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Linux : Manjaro, la reine des distributions rolling release grand public

Arch Linux, en plus accessible

Linux : Manjaro, la reine des distributions rolling release grand public

Notre dossier sur les distributions Linux « secondaires » :

Le 23 juillet 2021 à 14h14

Dans une nouvelle série d’articles, nous allons présenter des distributions Linux moins sous les feux de la rampe que des Debian/Ubuntu ou encore Fedora. Ce qui ne les empêche pas d'être parfois très populaires, présentant des visions appréciées de leurs utilisateurs. Première de ce dossier : Manjaro.

Le monde des distributions Linux est foisonnant. Il existe, au bas mot, des dizaines de systèmes, tous proposant une philosophie particulière. Ubuntu est connue par exemple pour sa facilité extrême d’installation et de prise en main, Fedora pour être le laboratoire de Red Hat et son inclusion des dernières technologies, Debian pour sa cohérence et sa stabilité, etc. Avec le temps, d’autres distributions se sont fait un nom.

On pense notamment à Linux Mint, basée sur Ubuntu et fournissant un environnement de bureau qui a fait son renom : Cinnamon. Autre système très apprécié – et que nous présenterons bientôt – Solus s’est notamment fait connaître par un environnement développé pour lui et depuis repris dans d’autres distributions : Budgie.

Commençons donc par Manjaro, basée sur Arch Linux et ayant déjà son public depuis un bon moment.

Présentation générale

Arch 0.1 est pour rappel sorti en 2002 et le système est rapidement devenu populaire. Pensé avant tout pour les personnes connaissant déjà Linux, il a gardé depuis ses débuts une volonté de rester simple à maintenir, avec un grand respect du monde libre. Il est constamment mis à jour sur le principe de tapis roulant de la rolling release.

Avec ce principe de publication continue, il n'y a pas vraiment de « version » au sens classique, comme chez Ubuntu qui a droit à de grosses mises à jour tous les six mois. Arch et ses dérivés, dont Manjaro, représentent ainsi l'une des grandes familles du monde Linux, même si elle n'est pas aussi étendu que celle de Debian.

Manjaro reprend cette base et en garde la plupart des aspects, comme la rolling release, une limitation du code fermé et un accent mis sur les versions stables et éprouvées des composants. En revanche, son installation et sa prise en main sont plus simples. En résumant grossièrement, on pourrait dire que Manjaro est une version simplifiée d’Arch Linux, puisque même ses dépôts et son gestionnaire de paquets (Pacman) sont repris.

La distribution aura 9 ans le mois prochain et a parcouru beaucoup de chemin ces dernières années. Aujourd’hui, elle est officiellement proposée en trois variantes principales : Xfce, KDE et GNOME. Les dernières versions des environnements sont proposées à chaque fois (branche 3.x pour GNOME). Toutefois, la communauté supporte presque tous les autres, dont Budgie, Cinnamon et MATE. Autre spécificité de Manjaro : un gros travail de support des plateformes ARM, comme on l'a vu avec la sortie récente d'une version pour Quartz64.

Nous nous sommes penchés sur la version Xfce, la plus mise en avant et la plus populaire des éditions. Ce gestionnaire de fenêtres étant peu gourmand, Manjaro peut ainsi être installée sur n’importe quel ordinateur disposant au moins d’un processeur central 64 bits. Comme nous le verrons, le système est très léger et se contente de peu de ressources. Sa réactivité et ses temps de démarrage, redémarrage et extinction sont impressionnants.

C'est d'ailleurs l'environnement utilisé pour la version destinée aux Raspberry Pi 4.

Installation et prise en main

L’installation de Manjaro est simple. Presque autant, en fait, que celle d’Ubuntu et bien plus que celle de Debian, pour ne donner que ces deux exemples. Elle passe par la récupération d’une image ISO, que l’on pourra restaurer sur une clé USB, graver sur un DVD ou utiliser telle quelle dans une machine virtuelle.

La version Xfce pèse 2,4 Go environ, contre 2,8 Go pour les variantes KDE et GNOME.

  • Manjaro
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L’installeur est un composant existant (Calamares), légèrement modifié pour les besoins de la distribution. Vous l’avez peut-être déjà croisé dans d’autres systèmes comme EndeavourOS, KaOS, Lubuntu ou OpenMandriva. Le lancement se fait sur un écran en anglais, mais tout bascule en français dès que l’on clique sur Launch installer.

On se contentera ensuite de quelques renseignements basiques : langue, fuseau horaire, partitionnement et compte utilisateur. Après validation, l’installation se lance et se termine rapidement. Après quoi l’ordinateur redémarre et affiche très vite un écran de connexion tout ce qu’il y a de plus classique, puis le bureau.

