Caméras dans les abattoirs : coup d’envoi d’une expérimentation de deux ans
La vache !
Le 07 mai 2019 à 08h40
6 min
Droit
Droit
Installer des caméras dans les abattoirs afin de lutter contre la maltraitance animale. L’idée n’est pas nouvelle, mais elle pourrait dorénavant prendre corps grâce à une expérimentation de deux ans (destinée aux seuls établissements volontaires). La CNIL a même donné son feu vert, en dépit des risques de « flicage » des salariés.
Alors que la proposition de loi « Falorni » (qui n’est jamais allée au bout de la navette parlementaire) prévoyait l’installation systématique de caméras dans tous les lieux « d’abattage et de mise à mort des animaux », la nouvelle majorité a préféré commencer par une simple expérimentation.
La loi du 30 octobre 2018 (dite « Égalim ») autorise en effet les abattoirs, « sur la base du volontariat », à déployer des dispositifs de « contrôle par vidéo des postes de saignée et de mise à mort ». Objectif : « évaluer l'efficacité des protocoles et l'application de la réglementation du bien-être animal ».
Les modalités de mise en œuvre de cette expérimentation de deux ans viennent d’ailleurs d’être précisées par un décret, paru au Journal officiel le 28 avril dernier.
Interdiction d’enregistrer des sons ou des données biométriques
Le gouvernement donne donc son feu vert à l’installation de caméras au sein des abattoirs agréés et volontaires, à condition que les données et informations enregistrées se limitent aux « images captées par les caméras » et aux « dates et heures de prises d'image ».
Autrement dit, insiste le décret, pas question de capturer des sons ou la moindre donnée biométrique.
Et pour cause... La CNIL n’autorise en principe l’installation de caméras sur le lieu de travail qu’à des fins de sécurité des biens et des personnes. Or ici, l’objet de cette expérimentation est tout autre, puisqu’il s’agit de protéger des animaux (vaches, porcs, moutons, etc.).
Dans son avis sur ce qui n’était qu’un projet de décret, la gardienne des données personnelles a néanmoins fait valoir que ce fameux principe « selon lequel la mise en place d’un dispositif de vidéosurveillance ne doit avoir ni pour objet ni pour effet de filmer les employés en continu sur leur poste de travail, les plaçant ainsi sous une surveillance permanente », était « susceptible de ne pas s’appliquer dans des cas exceptionnels, dûment justifiés ».
En l’occurrence, l’autorité indépendante a considéré que « la prévention des mauvais traitements exercés sur les animaux au moment de leur mise à mort » constituait une « finalité légitime » à la mise en place de dispositifs de vidéosurveillance, eu égard notamment aux souhaits du législateur.
Les employés devront être informés individuellement
« Dans la mesure où le ministère [de l’Agriculture, ndlr] a indiqué que ne seront enregistrées que les séquences vidéo faisant apparaitre les salariés effectuant ces types de manipulations sur les animaux et où la finalité du traitement ne peut être assurée que par le contrôle continu de ces salariés, aussi limité soit-il, la commission estime que l’atteinte portée à leurs droits est proportionnée », poursuit la CNIL.
Autrement dit, quand bien même il existe un risque de « flicage » des personnes travaillant au sein des abattoirs, la commission a retenu qu’il y avait suffisamment de garanties pour que cette expérimentation soit avalisée.
La CNIL a d’ailleurs bien prévenu : « Des panneaux d’information, en nombre suffisant par rapport à la zone filmée, à l’entrée de la zone ainsi que dans les lieux filmés, devront être placés de façon visible et contenir les informations suivantes : la finalité du traitement, le nom du responsable de l’abattoir, la durée de conservation des images, la possibilité d’adresser une réclamation auprès de la CNIL, ainsi que la procédure à suivre pour demander l’accès aux enregistrements visuels les concernant. »
Ces mêmes informations devront également être communiquées individuellement à chaque employé.
Des expérimentations qui devraient rester très limitées
Pourront accéder aux images, en temps réel ou différé, « les employés de l'abattoir habilités à cet effet par l'exploitant, parmi ceux chargés de contrôler ou de prendre les mesures d'organisation nécessaires pour garantir le respect de la réglementation en matière de protection et de bien-être animal ».
Les agents de l'État en charge du contrôle officiel de l'abattoir sont de leur côté autorisés à « visualiser et prendre copie des enregistrements ». Enfin, des personnes intervenant pour le compte « d'organismes d'audit ou de conseil » auront la possibilité de consulter (et non de copier) des images, dès lors qu’elles seront mandatées à cet effet par l’exploitant de l’abattoir.
Sauf en cas d’exploitation à des fins judiciaires ou pédagogiques, les vidéos devront être conservées un mois maximum. Passé ce délai, précise le décret, elles seront « effacées automatiquement du traitement ».
Les exploitants souhaitant participer à l'expérimentation disposent de neuf mois pour déposer un dossier (plutôt imposant) en préfecture. L’avis conforme du comité social et économique de l'entreprise d'abattage ou, à défaut, des institutions représentatives du personnel, est par exemple impératif. Une « analyse d'impact relative à la protection des données » est en outre requise (entre autres), sur le fondement du RGPD.
Le ministère de l’Agriculture sera chargé d’évaluer cette expérimentation, qui prendra donc fin en 2021.
