L’Assemblée laisse entrevoir des efforts de transparence
O capitaine
Le 14 décembre 2017 à 10h38
9 min
Droit
Droit
Détails sur les allées et venues des lobbyistes, relevés de présence et comptes rendus plus détaillés, modernisation du site de l’Assemblée... La députée Delphine O a présenté hier, dans le cadre de la réforme du Palais Bourbon, différentes propositions visant à favoriser la transparence sur les travaux parlementaires.
Après la polémique de cet été sur le site « NosDéputés », alors accusé de nourrir l’antiparlementarisme, l’heure semble visiblement au réchauffement des relations entre élus du Palais Bourbon et militants d’un meilleur accès aux informations publiques.
« La transparence est souhaitable sur les activités du député au sein de l’Assemblée nationale, mais elle peut être plus large encore », conclut ainsi la rapporteure du groupe de travail consacré à « l’ouverture » de la chambre basse du Parlement, Delphine O (LREM).
Sans jamais citer le nom de la plateforme gérée par l’association Regards Citoyens, la députée reconnaît qu’il est « légitime et utile » que des acteurs extérieurs « proposent – entre autres – une consolidation des données de présence et d’intervention des députés, qui offrent au citoyen une vision quantitative du travail parlementaire ». Pour mémoire, « NosDéputés » établit différentes statistiques à partir des données publiées au Journal officiel ou sur le site de l’Assemblée (présences en commission, nombre de questions posées au gouvernement, etc.).
La suppléante de Mounir Mahjoubi – rapidement appelé au poste de secrétaire d’État au Numérique – souligne néanmoins que « la complexité et la diversité des activités de chaque député ne sauraient être reflétées ni résumées dans des chiffres (nombre d’interventions, de rapports, etc.) ». Elle pointe au passage les « effets pervers de « surenchère » » liés aux évaluations uniquement quantitatives, de type multiplication des questions écrites ou des amendements.
Vers de nouvelles ouvertures de données, dès 2018 ?
Afin de « répondre à la défiance largement ressentie par l’opinion publique vis-à-vis du Parlement », Delphine O en appelle à davantage de transparence sur les travaux menés au Palais Bourbon.
« Il revient à l’Assemblée d’ouvrir plus largement l’éventail de données publiées sur son site et de les rendre plus facilement utilisables par les organismes extérieurs (plateformes citoyennes, ONG, etc.), dont le travail de vigilance est essentiel, retient-elle. Il n’existe pas un critère unique d’appréciation du travail parlementaire ; le croisement de données peut toutefois apporter un éclairage, notamment sur la spécialisation de certains députés. »
Plus concrètement, plusieurs pistes sont avancées par Delphine O :
- Transparence sur les « entrées des lobbyistes dans les locaux de l’Assemblée », le tout étant possible sur le plan technique grâce au badge dont disposent les représentants d’intérêts officiels. « Les intéressés devraient être prévenus et la collecte de ces données devrait respecter les règles de la loi Informatique et libertés. Quant aux autres personnes auditionnées dans le cadre des activités parlementaires, qui sont dotées d’un simple badge « visiteur » sans code-barres, l’application générant ces badges pourrait établir une liste de leurs entrées également en open data. Les entrées des visiteurs reçus à titre personnel (famille, etc.) par les députés ne seraient pas concernées par cette publication », explique la rapporteure.
- « Publication de comptes rendus plus détaillés » des travaux du Bureau de l’Assemblée nationale, de la Conférence des présidents, des réunions de questure et – surtout – des commissions mixtes paritaires (qui se réunissent en vue d’un compromis entre Sénat et Palais Bourbon).
- Ouverture des données relatives aux « présences à chaque réunion » du Bureau de l’Assemblée nationale, de la Conférence des présidents, des réunions de questure et des CMP.
- Publication, en Open Data, du règlement budgétaire et financier de l’Assemblée nationale.