À l’inverse d’un GNOME très répandu mais réclamant une phase d’apprentissage (pour ses branches 3.x et 40), Xfce semblera vite familier à toute personne ayant utilisé un peu Windows. Une barre des tâches, un menu semblable à Démarrer, des applications et composants classés par catégories, aucune barre de menu en haut de l’écran.

On trouve également un « tray » en bas à droite, contenant des accès rapides au réseau, au volume sonore, aux notifications, bureaux virtuels et au menu d’alimentation. L’organisation est simple, directe, et un utilisateur de MATE (un héritage de GNOME 2.x) par exemple ne sera pas perdu.

Manjaro

Il s’agit en fait d’une version personnalisée de Xfce, incluant ces panneaux pour simplifier la vie des utilisateurs. On apprécie également les notifications du système quand des évènements importants sont en attente, comme la présence de mises à jour ou l’arrivée d’un nouveau noyau.

Une distribution utilisable en l’état

À la taille de l’image ISO, on se doute qu’il ne s’agit pas simplement d’un système d’exploitation. Manjaro propose une foule d’applications et on retrouve de nombreux noms connus : Firefox, Thunderbird, Pidgin, Audacious, VLC ou encore GIMP. Curieusement, aucune suite bureautique n’est fournie alors que l’immense majorité des distributions intègrent LibreOffice, dans sa branche stable ou « fraîche ». En revanche, le client Steam est présent.

De manière générale, une personne débarquant tout juste sur Manjaro sera peut-être intimidée par le nombre d’outils fournis avec le système. Ils sont livrés en masse, et si certains sont attendus comme GParted (gestion des partitions), Capture d’écran et Renommer en masse, on trouve dans la liste des éléments qui risquent de paraître abscons aux néophytes : Gestionnaire Kvantum (gestion des thèmes du même nom), GtkHash (calcul des sommes de contrôle), Hardware Localité Istopo ou encore Paramètres de Qt5. C’est un peu le souci de la section « Toutes les applications » du menu général : on y trouve tout et n’importe quoi, paramètres compris.

ManjaroManjaro

Ce n’est cependant pas un vrai problème. La section Favoris affiche des liens très simples comme Navigateur web, Client de messagerie ou Gestionnaire de fichiers, qui renvoient vers les applications déclarées par défaut. Sur une installation neuve de Manjaro, il s’agit de Firefox, Thunderbird et Thunar. Ce dernier sera là encore familier, puisque tous les éléments classiques s’y retrouvent : une colonne de gauche personnalisable pour les principaux accès, la zone de droite avec les données, un fil d’Ariane et des boutons de navigation au-dessus et les menus.

Le menu général permet l’accès à tout ce qui est important. Si on met de côté l’étrange choix d’avoir inversé catégories et contenus, on trouve dans le coin supérieur droit des accès rapides aux paramètres, au verrouillage de la session, au changement d’utilisateur et à l’alimentation de la machine, ce dernier étant de fait redondant.

En-dessous, un champ de recherche permet de retrouver rapidement une application ou un réglage. Le menu est librement redimensionnable.

Installation et gestion des applications

Avant de plonger dans la gestion des logiciels, précisons d’emblée que le système accueille l'utilisateur avec le panneau Manjaro Hello. Une fenêtre d’accueil classique dans laquelle on trouve des liens vers des ressources utiles : forums, informations sur la version, développement, wiki officiel ou encore pour les dons. 

Manjaro

En-dessous, le bouton Applications est important. Manjaro Hello pouvant être relancé n’importe quand, c’est un bon moyen de plier rapidement le système à ses besoins. On y trouve des listes d’applications réparties en catégories courantes, notamment « Office suites ». Car oui, malheureusement et en dépit de l’indication « French » dans la barre de titre, le contenu est ici en anglais. On y trouve notamment les deux branches de LibreOffice.

Nous avons sélectionné Fresh pour obtenir la dernière version, cliqué sur « Update system » et après une petite fenêtre affichant les dépendances optionnelles, validé avec « Choisir » puis encore une fois, après confirmation de la liste des changements. La suite est apparue dans la section Bureautique du menu général, mais en anglais.

Manjaro

Il y a à redire sur le processus menant à l’installation d’un outil, et nous y reviendrons d’ailleurs un peu plus tard. Dans l’immédiat, le problème de l’installation en anglais permet d’aborder la gestion plus générale des applications. Si l’on sort du cadre de Hello, la fenêtre qui nous intéresse se trouve rangée dans la section Système : Ajouter/supprimer des logiciels. Une présentation classique, avec un bouton pour lancer la recherche.