« Rien ne vaut l’œil humain pour déceler la souffrance animale, parce que parfois sur une vidéo on peut avoir du mal à juger », s’était justifié Stéphane Travert, alors ministre de l’Agriculture, en marge des débats relatifs à la loi Egalim. « C’est pour cela qu’il doit y avoir un débat qui doit se faire avec les professionnels. Travailler dans un abattoir, c’est très dur, il faut mieux former les gens, parce que les cadences peuvent aussi expliquer les maltraitances. Il faut mieux encadrer les salariés, renforcer les pouvoirs de sanctions et mieux contrôler. »
Un argumentaire qui n’avait pas convaincu le député Olivier Falorni : « Imaginerait-on un gouvernement luttant contre les chauffards et se privant des radars ? Assurément, non. Protéger, c’est prévenir, contrôler, sanctionner. Et s’en donner les moyens. »
Le 07 mai 2019 à 08h40
Commentaires (93)
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Abonnez-vousLe 07/05/2019 à 08h56
#1
Les exploitants souhaitant participer à l’expérimentation disposent de neuf mois pour déposer un dossier (plutôt imposant) en préfecture. Si j’ai bien compris on demande aux patrons des abattoirs (donc ceux qui sont tiraillés entre la nécessité de faire du chiffre d’un coté, et de gérer la souffrance animale & humaine de l’autre notamment via la modération des cadences) dans un métier mortifère par définition, de se taper un dossier compliqué pour se faire surveiller ?
Nul doute que ça va être la ruée !!!
Nan mais des fois on se demande quelle est leur logique, ceux qui votent ce genre de truc. Ils doivent avoir trop vu Sliders et ils sont dans une réalité parallèle.
Le 07/05/2019 à 08h59
#2
[cynisme] Woaw, impressionnant, on imagine les volontaires nombreux et motivés ! [/cynisme]
Plus sérieusement, si ça débouche un jour sur des mesures efficaces pourquoi pas, en attendant c’est une façade bien creuse ..
Le 07/05/2019 à 09h03
#3
Quel intérêt, au regard de l’usine à gaz et des restrictions, à part donner bonne conscience aux zélites ?
Comme le succès va forcément être au RV, nul doute que « l’expérimentation » va se terminer en obligation avec raccordement en temps réel chez PETA ou L214 pour faire bonne mesure et un suivi des découpes aux petits oignons (haha !)
Le 07/05/2019 à 09h06
#4
Je crois que la prochaine étape c’est de demander aux dealers de remplir un dossier pour faire installer des caméras de surveillance dans leurs cages d’escalier.
Le 07/05/2019 à 09h09
#5
Le 07/05/2019 à 09h27
#6
Le 07/05/2019 à 09h30
#7
une expérimentation de deux ans (destinée aux seuls établissements volontaires)…..
j’ai PAS lu la suite !
(rien que ‘ça’….ça m’a suffit)
“franchement”…………. " />
Le 07/05/2019 à 09h35
#8
Il faut d’abord qu’il fasse leur compta, sans oublier 1cents, ça serait bête de tomber pour fraude fiscale.
Le 07/05/2019 à 09h37
#9
Une expérimentation qui peut déboucher sur une concertation, qui peut ensuite faire émerger des idées pour faire des réunions qui permettront de faire des jolies powerpoint.
Le 07/05/2019 à 09h58
#10
Qu’on commence deja a mettre des cameras chez les bouseux, pour voir comment ils traitent les betes et ce qu’ils leur filent a bouffer.
Certains seraient surpris
Edit : qu’est ce qu’on s’en fout de comment il creve, le bestiau, si toute sa vie il a été maltraité…
Le 07/05/2019 à 10h20
#11
" /> je sais que c’est férié demain et que certains font le grand pont après, mais c’est pas une raison pour se croire comme un ‘dredi !
Le 07/05/2019 à 10h25
#12
Le 07/05/2019 à 11h41
#13
“destinée aux seuls établissements volontaires”
Pas besoin de lire l’article du coup. C’est tellement un bel exemple des méthodes de la majorité actuelle que j’arrive même plus à en rire jaune.
Le 07/05/2019 à 11h51
#14
Du coup seuls les bons élèves vont être volontaires ? J’ai bon ?
Le 07/05/2019 à 12h10
#15
Le 07/05/2019 à 12h18
#16
Tant que l’abatage français sera en concurrence ouverte avec les camps de travail défiscalisés d’Allemagne (et peut être d’ailleurs) ils ne pourront pas réduire les cadences des employés ni se financer pour assurer le bien être animal…
Idem sur l’élevage. C’est vraiment de la poudre aux yeux tout ça, soit on contraint les filières dans leurs pratiques avec une labellisation et des contrôles et tout le monde est à la même enseigne soit ça va être la foire à neuneu de l’entreprise avec les communicants de plus mauvaise foi et rien ne progressera.
Le 07/05/2019 à 13h08
#17
Le 07/05/2019 à 13h13
#18
Le 07/05/2019 à 13h18
#19
Le 07/05/2019 à 13h37
#20
Le 07/05/2019 à 14h27
#21
Le 07/05/2019 à 15h42
#22
Le 07/05/2019 à 15h46
#23
Le 07/05/2019 à 18h56
#24
Le 07/05/2019 à 20h10
#25
Le 08/05/2019 à 07h09
#26
Beaucoup d’ironie, mais au bout du bout, je suis d’accord avec toi…
Le 08/05/2019 à 07h27
#27
Le 08/05/2019 à 07h58
#28
1/ Plus depuis 2016.