- Intégration d’un lien, dans les rapports parlementaires, entre la liste des personnes auditionnées et le futur registre numérique de représentant d’intérêts (instauré par la loi « Sapin 2 » et confié à la Haute Autorité pour la transparence).
- Publication des agendas parlementaires « des députés qui le souhaitent »
- Ouverture, sur la base du volontariat, des « données permettant de faciliter la prise de contact avec le député » (numéro de téléphone fixe, précision sur le lieu de travail des collaborateurs).
« Ces ouvertures de données pourraient être réalisées à partir de l’année 2018 » affirme Delphine O, soulignant qu’elles ne devraient a priori pas impliquer de recours à des prestataires extérieurs à l’Assemblée nationale.
- Liste des auditionnés par les rapporteurs en #OpenData
- Publi des présences aux réunions du Bureau, de la Conf des Présidents et de la Questure
- Retransmission vidéo des CMP
- Tablettes numériques pour consulter les textes et amendements en tribunes du public#RéformesAN— Regards Citoyens (@RegardsCitoyens) 13 décembre 2017
Si l’association Regards Citoyens s’est félicitée hier sur Twitter que plusieurs de ses préconisations aient été reprises par la rapporteure, force est de constater qu’elle n’a pas été suivie sur toutes ses propositions. Le collectif réclamait notamment la transparence sur les délégations de vote. « Il est toujours impossible, quand on lit un relevé de scrutin public, de savoir si un député était présent au moment du vote ou s'il a délégué sa voix », avait ainsi regretté l’organisation, auditionnée par le groupe de travail sur l’ouverture de l’Assemblée.
Regards Citoyens prônait également une publication des comptes détaillés de l’Assemblée nationale (comme l’a laissé entrevoir cet été le président De Rugy), ou bien encore la transparence sur la prise en charge des frais de mandat des députés.
Elle plaidait par ailleurs pour une révision de la loi « CADA », aucun droit d’accès n’existant pour les documents des assemblées parlementaires. « La transposition dans le règlement de l’Assemblée nationale de certaines dispositions législatives organisant le droit d’accès aux documents administratifs pourra être étudiée », concède néanmoins, sur ce terrain, le rapport de Delphine O.
Modernisation du site Internet de l’Assemblée nationale
Véritable vitrine du Palais Bourbon, le site de l’Assemblée nationale devrait être prochainement remanié. Delphine O souhaite cependant que cette refonte ne se fasse pas sans association préalable du public. Elle demande ainsi qu’avant de rénover le site actuel, un « groupe test » soit constitué « avec des citoyens qui pourraient se prononcer sur la pertinence de la présentation et des contenus actuels du site ainsi que sur des options d’évolution ».
« L’Assemblée pourrait profiter de talents extérieurs en lançant un appel à contribution auprès des jeunes en écoles d’art, de design ou de journalisme », envisage-t-elle également. « Il pourrait s’agir éventuellement d’un concours, assorti d’un cahier des charges minimal. »
La députée voudrait que le Palais Bourbon modernise son site, en proposant par exemple deux portes d’entrées (une pour les citoyens, l’autre pour les organisations), un moteur de recherche « plus sophistiqué », un outil qui permettrait de savoir, en entrant son code postal, qui est son député, une chaîne YouTube, etc.
Surtout, elle en appelle à l’intégration d’outils capable d’offrir aux internautes « un suivi plus poussé de l’élaboration de la loi étape par étape avec, notamment, un suivi sur une frise chronologique ». Delphine O estime qu’il faudrait « associer aux articles du projet de loi, à chaque étape, les amendements adoptés et les avis exprimés par le gouvernement et le rapporteur lors de leur discussion tant en commission qu’en séance publique ».
S’agissant de la qualité des données ouvertes par le Palais Bourbon, qui fut parfois critiquée durant les auditions, la rapporteure concède qu’il conviendrait d’ « utiliser davantage les formats les plus appréciés » (et plus particulièrement le CSV). « Le service des systèmes d’information procède actuellement à une rénovation de l’architecture du site et de l’Open Data pour être en mesure de procéder aux mises à jour au fil de l’eau, ajoute-t-elle. Cet objectif pourrait être atteint courant 2018, dans le cadre d’une enveloppe budgétaire raisonnable. »
Un « hackerlab » à l’Assemblée nationale, d'ici quelques années ?