On écrit « libreoffice », puis on déroule les résultats pour trouver le pack linguistique FR. On clique sur la petite flèche verte puis sur « Appliquer » en bas à droite. Après une dernière validation des changements à appliquer, le pack s’installe. Il suffit de lancer ensuite n’importe quel logiciel de la suite pour voir que tout y est en français.

Manjaro

L’opération peut se répéter pour toutes les applications, à l’instar finalement de ce que l’on trouve dans presque toutes les autres distributions, souvent à travers GNOME Software. Pour information, Manjaro possède ses propres dépôts, mais laisse un accès à ceux d’Arch Linux. Notez également qu’une installation fraîche intègre le support de Snap et Flatpak, permettant leur installation directe.

Bien entendu, les adeptes de la ligne de commande pourront se familiariser avec la syntax de Pamac  :

pamac install nom_du_paquet // Installe le paquet
pamac remove nom_du_paquet // Désinstalle le paquet
pamac search nom_du_paquet // Cherche un paquet
pamac update // met à jour les paquets

Si vous avez l'habitude de Pacman utilisé dans Arch Linux, il est aussi présent :

pacman -S nom_du_paquet // Installe le paquet
pacman -R nom_du_paquet // Désinstalle le paquet
pacman -Ss nom_du_paquet // Cherche un paquet
pacman -Syu // met à jour les paquets

Une réactivité maximale

Les performances de Manjaro sont élevées. Une installation native sur une machine équipée d’un Ryzen 5 5600X, de 16 Go de mémoire et d’un SSD fournit un système démarrant en moins de 2 secondes. Dans une machine virtuelle dont nous avons limité les caractéristiques à un cœur et 2 Go de mémoire, le système a démarré en… 2 secondes.

Ce démarrage extrêmement rapide se retrouve dans les temps de redémarrage, d’extinction et de sortie de veille. Le lancement des applications est lui aussi très rapide, y compris sur des logiciels prenant un peu leur temps pour se lancer comme Firefox ou LibreOffice Writer. Une réactivité extrême à laquelle on s’habitue vite, et qui rend le système adapté à une utilisation nomade, notamment en Live sur une clé USB.

Il y a quatre raisons principales à cette rapidité. D’abord la base Arch Linux, légère et performante. Ensuite l’environnement Xfce, connu pour être un poids plume des environnements de bureau et sa consommation très modérée des ressources. Ajoutons le noyau 5.10 (LTS) utilisé, qui avait amené son lot d’optimisations. Enfin, il y a bien sûr le travail de l’équipe de développement, qui tient à ce que la distribution reste ainsi. Ce dont personne ne se plaindra. Après un lancement à froid, le système consomme ainsi moins de 600 Mo de mémoire.

La distribution est populaire, notamment pour cette raison. Elle permet, entre autres, d’être en contact avec la base Arch Linux tout en ayant une plus grande simplicité d’approche. Mais attention : ce n’est pas parce que Manjaro est plus simple d’accès qu’elle est en elle-même simple. Chacun définira la position de son curseur sur cette réglette, mais on ne peut guère parler de Manjaro comme d’une distribution pour néophytes.

Manjaro n'est pas pour tout le monde

Elle garde un aspect relativement brut et anguleux, qui ravira les uns et repoussera les autres. Trop d’éléments informatifs sont présents pour les nouveaux venus, qui pourraient être décontenancés par le nombre d’étapes à valider pour lancer l’installation d’un logiciel. Là encore, c’est à la fois une force et une faiblesse selon le public.

Si c’est votre premier contact avec un système Linux, l’avertissement vous prévenant que de nouveaux noyaux sont disponibles vous laissera sans doute circonspect. L’intention est bonne – comme toujours quand il s’agit de donner le choix – mais, comme pour l’installation de logiciels, le processus général manque de finitions.

Manjaro

Quitte à fournir de telles informations, autant qu’elles soient complètes et présentées simplement. L’affichage est actuellement fouillis et toutes les versions n’ont pas leur bouton listant les changements. Ici, la version 5.10 affiche l’étiquette « Utilisé », montrant clairement quelle version est active. Dans les moutures plus récentes, seule la 5.12 dispose d’une « Liste des changements » et le panneau va jusqu’à afficher la 5.14 en Release Candidate 1.

Si l’on est habitué à Linux, on ne sera pas surpris par ce type de panneau, qui n’a rien d’ailleurs rien de spécifique à Manjaro. En revanche, puisque le système attire l’attention dessus par une notification, des personnes seront peut-être tentées par une opération qui, dans le fond, n’a rien d’anodine.