2/ Les médicaments sont utilisés quand il existe un problème, comme chez l’homme. À t’écouter, il faudrait laisser les animaux en mauvaise santé et crever en souffrance pour satisfaire les pulsions morbides de certains idéologues anti-tout : vous détestez les animaux comme vous détestez vos prochains. " />
3/ Un progrès pour nourrir le monde est toujours vu comme un problème chez les anti-sciences/anti-humains.
4/ J’ai fournis le lien qui les réglemente plus haut, trop difficile à lire probablement.
Le 08/05/2019 à 08h10
#29
La réalité brute surprend parfois, mais juridiquement (et moralement), les humains sont définis comme des personnes (physiques) alors les animaux sont soumis au régime des biens (sous le vocable vague et un peu crétin d’« êtres vivants »).
Le 08/05/2019 à 08h23
#30
Le 08/05/2019 à 09h21
#31
L’aspect juridique je m’en fous, c’est souvent du grand n’importe quoi. Ils ont même osé inventer le “délit de solidarité”, c’est dire le niveau de cette soi-disant justice…
Concernant les animaux en général personne ne peut plus nier que ce sont des êtres sensibles et souvent bien plus intelligents que certains le pensent, voire bien plus intelligents que certains humains.
Reste encore à définir ce qu’est l’intelligence et si celle de notre espèce suffit à comprendre et/ou percevoir celle des autres espèces.
J’ai énormément diminué ma consommation de viande et j’espère arriver à m’en passer totalement même si j’admets que ce n’est pas facile tellement j’y suis habitué depuis toujours.
Mais pour autant, même si on peut admettre que l’on puisse manger de la viande puisque c’est dans nos gènes cela ne saurait justifier les élevages intensifs où l’animal est soumis à une grande souffrance pendant toute la durée de sa très courte vie et tout ça juste au nom du sacro-saint fric.
Il y a à l’évidence une surproduction et une surconsommation de viande.
Ce qui se passe dans certains abattoirs et dans certains élevages est carrément ignoble et il est bien que cela se sache.
Je prends l’exemple des élevages intensifs de poules pondeuses où les poussins mâles sont jetés vivants dans des broyeuses, c’est juste monstrueux et je n’arrive pas à comprendre que des gens puissent faire un tel travail même si je sais bien qu’il faut travailler pour vivre.
Après tout, “tueur à gages” c’est aussi un métier…
A une certaine époque on pouvait croire que les animaux n’étaient que des mécaniques sans aucune émotion ni sensibilité comme l’avait dit un certain Descartes. À sa décharge il faut admettre qu’il raisonnait avec les connaissances de son époque. Et tout Descartes qu’il était, il n’est pas exclu qu’il était peut-être un peu con…
Après tout, des cons qui ont laissé leur nom dans l’histoire, ce n’est pas ce qui manque… " />
Mais de nos jours il n’y a plus aucune excuse autre que celle de faire toujours plus de fric.
Et je ne parle pas de la grande souffrance infligée à certains animaux juste au nom de traditions à la con dont certains abrutis refusent de sortir (corrida et chasse à courre entre autres) qui sont d’ailleurs soutenues par notre cher président qui se fout totalement du bien-être animal et qui est entièrement soumis au lobby de la chasse. Mais cela n’empêche pas sa “charmante” épouse de baptiser en grande pompe un pauvre panda qui n’a rien demandé, tout ça pour faire la une de la presse people. Quelle magnifique hypocrisie !!
Le 08/05/2019 à 09h30
#32
Le 08/05/2019 à 09h53
#33
Le 08/05/2019 à 12h08
#34
1/ Selon l’ANSES, pages 11-12 :
I. Contexte réglementaire et conditions d’utilisation des antibiotiques chez l’animal
…
1.2. La prescription et les conditions de délivrance
La prescription de médicaments vétérinaires obéit à des règles proches de celles édictées pour ceux destinés à l’homme. Pour les médicaments vétérinaires, les ordonnances sont exigibles dans les mêmes conditions que les médicaments humains. La réglementation des substances vénéneuses est commune au médicament vétérinaire et au médicament humain, seules les exonérations font l’objet d’arrêtés spécifiques. En outre, les obligations de prescriptions vétérinaires s’étendent notamment aux médicaments immunologiques et aux médicaments faisant l’objet de temps d’attente.
La prescription se matérialise par la rédaction d’une ordonnance où figurent, notamment, les noms des médicaments choisis, leur dosage, leur posologie, leur mode d’administration et le temps d’attente si nécessaire. Cette ordonnance doit être conservée 5 ans et incluse dans le registre d’élevage selon les dispositions de l’arrêté du 5 juin 2000 relatif au registre d’élevage (JORF du 25 juin 2000, art. L). Cependant, à la différence des médecins, les vétérinaires peuvent délivrer eux-mêmes les médicaments vétérinaires pour les animaux auxquels ils donnent personnellement leurs soins ou dont ils assurent la surveillance sanitaire et dont les soins leur sont régulièrement confiés (article L 5143-2).