Dernière proposition phare de Delphine O : créer, à l’Assemblée nationale, « un espace d’accueil du public, qui remplisse un double rôle d’information et d’exposition ». La députée souligne que les outils numériques auraient dans ce cadre « vocation à être largement utilisés », à l’image des « tables et cartes interactives, écrans présentant les député.e.s, voire projections de vidéos à 360°, témoignages de citoyen.ne.s, vidéos postées par les député.e.s, etc. »
Cet espace pourrait même devenir « un « tiers » lieu, un lieu de débats, de rencontres, d’ateliers démocratiques, jusqu’à être utilisé comme « hackerspace » dans l’esprit du dernier data camp qui a été organisé par l’Assemblée en novembre 2016 pour encourager les échanges autour des innovations nées de l’exploitation des données », poursuit Delphine O. L’élue cite ici en exemple le « Hacker Lab » de la Chambre des députés brésilienne, où développeurs, parlementaires et citoyens travaillent « de manière collaborative pour [des] actions qui améliorent la citoyenneté ».
La rapporteure prévient toutefois que « plusieurs années » seront « nécessaires à la mise en œuvre de ce projet ». Lequel devra, comme toutes les autres propositions évoquées précédemment, être avalisées par les élus du Palais Bourbon.
François De Rugy a annoncé hier que premières décisions seraient prises par le Bureau de l’Assemblée nationale au mois de janvier.
L’Assemblée laisse entrevoir des efforts de transparence
-
Vers de nouvelles ouvertures de données, dès 2018 ?
-
Modernisation du site Internet de l’Assemblée nationale
-
Un « hackerlab » à l’Assemblée nationale, d'ici quelques années ?
Commentaires (54)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 14/12/2017 à 10h54
J’espère que tous ces textes seront rapidement adoptés, non pas parce qu’ils changeront quelques choses (un député qui ne voudra pas jouer le jeu, les contournera), mais pour que le travail parlementaire cesse de tourner autour du “transparence washing” et revienne sur les sujets de fond.
Y a plus que le Sénat (qui n’est pas franchement le plus progressiste) pour produire du débat et sortir du copier/coller des textes sortis de commissions où le Gouvernement tranche systématiquement.
Je reste convaincu que tout cela est de la pure communication, au même titre que le green whashing et le social whashing, rappelant au passage que la majorité à décidé que 600€ par mois sur la dotation (IRFM) de chaque député continuera à ne pas devoir être justifiée, soit 4 154 400 € par an non contrôlés !?! Et que les députés ont décidé que les frais de mandat ne seraient plus imposés au titre de la CSG (qui en revanche augmente pour le reste de la population en particulier les retraités).
C’est dire si derrière le “discours nouveau” les pratiques sont les mêmes…
Le 14/12/2017 à 11h02
Mais le fonctionnement de la démocratie est un sujet de fond ! C’est même un sujet fondamental. Et la transparence fait partie du fonctionnement démocratique, au même titre que le statut des élus et leur rémunération.
Le 14/12/2017 à 11h04
« L’Assemblée pourrait profiter de talents extérieurs en lançant un
appel à contribution auprès des jeunes en écoles d’art, de design ou de
journalisme », envisage-t-elle également. « Il pourrait s’agir éventuellement d’un concours, assorti d’un cahier des charges minimal. »
Ou comment ne pas rémunérer correctement le travail à fournir…
Le 14/12/2017 à 11h07
Je ne vois pas trop comment le numérique imposera la transparence aux personnels politiques. Il y a et il y aura toujours une partie visible (y compris sur tablette) et cachée (y compris sur tablette).
Pire, j’ai bien peur que le numérique arrive à point d’orgue comme un écran de fumée et que ceux qui l’attendent ne voit plus que cela en mettant de coté les sujets de fond.