Ce simple exemple renvoie à un fonctionnement plus général qui pourrait perturber les nouveaux venus : celui d’une rolling release. Manjaro pose franchement la question de ce que l’on attend d’un système d’exploitation. La distribution n’a pas à proprement parler de « versions ». Elle propose en téléchargement des images ISO correspondant à des instantanés de son développement, mais le train de ses mises à jour ne s’arrête jamais.

Si vous visez avant tout un système aussi stable que possible sans changement notable pendant plusieurs années, Manjaro n’est clairement pas pour vous et il faudra plutôt regarder du côté d'une Debian par exemple (voir notre article). En revanche, si vous êtes à la recherche d’un système léger, très rapide et dont les fonctions sont mises à jour continuellement, il vaut la peine que l’on s’y intéresse. Il s’installe vite, est prêt à l’emploi et redonnera vie sans difficulté à des machines de plus de dix ans, à condition qu’elles aient un processeur x64.

Manjaro

Commentaires (61)

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Je suis sur l’édition Cinnamon depuis ~2013. Ya eu des hauts et des bas, mais depuis 2018 je ne vois plus vraiment de soucis à la mise à jour.
Je conseille carrément.

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et vu que la version Cinnamon est officiellement abandonnée, par quoi comptes-tu remplacer l’environnement de bureau ?

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La version community Cinnamon existe toujours. Il n’y a jamais eu de version officielle cinnamon.
Et si la version cinnamon community est abandonnée, je prendrai n’importe quelle autre version sur laquelle j’installerai cinnamon

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Pourquoi changer ? Cinnamon existe toujours. La communauté maintient ça très bien 👍.



Pour certains clients, je me fais la main sur la version Deepin. Certains souhaitent ce gestionnaire de fenêtres.
Ça a l’air sacrément joli. Maintenant je teste tranquillement

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Je l’utilise depuis plusieurs années sur mon pc pro et j’en suis pleinement satisfait. Il m’est arrivé 2-3 fois les 2 premiers années de ne plus réussir à booter après une maj (inconvénient de la Rolling Release) mais ça ne l’a plus refait depuis des années.
Je suis passé sur l’édition KDE depuis que j’ai changé de PC, avant j’étais sur XFCE que je trouve infâme en dual screen…



J’ai toujours trouvé debian et ubuntu pénible quand il fallait mettre la main dans le cambouis, fichier de conf jamais aux endroits indiqués, problèmes à tiroir, etc… Chose que je trouve beaucoup moins avec Manjaro (ou alors mon niveau en Linux a passablement augmenté :D ).

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Découverte avec le Pinebook Pro (et aussi le Pinephone), je l’ai installée sur mon ancien PC Asus qui avait du mal niveau graphique sous Fedora, ça tourne comme une horloge.



Avec Cinnamon en environnement de bureau, j’ai pu reproduire mon env Fedora. Je pense que ces distribs vont être mes deux favorites.

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Sur la version KDE depuis quelques années, ça roule !

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Je l’ai en dual boot sur ma machine principale (en version GNOME), et c’est vrai qu’a part 23 embrouilles suites à des mises à jours (grand merci à nvidia pour ca au passage :cartonrouge:) ca roule vraiment bien !

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Je l’ai en VM, le temps de me faire la main dessus.
C’est plutôt agréable mais la seule chose qui rébute, c’est le système de MàJ en ligne de commande.
Pour faire une mise à jour




sudo pacman -Syu


L’argument -Syu est tout sauf parlant, là où Débian a “update” et “upgrade”

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Pour le coup j’ai justement du mal à me faire à Pacman après quelques années de Red Hat family et yum/dnf qui ont des arguments très human-readable. :transpi:



M’enfin, c’est juste une nouvelle compétence à développer.

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midwo a dit:


et vu que la version Cinnamon est officiellement abandonnée, par quoi comptes-tu remplacer l’environnement de bureau ?


Comme i3 etc, c’est désormais la communauté qui prend en charge Cinnamon. Ca semble bien se passer :-)



En tous cas je plussoie le fait de parler de Manjaro. C’est vraiment une belle distro, bien intégrée et fignolée (les guest-additions Virtualbox sont même automatiquement installées et mises à jour) et franchement stable.

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Arcy a dit:


L’argument -Syu est tout sauf parlant, là où Débian a “update” et “upgrade”


Ca dépend, si tu te dis que tu Syncronise tout en Upgradant les paquets ça passe !
Par contre effectivement pour le ou les y et quelques autres paramètres c’est pas du tout parlant !