Les pharmaciens sont aussi des dispensateurs au détail des médicaments vétérinaires. Ils ne peuvent délivrer les médicaments soumis à prescription que sur présentation de l’ordonnance du vétérinaire.
Donc « antibios en vente libre » = BS = intox.
2/ Ce n’est pas du « préventif », c’est de l’évitement de contagion :
La plupart des animaux de production ou de rente sont élevés en groupe (volailles, porcs, veaux, bovins …). Pour cette raison, la médecine vétérinaire en élevage est une médecine de population et non d’individus. Quand une maladie apparaît ou lorsqu’il y a un fort risque qu’une maladie se déclare (bactérie présente dans l’élevage), tous les animaux ne sont pas touchés en même temps. Mais compte tenu de la proximité des animaux, le risque de contagion est grand. Le vétérinaire peut être amené à traiter l’ensemble du groupe sans attendre que tous les animaux manifestent des symptômes.
Le législateur reconnaît que l’évitement des risques de contagion est plus important que les autres : il légitime le regroupement parce que c’est la seule manière rentable, et donc économique, de produire.
Tu es véritablement aussi mal informé que tu en as l’air.
Le 08/05/2019 à 12h23
#35
Litanie des poncifs habituels.
On ne produit pas de viande pour le plaisir (ce serait même plutôt emm… au propre comme au figuré comme activité) : on le fait pour répondre à la demande, c’est à dire pour nourrir ceux qui en ont besoin. L’élevage est réalisé en groupe pour la même raison que la monoculture en rotation : ce n’est pas économique autrement (à moins de vouloir payer 2 à 3 fois le prix et étendre les surface pour conserver les volumes, et donc supprimer les habitats naturels d’autant).
Si certaines pratiques doivent évoluer (mais qui relèvent de l’anecdotique monté en épingle par les démagos poseurs escro-bio-végan-antiviande), les premiers servis sur la balance des décisions doivent rester les humains.
Le 08/05/2019 à 13h49
#36
Le 08/05/2019 à 15h22
#37
Le 08/05/2019 à 16h08
#38
Le 09/05/2019 à 06h57
#39
Tu “déboîtes” quoi le psychopathe ? " />
Tu devrais consulter un psy de toute urgence, il est évident que tu souffres de phobie du communisme et plus généralement de tout ce qui est à gauche de l’extrême droite.
À aucun moment je n’ai parlé du communisme, ni même de la gauche ou de la droite. Je n’ai parlé que de la souffrance animale que l’on pourrait grandement réduire en faisant quelques efforts.
J’ai parlé du fric car le fric est ce qui dirige le monde, tout simplement.
Le fric n’est ni de gauche ni de droite, tout comme la connerie il est universel.
La surconsommation de viande et sa surproduction sont une évidence pour plein de gens mais visiblement pas pour toi qui du haut de ta grandeur ne serait être concerné par tout ça qui n’est pour toi que du délire de “sales gauchistes”.
Et alors comme si ça ne suffisait pas tu viens nous parler de fringues, de 4G, de 2G, de minitel, de pentium et autres trucs qui n’ont rien à voir avec la souffrance animal dans les abattoirs et les élevages intensifs !!
T’as oublié de nous parler de la marque et de la couleur de ton slip, c’est ballot… " />
Oser sortir des conneries pareilles qui n’ont strictement rien à voir avec le sujet tout en reprochant aux autres de sortir des poncifs indique clairement de sérieux troubles psychiques.
Finalement c’est vrai que “ça ose tout et que c’est à ça qu’on les reconnait”… " />
Le 09/05/2019 à 07h44
#40
C’était un clin d’oeil désabusé tant ce peuple n’a aucun problème moral/pratique avec l’exploitation des étrangers.
(Et ils ont élu Merkel plusieurs fois après Schroder, et très largement…) " />
Le 09/05/2019 à 07h47
#41
Le 09/05/2019 à 07h50
#42
Le 09/05/2019 à 07h54
#43
Le 09/05/2019 à 08h08
#44
Tu vomis et passe de la rhétorique nazillonne à celle marxiste comme un chef, on reconnaît le pro de la dialectique idéologique rouge ! N’oublie pas qu’il y avait aussi des camps de travail dans les Soviets et pendant le Grand Bond en arrière chinois… ce qui indique que la réelle exploitation de l’humain pour elle-même est LA caractéristique du socialisme dans toutes ses variantes morbides.
Mais surtout au grand jamais, ne te mets pas à la place de ceux qui ont choisi de travailler pour survivre et nourrir dignement leur famille dans un pays en plein emploi quand il est plus facile de profiter d’un système social(iste) français à la dérive qui traîne du chômage (de bons électeurs) comme d’autres leur cancer.
Les cancres sont toujours les premiers à montrer du doigt ceux qui réussissent.
Le 09/05/2019 à 08h10
#45
Tu n’as pas lu les textes du lien de l’ANSES (donné plus haut) pour sortir une stupidité pareille.
Le 09/05/2019 à 08h18
#46
La notion « d’État » est une idée moderne, alors que la monnaie existe et s’est imposée d’elle-même du fait de son utilité depuis ~5000 ans. Ce que les États ont imposé (récemment) est leur emprise sur sa « gestion » par l’intermédiaire des banques centrales (qui n’existent que depuis quelques siècles tout au plus).
