays où le droit du travail est moins réglementé que celui du pays d’origine.
Enfin, des questions d’ordre technologique peuvent être évoquées : tel est le cas du rapprochement d’un pôle de compétitivité étranger, bénéfique à l’activité (exemple de la proximité de la Silicon Valley, en Californie, qui attire les entreprises liées aux nouvelles technologies).
Le 11/09/2023 à 07h45
De rien. Merci Stardust !
Le 11/09/2023 à 07h45
Je pense que tous les 4x4 et autres SUV à foison de 3L ~ 5L de cylindrée (pour rouler au max à 105km/h voire 120km/h, 3.6L la Jeep Wrangler … ) ont sûrement un impact largement plus important sur l’environnement aux US.
Le 11/09/2023 à 08h58
Dans nos pays, si l’employeur déplace son site de manière à ce qu’il provoque un bouleversement des conditions de la vie familiale des employés, l’employé a à minima droit à ses indemnités de départ.
Ce n’est pas à l’employé de payer les pots cassés quand l’employeur change d’avis.
Le 11/09/2023 à 09h28
Pas si l’employé à une clause de mobilité dans son contrat.
Le 11/09/2023 à 09h47
il y a quand même des limites, ce n’est pas inter états. C’est à l’échelle d’un bassin d’emploi maximum.
Le 11/09/2023 à 09h49
Oui, effectivement, mais même la clause de mobilité peut avoir des limites géographiques et/ou dans le temps. Perso, j’ai des clauses de mobilité car je suis supposé travailler un peu partout en Europe (tout en restant basé au même endroit) , mais pour un job d’employé de bureau ou un ouvrier d’usine, une clause de mobilité engageant le salarié à devoir se relocaliser à 2000km de manière permanente ne semble pas acceptable.
Ensuite, puisqu’on parle du droit français, la clause de mobilité peut ne pas tenir si l’entreprise se relocalise à l’étranger.
Le 11/09/2023 à 17h55
Quel rapport avec ce que j’ai indiqué ?
Le 11/09/2023 à 10h20
Une remarque hors sujet pour la rédac: quand vous modifiez un article comme celui-ci, il serait bon d’indiquer des dates pour les faits.
Dans le cas présent, on ne voit plus la date de publication d’origine de l’article, et tout est référencé en “hier”, “dimanche”, “jeudi”…
Au final, il est difficile de voir la différence entre le contenu d’origine et les nouveaux faits.
Bien entendu, c’est mon impression, d’autres ont peut-être plus de facilités à s’y retrouver.
Le 11/09/2023 à 11h54
J’allais poster exactement la même remarque !
Le 11/09/2023 à 14h08
Bonjour. Merci pour vos remarques. J’ai modifié le texte pour que ça soit plus clair.
Le 12/09/2023 à 10h25
un grand merci
Le 13/09/2023 à 19h30
Petite remarque il me semble que dans le monde des fusées les étages sont numérotés dans l’ordre d’allumage des moteurs.
De fait contrairement à ce qui est indiqué en début d’article c’est le second étage (Starship) qui a fait l’objet d’une campagne de test.
Enfin sur les échecs lors de cette campagne sont à mettre en regarde d’une démarche agile / « fail fast »
—> hoppy, séries des SN