Rafraîchir les dépôts : pacman -Syy
Mise à jour des paquets avec rafraîchissement des dépôts : pacman -Syyu

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Au pire tu te fais des alias :)

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Pour ceux qui sont décontenancés par les arguments de pacman : le wiki Archlinux, c’est un peu la bible (encore + vrai avec le wiki anglais) :transpi:

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Arcy a dit:


Je l’ai en VM, le temps de me faire la main dessus. C’est plutôt agréable mais la seule chose qui rébute, c’est le système de MàJ en ligne de commande. Pour faire une mise à jour



L’argument -Syu est tout sauf parlant, là où Débian a “update” et “upgrade”


pacman, c’est l’outil de mise à jour de archlinux, pour manjaro, on te recommandera de faire
pamac update, même si le pacman -Suuyy fonctionne aussi.

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:inpactitude:

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En résumant grossièrement, on pourrait dire que Manjaro est une version simplifiée d’Arch Linux, puisque même ses dépôts et son gestionnaire de paquets (Pacman) sont repris.


Oui et non. Si le Arch User Repository (qui contient des paquets gérés par la communauté) est certes utilisable depuis Manjaro, les dépôts de la distribution sont distincts de ceux de Arch. C’est d’ailleurs un point sur lequel ils insistent beaucoup: Manjaro n’est pas Arch, et cette séparation de dépôt en est l’un des principaux arguments.

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Faudrait que j’essaie sur mon vieux Vostro 131 de 2012, je m’en sert assez rarement, mais ça dépanne de temps en temps.
Il est actuellement sous Ubuntu car Windows sur cette vielle machine malgré le SSD, c’est devenu inutilisable.

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en rolling release rapide et “fiable” je recommande aussi opensuse tumbleweed

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Perso j’utilise yay pour me passer de Pacman. Il me fait mes maj a la fois des dépôts classiques et de aur c’est bien pratique.

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(reply:1888349:Maycne Sonahoz)


+1.
Les quelques 2 semaines de “retard” entre arch et manjaro évitent de nombreux soucis.

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papay0u a dit:


en rolling release rapide et “fiable” je recommande aussi opensuse tumbleweed


Je confirme, j’utilise OpenSUSE Tumbleweed depuis bientôt 10 mois non stop, ça marche très bien !



Au sujet de Manjaro, que j’ai utilisée quelques mois également, j’ai été grandement perturbé par la multitude de sources de paquets installables. Les “AUR”, par exemple, me font toujours un peu peur :)

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Super article, je suis sous Elementary OS depuis quelques années et je voulais changeais, je vais attendre tous vos articles pour m’aider à me décider :)



Mais à minima ça va aller dans une VM pour tester, le côté light et réactif me tente bien !

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Manjaro et ses ISO qui ne boot pas en UEFI (en tous cas les derniers).

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Aucun problème avec un PC Asus en UEFI et un ISO récupéré le mois dernier me concernant. Le boot USB fut assez lent (en même temps la clé utilisée est basique), mais à part ça le taff a été fait et le PC tourne très bien.



Par contre, j’ai du désactiver Secure Boot contrairement à Fedora où je n’en avais pas eu besoin sur cette même machine.

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Manjaro est aussi une des rares distro à supporter i3 en natif.

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Hmmm j’ai ressorti de mes cartons de VMs ma Manjaro installée fin 2019 :
que des cou*lles avec pacman, impossible de màj la distrib, cassages de dépendances en pagaille.
J’ai du faire une connerie, j’ai reboot et ça trouve plus le kernel ni l’initrd…
Après récup’ de la dernière iso, faut reconnaitre que ça s’installe “hyper friendly” et que ça reste une excellente distrib rolling à destination du grand public…

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Mmmmh… Il est annoncé dans l’article qu’ils préfèrent éviter les logiciels propriétaires mais le client Steam est automatiquement installé par l’installeur de la distribution ? …

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De mémoire tu as le choix de lors de l’install. Dans la mienne, Steam n’a pas été installé par défaut je l’ai explicitement demandé.



Le Live-USB a même deux choix : boot en mode pilotes libres et boot en mode pilotes propriétaires pour la partie graphique.

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Je déconseille aux joueurs Nvidia de prendre Manjaro.

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Pourquoi ? Car je réfléchis justement à basculer dessus pour jouer quand dispo sur Linux.

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Ça m’intéresse de connaître les raisons expliquant cette recommandation. Serait-ce pour la gestion des CG inclus avec un portable (drivers Optimus)?



C’est sûr qu’en fonction des cas d’usages et du matériel, rien n’est facile, quelque soit la distribution choisie.



Sur Desktop, ça fait plus de 5 ans que je suis sur Manjaro. J’ai même changé de carte graphique NV entre temps. Je ne me rappelle pas avoir rencontré d’enjeux en particulier pour les jeux.