Le 09/05/2019 à 08h27
#47
J’ai énormément diminué ma consommation de viande ….
perso., c’est 2 fois/semaine (ça suffit pour avoir ‘toutes les vitamines’ ) " />
(AV. tous les jours) " />
Le 09/05/2019 à 08h35
#48
J’ai une amie qui bosse dans un abattoir. C’est pareil en France, des travailleurs détachés qui ne comprennent pas grand’chose du français. Elle se fait comprendre par gestes, par exemple l’index de chaque main sur les tempes ça veut dire : étourdissement, etc.
Elle ne m’a rien dit sur les horaires, par contre.
Le 09/05/2019 à 08h41
#49
Le 09/05/2019 à 08h45
#50
Le 09/05/2019 à 08h48
#51
Le 09/05/2019 à 08h55
#52
Et je te parie ‘une bouteille de vin’* que les conditions d’abattage n’avaient rien à envier
à ce que tu dénonces….
* ou, une tablette de chocolat (pour les ‘sobres’) " />
Le 09/05/2019 à 09h14
#53
Quel rapport ? Son point erroné était que ce sont les États qui ont imposé l’argent alors qu’en réalité la monnaie s’est imposée d’elle-même bien avant toute notion « d’État » qui est relativement récente (par rapport à la monnaie). Par ailleurs les romains avaient un empire mais pas un État :
État vient du latin status, dérivé du verbe stare qui signifie au sens premier « se tenir debout », et au sens figuré « la position »6. Le mot « État » apparaît dans les langues européennes dans son acception moderne au tournant des XVe et XVIe siècles.
Les romains permettaient la création monétaire dans les pays conquis. La seule contribution de la politique monétaire relativement centralisée sur Rome/Italie a été d’en diminuer le pouvoir d’achat (le % de métal précieux), ce qui a conduit à la chute de l’empire : nos (néo-)keynésiens feraient bien de s’en inspirer pour évaluer les conséquences de leur prescription similaire.
L’idée de « cité-État » est encore plus récente que celle « d’État » :
Attesté à partir du XXe siècle seulement, le terme [de cité-État] dérive de l’allemand Stadtstaat, lui-même la traduction du terme bystat proposé en 1840 par l’érudit danois Johan N. Madvig pour décrire le processus par lequel Rome unifie l’Italie au Ier siècle av. J.-C. Il est ensuite appliqué aux États sumériens, à la polis grecque et à la città italienne, avant d’être étendu à différentes réalités au cours de l’Histoire.
Historiquement, aucune de ces villes ou empire ne se considérait comme un « État ».
Le 09/05/2019 à 11h37
#54
Je n’ai jamais dit qu’il n’existait pas, juste qu’il n’était pas central.
Du temps de l’empire romain la part des échanges impliquant de l’argent par rapport à aujourd’hui était considérablement inférieure, la plupart des gens pratiquant une agriculture vivrière très isolés des autres régions.
Le 09/05/2019 à 11h39
#55
La monaie existe depuis que la mémoire se perd on est d’accord.
L’argent comme alpha et omega de tout vient avec la modernité et l’existence de places de marché, de quotations, de théories économiques etc. Et est donc imposée au monde par les états occidentaux.
Le 09/05/2019 à 11h51
#56
Ben si justement, c’est précisément dans le cadre actuel des normes vétérinaires et sanitaires que certaines races à viande élevées hors sol sont forcément traitées aux antibiotiques.
Rien dans ce que tu as mis en lien n’indique que ce ne soit pas le cas, un vétérinaire soigne, il n’est pas là pour indiquer à l’éleveur un autre moyen de produire, donc il prescrit. Tous les mois et demi à chaque nouvelle arrivée de poussins. (C’est page 16 de ton document :
“Les antibiotiques peuvent, parfois, être administrés à des périodes critiques de leur vie,
sur des animaux soumis à une pression de contamination régulière et bien connue, après
contrôle de la nature de l’infection par des examens de laboratoire.” )
Le 09/05/2019 à 12h01
#57
je suis d’accord avec toi !
c’est fou ce que ‘l’argent’ a pris comme place dans nos Sociétés Modernes !
(il m’est arrivé de croiser des gens désintéressés avec l’argent, mais c’est, assez, rare–>1⁄10 000 pers.)
Le 09/05/2019 à 12h04
#58
Ce n’était pas encore le cas il y a quelques années.
Et surtout dans les années 90 en France payer des gens 100euros de plus que le RMI pour un temps plein eut fait scandale. En Allemagne non.
Le 09/05/2019 à 12h12
#59
Le 09/05/2019 à 13h31
#60
J’ai vérifié, mais non, c’est pas le 1er Avril…
Le 09/05/2019 à 14h05
#61
Aucune logique dans cette affirmation : comme montré plus haut, le concept d’État est bien trop récent pour lui attribuer un quelconque rapport avec la place de la monnaie dans l’économie. Que les États profitent de la monnaie en extorquant les agents économiques légitimes, cela personne ne te le contredira.