Le peuple n’a plus le contrôle sur la démocratie, c’est cela le vrai point.
Tant que la révocation des mandats ne sera pas mise en place, les affaires (numériques ou pas) continueront et le monde nouveau ne sera que la version redessinée de l’ancien monde mais en web 2.0.
Le 14/12/2017 à 11h13
Dans l’ensemble ça va dans le bon sens " />
Sauf :
Le 14/12/2017 à 11h16
Le 14/12/2017 à 11h25
Je sens que la groupie de Macron va bientôt débarquer dans ce fil." />
Le 14/12/2017 à 11h33
Donner plus de travail bureaucratique, ce n’est pas économique. Travailler trois heures de plus avec le même salaire. , ou engager du personnel.
Je remarque que plus on avance dans nos société et plus on demande de travailler plus (détailler tout ce qui a été fait) pour le même salaire, c’est fou (je dis ça, mais je le constate)
Le 14/12/2017 à 15h42
Le 14/12/2017 à 15h44
Lol ^^ justement si !
Lors des projets de design de quartier tout le monde peux proposer puisqu’on ne demande pas encore de tarification. Ce sera dans un second temps. Tu es un jeune en 4ème année dans la ville en question ? Tu va prendre tes weekend pour le faire ! Car si ton projet est retenu tu l’emmène dans la boite ou tu sera embauché et là ça change tout !
Le 14/12/2017 à 15h51
Le 14/12/2017 à 18h27
Le 14/12/2017 à 18h28
Pas dans ce genre de concours… c’est un leurre.
exemple :http://www.upp-auteurs.fr/actualites.php?actualite=1490
Le 14/12/2017 à 19h09
Le 14/12/2017 à 19h20
Le 14/12/2017 à 19h21
Le 14/12/2017 à 20h27
Ah tu ne sais plus depuis quand le numérique fait parler de lui en politique?
Disons à peine 20 ans ce qui reste une paille par rapport à d’autres sujets. Donc, c’est très récents. Tu t’es encore trompé.
La révocation des mandats existe en Allemagne, Canada (en parti) , Etats-unis (en parti). Il y a des contre-exemples à tes assertions. C’est un choix politique avant-tout, et des gens en ont aussi pensé pour écrire les constituions de ces pays.
Ce n’est donc pas comme tu le prétends avec force “une sottise”.
Mais, c’est un fait, ce sont les chambres d’élus qui votent une nouvelle Constitution. Donc, il ya peu de chance que ces mêmes élus scient la branche (que dis-je, les forêts) sur lesquelles ils sont assis, bien installés même.
Et c’est véritablement pour cela qu’il n’y en aura pas et non pour des pseudo-raisons secondaires.
Mais, ce n’est pas grave, il y a encore 50% d’électeurs inscrits qui votent.
Pour le reste, je te prierai de ne pas user de tes qualificatifs habituels à mon encontre. Tu peux garder ton “ridicule” pour toi.
Amen.
Le 14/12/2017 à 23h51
Le 14/12/2017 à 23h52
Le 15/12/2017 à 09h13
Le 15/12/2017 à 09h19
Le 15/12/2017 à 09h21
Le 15/12/2017 à 09h32
Le 15/12/2017 à 10h01
Le 15/12/2017 à 11h13
Le 15/12/2017 à 11h26
Je suis d’accord en tous cas avec tes 2 derniers paragraphes, mais il s’agit d’un sujet différent de celui de l’article sous lequel nous commentons.
Le 15/12/2017 à 11h38
Cartes perforée, si, ça existait encore (à puces viennent plus tard que 70)
Le 15/12/2017 à 12h36
Et je t’ai dit que 20 ans c’est récent.
Question d’échelle. A l’échelle de la République, 20 ans n’est rien. Une profonde réforme peut mettre à 20-25 ans (une génération) à produire ses effets.