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Comme toute rolling release, les pilotes proprio + kernel récent = souvent des merdes.
Après manjaro permet de rester sur le kernel LTS, ce qui limite la casse, mais ne l’empêche pas.

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10 ans que j’utilise Gentoo, si vous avez besoin d’un avis, vous pouvez me contacter :)

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Le gros problème de Manjaro, c’est qu’ils ne gèrent pas correctement les mises à jour de sécurité.



Sur Debian et consorts, quand il y a une faille de sécurité à patcher, ils font un backport sur leur version stable qu’ils maintiennent eux-mêmes (ce qui demande beaucoup de maintenance).



Arch Linux met à jour les paquets à la dernière version directement (sauf cas particuliers), donc permet de suivre les patchs publiés par les mainteneurs de chaque logiciel.



Maintenant, Manjaro essaye de rendre ce processus de mise à jour stable, donc ils ralentissent la sortie des paquets avec une certaine phase de test, qui ne pourra jamais être complète (vu que la plupart des utilisateurs ne l’utilisent pas, les usages réels sont trop nombreux).



En plus, ils fournissent des scripts pour automatiser la modification des fichiers de configuration, donc toute personne plus avancée peut être amener à casser son système sans même s’en rendre compte pendant une mise à jour. Arch Linux, par contre, sauvegarde le nouveau fichier de configuration dans un fichier temporaire (.pacsave) et laisse le soin de faire les modifications nécessaires à l’utilisateur (qui est avancé dans notre cas).



À cause de ce faux sens de stabilité donné par Manjaro, cette “distribution” met en danger des utilisateurs. Si on veut un système stable pour les utilisateurs non avancés, il vaut mieux se tourner vers une distribution stable telle que Debian, Ubuntu ou Fedora, pour les principales.



Dire que Manjaro est une version “accessible” de Arch Linux est faux et trompeur.

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Exagone313 a dit:


Le gros problème de Manjaro, c’est qu’ils ne gèrent pas correctement les mises à jour de sécurité.



Sur Debian et consorts, quand il y a une faille de sécurité à patcher, ils font un backport sur leur version stable qu’ils maintiennent eux-mêmes (ce qui demande beaucoup de maintenance).



Arch Linux met à jour les paquets à la dernière version directement (sauf cas particuliers), donc permet de suivre les patchs publiés par les mainteneurs de chaque logiciel.



Maintenant, Manjaro essaye de rendre ce processus de mise à jour stable, donc ils ralentissent la sortie des paquets avec une certaine phase de test, qui ne pourra jamais être complète (vu que la plupart des utilisateurs ne l’utilisent pas, les usages réels sont trop nombreux).


En cas de faille, il y a des mises à jour rapide, mais le rythme est plutôt une maj par mois.




En plus, ils fournissent des scripts pour automatiser la modification des fichiers de configuration, donc toute personne plus avancée peut être amener à casser son système sans même s’en rendre compte pendant une mise à jour. Arch Linux, par contre, sauvegarde le nouveau fichier de configuration dans un fichier temporaire (.pacsave) et laisse le soin de faire les modifications nécessaires à l’utilisateur (qui est avancé dans notre cas).


Curieux, dans mon cas, Manjaro garde l’ancien fichier de config et me propose un .pacnew pour le nouveau. Depuis que j’utilise Manjaro, je n’ai jamais cassé mon système à cause d’un fichier de config qui a été modifié à mon insu (par contre, j’ai cassé mon système par certaine mises à jour foireuses)




À cause de ce faux sens de stabilité donné par Manjaro, cette “distribution” met en danger des utilisateurs. Si on veut un système stable pour les utilisateurs non avancés, il vaut mieux se tourner vers une distribution stable telle que Debian, Ubuntu ou Fedora, pour les principales.


Pour l’annecdote, j’utilise manjaro avec mon pc de travail, car j’ai de gros problèmes de stabilité avec ubuntu et aucun avec Manjaro. Si je veux un truc stable, je partirai sur du debian ou une distribution centos-like




Dire que Manjaro est une version “accessible” de Arch Linux est faux et trompeur.


Elle est plus accessible que Arch Linux, mais ce n’est pas Arch Linux (pas même dépôts), comme Ubuntu n’est pas Debian. Par contre, elle est accessible dans le sens où elle est configurée correctement (ou raisonnablement) au moment de l’installation, tandis qu’Arch Linux demande à faire ses configs soit même (en tout cas c’était le cas il y a qq années). Je suis parti sur Manjaro pour ça, et maintenant que j’ai plus de recul et appris pas mal de chose, je partirai plus sur du Arch vanilla, ou une dérivée comme EndeavourOS qui utilise les dépots Arch Linux.