Le 09/05/2019 à 14h11
#62
Non, tu affabules et ce qui tu tentes maladroitement s’apparente à la quadrature du cercle. Le vétérinaire prescrit dans un cadre sanitaire après des examens, et non sous la pression de l’éleveur : il n’y a pas « forcément [de] trait[ement] aux antibiotiques ». Ton interprétation trompeuse est à l’opposé de ce qui est écrit dans le document de l’ANSES.
Le 09/05/2019 à 14h19
#63
Ce n’est pas de ça dont je parle.
Entre l’époque pré-moderne où l’écrasante majorité des “salaires” était versée en nature, les ressources vivrières (forets, zones humides etc.) gérées sous forme de communs, l’immense majorité de la population rurale et les échanges internationaux limités aux ports et à quelques matières premières rares/indispensables et aujourd’hui où on facture le fait de cuisiner, de garder des enfants et qu’une pomme peut parcourir plusieurs dizaines de milliers de km avant de finir dans ton assiette d’urbain qui ne fait plus jamais rien de gratuit il y a eu un changement complet de paradigme de société et de morale pour les humains.
Ce changement est arrivé petit a petit avec la modernité de manière concomitante avec l’apparition des états nation qui ont imposé la privatisation des communs, mis la population au service d’intérêts économiques dépassant l’économie vivrière, aboli les frontières non étatiques via la conquête militaire et les taxes (octrois etc.) qui allaient avec favorisant ainsi le commerce via l’argent.
Si aujourd’hui on peut tout convertir mentalement en pognon et si pour la première fois de l’humanité on donne plus de poids à l’argent qu’à n’importe quoi d’autre (la religion notamment, le “dieu est mort” de Nietsche) c’est bien qu’un long mouvement mené par les états d’Europe de l’ouest a mené à imposer ce système de société mondialement.
Le 09/05/2019 à 14h23
#64
J’ai fait de l’intérim dedans il y a 20ans donc connaitre est un bien grand mot par contre les conditions étaient difficiles mais c’est des français qui bossaient dedans et pour le smic horaire.
Globalement quel que soit le secteur il n’y a jamais eu jusqu’aux lois européennes de 2004 de possibilité légale en France de faire bosser des gens pour 500euros sur un temps plein.
En Allemagne si (pour revenir au sujet précédent), d’où mon commentaire acerbe.
Le 09/05/2019 à 14h32
#65
Je m’en fous du document de l’ANSES, dans la vraie vie c’est comme ça qu’on élève des poulets…
L’éleveur s’il veut vivre doit élever des races dégénérées dans des espaces confinés, sombres et trop petits où les animaux tombent malades. La loi l’autorise.
Le vétérinaire s’il veut vivre doit prescrire à l’éleveur de quoi garder sa viande vivante jusqu’au bout. La loi l’autorise.
Ceux qui ne voulaient pas de ces idioties font un autre métier.
Ceux qui restent jouent aux apprentis sorciers avec la résistance aux antibiotiques et l’ANSES décore ça d’une bureaucratie du plus bel effet et tout le monde sait bien au fond qu’on fait de la merde sur ces sujets et que le pb est la recherche frénétique de profit et la concurrence internationale qui empêche de maintenir des standards sanitaires en restant compétitifs.
Quand on a atteint le niveau où chaque animal a 600cm2 pour vivre et qu’on doit avoir des sociétés spécialisées dans le maintient en vie des animaux reproducteurs (qui vont devoir vivre plus d’un mois et demi) en dépit de leurs malformations on a atteint le niveau de bêtise industrielle indéfendable quel que soit l’angle du problème que l’on prend.
Le 09/05/2019 à 14h52
#66
Je n’ai rien à foutre de l’URSS, du communisme et autres trucs sur lesquels tu sembles faire une fixation.
Je parle de la souffrance animale lors de l’élevage et de l’abattage et que tu le veuilles ou non cette souffrance est souvent provoquée par un soucis de productivité et donc de rentabilité et donc de fric.
Je ne doute pas qu’il y ait quelques tarés qui font souffrir des animaux par pur plaisir et sans aucune obligation de le faire. Ceux-là devraient d’ailleurs être virés sur le champ sans aucune indemnité. Mais ce n’est certainement pas la majorité des gens qui bossent dans ce domaine.
La souffrance ça reste de la souffrance quel que soit le pays ou le régime politique où elle est infligée.
Si tu mets un fer rouge sur la peau d’un mec, qu’il soit fasciste ou communiste ça ne changera pas grand chose à sa souffrance…
Donc faut arrêter avec ta phobie des pays communistes, l’URSS (qui d’ailleurs n’existe plus), le Venezuela et autres. Depuis le début de cette conversation tu ne parles que de ça en ignorant totalement le vrai sujet de cette discussion. Si tu n’as rien à foutre de la souffrance animale (ce qui semble être le cas), c’est ton droit mais ce n’est pas une raison pour tout mélanger en faisant une fixation sur les “pays de gauche”.
D’autant que gauche et droite ça ne veut plus dire grand chose car c’est la finance et donc l’économie qui dirige tout.
Le 09/05/2019 à 15h14
#67
Seuls les étatistes donnent « plus de poids à l’argent » et le pensent comme « l’alpha et l’omega (sic) ». Les autres s’en servent comme outil.