Avant le Net, il y a eu l’informatisation de l’administration mais jamais cela n’a été pensé pour être ouvert vers l’extérieur. Le Net est donc une nouvelle étape qui a d’abord été l’ouverture des administrations vers l’extérieur (enfin sur ce point, c’est encore moyen) puis maintenant l’ouverture à la vie citoyenne et politique.
Et tout est tout juste en cours de mise en oeuvre.
Si le mandat impératif existe ailleurs (comme tu l’as indiqué), c’est donc qu’il y a des élus qui l’ont voté, et que ça n’a rien d’impossible.
Pour le reste, je note que nous sommes d’accord: la révocation des élus est une voie possible en France mais les élus s’y refusent avec des arguments plus ou moins factuels ou plus ou mois fallacieux.
Après, parler de scier la branche, c’est une drôle d’idée ; tu t’imagines qu’un élu moyen a pour volonté de dire quelque chose pendant la campagne et de faire exprès autre chose après ?
S’il y a des choses à améliorer dans le fonctionnement politique français, ce n’est pas franchement le mandat impératif qui va changer quelque chose.
Par contre, tu veux vraiment des noms de personnalités politiques (quelles soient moyennes ou pas) dont les promesses électorales n’ont pas été suivies par des faits?
Tu penses vraiment que la corruption même dans un petite commune n’existe pas?
S’il y a des choses à améliorer dans le système français, c’est de retrouver la confiance entre les citoyens et les politiques et le mandat impératif (à adapter bien entendu) est une bonne voie pour cela.
Le 15/12/2017 à 13h46
Le 15/12/2017 à 14h32
Point de vue intéressant.
Il se pourrait ainsi que la confiance se transforme de fidere (confiance) en fidus (digne de confiance).
Le prérequis pour représentant du peuple serait donc d’être digne de sa confiance tout en maintenant les contrôles afin de la garantir.
Le 15/12/2017 à 14h44
Le 15/12/2017 à 15h01
Le 15/12/2017 à 15h27
Le 15/12/2017 à 15h35
Le 15/12/2017 à 15h46
Le 15/12/2017 à 15h51
Le 15/12/2017 à 16h13
Le 15/12/2017 à 16h20
Le 14/12/2017 à 11h36
Le 14/12/2017 à 11h40
Pas la moitié d’une imbécile cette députée ! Franchement beaucoup de bonnes choses, c’est normal que toutes les revendications de l’assoc ne soient pas suivies (exemple, le fait de savoir si le député à voté physiquement est biaisé, même s’il délègue sa voix, il a peut être beaucoup travaillé en amont mais était en circonscription le jour du vote)
Au final on sent une députée qui veut faire bouger les lignes tout en laissant la liberté à certains députés de ne pas le faire (sachant que si la majorité s’y met il sera difficile aux autres de résister).
Qu’on apporte un cookie à cette député qui veut lancer un concours pour un site public ! La meilleure idée de l’année, ça nous changera de certaines interfaces disons … originale… dont on est habitués par l’état ^^
Le 14/12/2017 à 11h41
L’art de voir le mal partout … elle as pas dit qu’ils seraient pas rémunérés ! Les architectes qui participent à un concours ont le même problème, y a que celui qui gagne qui touche l’argent, ça les empêche pas de le faire ….
Le 14/12/2017 à 12h57
Le 14/12/2017 à 13h42
Le 14/12/2017 à 13h47
Le 14/12/2017 à 14h27
Le 14/12/2017 à 14h45
Le 14/12/2017 à 14h53
Désolé pour les deux fautes, je peux plus éditer … :/
Le 14/12/2017 à 14h56
Le 14/12/2017 à 15h08
Le 14/12/2017 à 15h26
Le 14/12/2017 à 15h35
Le 14/12/2017 à 15h37
Le 14/12/2017 à 15h38
Sauf que les architectes, on ne va pas les chercher dans les écoles et c’est ça qui compte dans ce qu’elle a dit. C’est bien le problème. Ce genre de concours, de plus en plus courant, a pour objectif d’éviter de payer le travail.
Le 14/12/2017 à 15h40