Dans mon cas, je vois Manjaro comme une distribution qui permet de monter en compétence technique sui les systèmes Linux, tout en ayant un système fonctionnel dès le départ. Son aspect formateur, c’est qu’on cassera régulièrement des bricoles dedans au fil des mises à jours et qu’il faudra apprendre à les résoudre et faire évoluer ses fichiers de configuration à l’air de la super documentation du wiki Arch Linux.

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Freemann a dit:


Je déconseille aux joueurs Nvidia de prendre Manjaro.


Je n’ai pas de soucis particulier avec Manjaro et du materiel Nvidia, que ce soit du Optimus (intel+nvidia), de vielles CG sur la série de pilote 390x, ou bien en couple avec une CG AMD pour du VGA passtrhough.

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Perso, j’ai Arch sur mon poste de travail parce que je voulais un environnement le plus personnalisé possible, mais dès que je dois monter un environnement rapidement (pour recycler un vieil ordi portable ou pour faire une VM “poubelle”), j’opte pour Manjaro. Simple, efficace… un peu de retard au niveau de la livraison des paquets par rapport à Arch, mais ça suffit largement.
Par contre, je trouve pénible le mode de fonctionnement pour les mises à jour du noyau. Sous Arch, l’utilisation d’un méta-paquet permet la mise à jour automatiquement avec pacman, alors qu’avec Manjaro ça n’est pas le cas.

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eingrossfilou a dit:


Dans mon cas, je vois Manjaro comme une distribution qui permet de monter en compétence technique sui les systèmes Linux, tout en ayant un système fonctionnel dès le départ. Son aspect formateur, c’est qu’on cassera régulièrement des bricoles dedans au fil des mises à jours et qu’il faudra apprendre à les résoudre et faire évoluer ses fichiers de configuration à l’air de la super documentation du wiki Arch Linux.


C’est un peu pour ca que j’ai arrêté de mon coté. J’ai eu tellement de problèmes que n’avais pas que ca à faire de passer mon temps à chercher comment les résoudre :)
Ca m’a un peu blasé parce que j’aimais bien la distrib dans l’ensemble.

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Pour la part je viens de reswitcher sur Ubuntu.
Manjaro est top, vraiment. Mais à chaque maj don lot de problèmes sur mon laptop. Et même si ce n’est pas la faute de la distrib en soit (mon Carbon X1 gen9 est récent et sera mieux supporté avec le prochain kernel 5.14), c’est pénible au quotidien pour un usage pro. Je perds trop de temps à essayer de régler des problèmes suite à des maj de paquets, etc.
Bizarrement pas de soucis à relever avec Ubuntu. Sûrement parce que la distrib inclut du code proprio de base à l’inverse de Manjaro.

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Bonjour,



Un point non mentionné ici.
Calamares qui merdoie toujours avec les volumes LVM dès qu’on veut mettre de l’encryption…
LE truc totalement insupportable de nos jours…



Manjaro me laisse un avis mitigé, d’un certains côté c’est lécher c’est beau pratique etc.
De l’autre certaines choses ne sont pas finalisées (L’installeur…) et certains choix ne sont pas précisé mentionné lors des majs (exemple lorsque le pilote nvidia 340 a dégagé, on retombe sur nouveau d’un coup sans avertissement lors de la maj).



Avis mitigé donc pour ma part.

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bansan a dit:


10 ans que j’utilise Gentoo, si vous avez besoin d’un avis, vous pouvez me contacter :)


15ans pour moi :) sur deux machines seulement (un vieux AMD Athlon “barton”, puis mon Intel q6600… actuel :) ) L’intérêt de gentoo est que je n’ai jamais eu besoin de réinstaller à zéro. J’ai eu quelques “plantages” principalement perte de l’interface graphique “X” assez facilement réparable avec l’accès root et lynx comme navigateur web de secours :8

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Oui, entièrement d’accord. Je n’ai jamais eu à réinstaller non plus depuis 2011. Heureusement d’ailleurs, à l’époque, la procédure était 10 fois plus compliquée que les debian en ligne de commande.



L’interface graphique est stable si on n’oublie pas de compiler les drivers graphiques à chaque mise à jour ;) Mise à jour qu’il faut faire minimum tous les quelques mois car si on se retrouve avec des paquets dont la version n’est plus compatible avec le gestionnaire, on peut vite s’arracher les cheveux.

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Merci pour cet article, je réalise que je connais assez mal toutes les variations de cet OS et que c’est pas évident de les comparer ni de choisir.