En particulier « c’est bien qu’un long mouvement mené par les états d’Europe de l’ouest a mené à imposer ce système de société mondialement. » est faux : « l’existence de places de marché, de quotations, de théories économiques » ont été inventé ou ont émergé bien avant ou indépendamment du concept d’« État ». Les exemples ne manquent pas où ce sont les compagnies privées qui ont conquis et modernisé les pré-États, telles que les compagnies Hollandaises en Inde. Mais c’est valable aussi pour les Anglais et les Espagnols. Voir les chapitres 15 et 16 de Sapiens de Y. N. Harari.
« la modernité » n’est pas due à l’État mais à ceux qui utilisent la monnaie à des fins productives pour augmenter le niveau de vie. L’État n’a jamais rien produit que des guerres, des cadavres et de la misère (et des impôts, mais je me répète).
Le 09/05/2019 à 15h18
#68
Maintenant que tu admets tes erreurs au sujet de la législation comme la maladie sanguine au-dessus, tu inventes ce que les éleveurs feraient selon ton imaginaire débridé. La législation autorise l’éleveur à produire en batterie avec des normes à respecter, ce qu’ils font.
Le reste est une juxtaposition de mots dont l’orgie d’insanité est la plus idiote jamais écrite. Nulle part dans ce verbiage incohérent figure la moindre trace de ce qui pourrait être considéré comme dérivant d’une pensée rationnelle. Tous ceux qui l’ont lu sont maintenant plus stupides, et la valeur de l’action « raison » vient de progresser. Que ton psychiatre ou ton Créateur te vienne en aide.
Le 09/05/2019 à 15h26
#69
#Intox : il n’y a pas de souffrance à l’abattage puisque il est réglementé pour toutes les espèces afin de justement l’éviter. Donc encore une invention de plus. Quant à la supposée « souffrance » au cours de l’élevage, le terme est une exagération éhontée d’anthropomorphisation pathologique chez les escrolos anti-viande.
Le 09/05/2019 à 15h56
#70
Quelle originalité !! " />
La notion d’anthropomorphisme est encore un argument bidon pour ceux qui n’ont rien à foutre des animaux en général.
Quand à la réglementation dans les abattoirs c’est aussi un argument bidon car il y en a pas mal qui ne respectent absolument pas cette réglementation.
Bref du bon vieux discours de spéciste.
Partant de ton principe :
Il n’y a pas de viol, de pédophilie, de violence conjugale et autres saloperies puisque tout ça est réglementé et interdit par la loi…
Tu crois sérieusement qu’il suffit de réglementer et d’interdire pour que les choses concernées ne se fassent pas ? " />
Le 09/05/2019 à 17h27
#71
Pas la peine de faire l’extrémiste et de mettre tous les autres dans le même panier que toi, ça ne prend pas.
Si la réglementation n’est pas appliquée, blâmes ceux qui sont censés la faire respecter, ceux qui la dévoient comme ton collègue derrière ses barreaux ou ceux qui la découvrent comme la maladie sanguine autosomique récessive, pas ceux qui la défendent.
Ta position fallacieuse revient considérer que tout le monde est coupable quand seulement une supposée minorité le serait.
Bref du bon vieux discours d’anti-spéciste, simpliste, primaire et de fausse compassion de façade qui cache mal leur haine de l’humain et d’eux même. Il y a aussi des traitements pour cela.
Le 09/05/2019 à 19h25
#72
Le 10/05/2019 à 06h53
#73
Le 10/05/2019 à 07h05
#74
Le 10/05/2019 à 08h14
#75
Je comprends que tu tournes en rond…
La grosse différence entre le fric et les illuminatis, c’est que le fric existe bel et bien et on s’en sert tous les jours. Les illuminatis ne sont rien d’autre qu’une légende de type “complotiste” mais j’admets que le complotisme est hélas très à la mode.
Dans tous les pays on ne parle que de croissance, de PIB et des cours de la bourse…
Et tout ça n’aurait rien à voir avec le fric ? " />
Le 10/05/2019 à 08h47
#76
Le 10/05/2019 à 09h27
#77
C’est vraiment sans espoir… " />
Au cas où cela t’aurais échappé on parle ici des abattoirs en France pays censé être “riche”…
Donc OUI, les abattoirs qui ne respectent aucune norme concernant cette souffrance le font clairement par souci d’économie et donc de gains supérieurs.
Bien sûr que dans plein de pays riches ou pauvres on se fout royalement des animaux mais ce n’est pas le sujet ici.
Et il y a aussi ces traditions d’un autre âge où la souffrance animale n’est infligée que pour le pur plaisir de connards enracinés dans ces traditions de merde.
Je le répète, contrairement à certaines époques antérieures, tout le monde est maintenant censé savoir que les animaux sont des êtres sensibles qui ressentent tout comme nous la souffrance et des émotions. Il y a de plus en plus de chercheurs qui sont surpris de découvrir des caractéristiques qu’ils ne soupçonnaient pas chez certains animaux, y-compris même chez des insectes.
Donc sans tomber dans l’anthropomorphisme excessif (ce que me reproche certain) je pense qu’il serait temps de prendre conscience qu’on ne peut pas tout se permettre au nom de notre appartenance à une espèce censée être tellement supérieure.
Les connards qui n’ont d’autre réaction que “Mais heu c’est que des bêtes” mais qui sont prêts à tout pardonner à des soi-disant humains commettant les pires horreurs (à condition bien sûr qu’ils ne soient pas directement concernés) pour se la péter façon “grand humaniste” ça me donne juste envie de gerber.
J’ai perdu récemment un chien que j’ai eu pendant plus de 13 ans, je ne l’ai jamais considéré comme un animal mais comme un ami et c’est ce qu’il était. Et si quelqu’un s’était amusé à lui faire du mal par pur plaisir (ça arrive tous les jours) je crois que j’aurais eu bien du mal à ne pas lui défoncer la gueule. Bien sûr j’aurais eu tous les torts au yeux de la justice mais au moins j’aurais été en paix avec ma conscience… " />
Un humain a la valeur qu’il mérite par son comportement et ses actes, la génétique ne suffit pas à faire un humain au sens éthique du terme.
C’est mon avis et je le partage… " />
Le 10/05/2019 à 09h41
#78
Le 10/05/2019 à 10h17
#79
Traiter de connards des gens dont je pense qu’ils sont des connards ce n’est pas de l’insulte c’est juste ne pas être faux-cul et politiquement correct.
Le 10/05/2019 à 10h24
#80
Le 10/05/2019 à 10h29
#81
Le 10/05/2019 à 10h32
#82
Le 10/05/2019 à 14h21
#83
Bon du coup je reviens quand même, ,j’ai parlé trop vite… " />
Le 10/05/2019 à 14h57
#84
Le 10/05/2019 à 15h01
#85
Le 10/05/2019 à 15h41
#86
Un feu d’artifices (au sens non littéral) d’un niveau HS rarement atteint. Tu es aigri. Pourquoi tant de haine ? Cela perturbe ton sens commun et ta rationalité (en supposant que tu en ai jamais eu).
Il n’y a rien à ajouter face à la déraison.
Le 10/05/2019 à 16h26
#87
J’ai bien précisé que ces propos n’avaient rien à voir avec la discussion. C’était juste pour détruire la notion de “ton état chéri” de tmtisfree.
Cela dit je te rappelle que tu es le seul à avoir parlé de l’URSS dans cette discussion ce qui n’avait pas grand chose à voir non plus avec le sujet de cette discussion… " />
Le 12/05/2019 à 15h15
#88
“un voyou qui a enlevé/violé/torturé/brulé le corps (plus d’ADN)
(ou, comme cette histoire arrivée en ‘Angleterre’)
découpé le corps à la hache en 10 morceaux”
Le 13/05/2019 à 07h00
#89
Le 13/05/2019 à 08h06
#90
Juste une précision :
Je n’ai jamais parlé de “oeil pour oeil, dent pour dent”, je n’ai jamais dit que “qui a tué devait forcément mourir”, sinon il faudrait liquider tous les soldats qui tuent pendant les guerres, y-compris des enfants innocents pour cause de “dommages collatéraux”, voire parfois de façon tout à fait volontaire.
Dommages collatéraux qui sont d’ailleurs parfaitement admis par plein de “grands humanistes”, cherchez l’erreur…. " />
Je parle juste de criminels très spéciaux où il n’y a plus aucune trace d’humanité (sauf si on se réfère uniquement à la génétique bien sûr mais c’est une connerie à mes yeux).
D’autre part, il y a des gens qui décident de mourir car ils ont trop de souffrance, ces gens vont se faire euthanasier dans des pays où cette pratique est autorisée, cela se fait sans souffrance pour autant que je sache et personne ne songerait à dire que ceux qui les aident à mourir dignement sont des assassins.
Enfin quand je dis “personne” je suis peut-être un peu trop optimiste. " />
Je pense qu’il serait plus sage et plus économique d’appliquer cette méthode à certains criminels comme ceux dont je parle plus haut et je persiste à penser que ce serait plus humain même pour eux.
Le problème c’est que souvent les victimes de ces gens là ne sont considérées que comme des statistiques alors que leurs tueurs sont fortement médiatisés ce qui les rend plus “humains” (quelle blague) aux yeux de plein de monde.
Et oui, tout le monde a entendu parler de dutroux et fourniret et autres ordures du même genre mais qui connaît le nom de leurs victimes qui sont très vite oubliées (je ne parle pas des familles bien sûr) ?
Je suis comme tout le monde, je ne connais pas ces noms non plus.
Je rappelle aussi le total manque de cohérence de certains qui sont pour l’IVG tout en arrêtant pas de dire que la vie humaine est sacrée et qu’il faut pas y toucher. En France l’IVG peut se pratiquer jusqu’à la 12ème semaine de grossesse et à 12 semaines le foetus est déjà un être humain.
Alors pourquoi ce “deux poids deux mesures” ?
Moi au moins je suis cohérent et je n’ai donc rien contre l’IVG. Je suis convaincu que dans ce débat il y a énormément d’hypocrisie de la part de bien des gens qui tiennent à se présenter comme étant des “grands humanistes”… " />
Quant aux US, depuis quelques temps c’est tout sauf un exemple à suivre, il faudrait trouver autre chose… " />
Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, je dis juste ce que je pense et ce que pense probablement pas mal de monde.
Le 13/05/2019 à 08h22
#91
Le 13/05/2019 à 08h31