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Pour info, j’avais fait un pense-bête sur HFR pour les commandes utiles à savoir avec Pacman (on préfèrera utiliser le paramètre « -Rs » et non « -R » tout court, si on veut aussi désinstaller proprement les dépendances devenues inutiles et uniquement celles-là). Il a été repris en première page du TU Manjaro.




Pense-bête rapide :




  • pacman -S « nom-du-paquet » : installation d’un logiciel (ou groupe de logiciels) et de ses dépendances, le cas échéant. Mettre plusieurs noms de paquets en installe plusieurs à la suite.

  • pacman -Syu : la mise à jour du système et des logiciels installés (sauf ceux d’AUR). Pour info, le paramètre « -Syy » (on double le Y) force la mise à jour du cache des dépôts, ce qui peut être utile si tu ajoutes des dépôts supplémentaires (chose à éviter, cependant), par exemple. Si tu fais « pacman -Syu « nom-de-paquet » », tu combines MAJ du système et installation du ou des paquets mentionnés.

  • pacman -Rs « nom-du-paquet » : suppression d’un logiciel et des dépendances installées avec lui (tu peux en mettre plusieurs à la suite). Exactement la procédure inverse d’un « -S », donc. Attention : certains te parleront du paramètre « -Rcs », mais je le trouve dangereux, car ça va tout désinstaller de manière récursive (le logiciel, ses dépendances, et les dépendances de ces dépendances, etc.). En l’utilisant, tu peux être amené à supprimer des dépendances nécessaires à d’autres logiciels installés, voire des composants vitaux de l’OS.

  • pacman -Scc : suppression du cache des paquets installés (à faire régulièrement au risque de remplir ta partition racine avec tous les paquets installés au fil du temps), mais en sachant que ça t’empêchera de rétrograder vers la version précédente d’un logiciel, si la nouvelle version a un bug (ça m’est arrivé quelques fois sur Arch).

  • pacman -U « nom de fichier de paquet » : installation d’un paquet précompilé en local (un paquet AUR que tu auras compilé mais pas encore installé, par exemple).


Et pour Yay et AUR, si on veut y aller en ligne de commandes et pas via Pamac :




La méthode officielle pour installer quelque chose venant d’AUR, c’est celle-ci :




  • git clone « URL du paquet » : ça va télécharger le PKGBUILD et les éventuels fichiers supplémentaires dans un sous-dossier au nom du paquet.



Puis vient la phase de compilation : d’abord, se rendre dans le dossier au nom du paquet (« cd « nom du dossier » »), et on fait :




  • makepkg -s : ça compile le paquet, en installant dans la foulée les dépendances éventuelles, s’il y en a. Ça ne fait que compiler le paquet, ça ne l’installe pas. On pourra ensuite l’installer via « pacman -U « nom du fichier du paquet » », comme dit plus haut (utile si on compile pour plusieurs machines, pour s’éviter d’avoir à refaire une compilation à chaque fois).

  • makepkg -si : installe les dependances éventuelles, compile le paquet et l’installe dans la foulée.

  • makepkg -sr : installe les dependances éventuelles, compile le paquet et désinstalle ensuite les dépendances qui étaient seulement nécessaires pour la compilation (ça garde donc un système propre, parce que tout le monde ne veut pas forcément garder Cmake ou Go sur son système après avoir installé un paquet comme Yay, par exemple).

  • makepkg -sri : installe les dependances éventuelles, compile et installe le paquet, et désinstalle ensuite les dépendances qui étaient seulement nécessaires pour la compilation.



Et vient Yay. Avec lui, les choses sont simples :




  • yay : tout court, est l’équivant d’un « pacman -Syu » mais fait aussi les mises à jour de paquets venus d’AUR ensuite. Tu peux utiliser « yay » à la place de « pacman » pour toutes les opérations faisables avec ce dernier.

  • yay -G « nom du paquet » : équivalent du « git clone « URL du paquet » » pour récupérer les PKGBUILD d’AUR, mais peut aussi s’appliquer aux paquets des dépôts officiels.


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Burn2 a dit:


Bonjour,
Un point non mentionné ici. Calamares qui merdoie toujours avec les volumes LVM dès qu’on veut mettre de l’encryption


De quoi ? :eeek2:

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L’encryptiationage tu connais pas? :francais:

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yeuxquisaignent.gif

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:byebye:

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Merci pour l’article, et pour les commentaires :)
Je suis sur Kubuntu depuis des années et globalement ça va.
Mais Manjaro (en version KDE) me semblais plutôt intéressante.
Les commentaires de papayOu et lordzeon m’ont aussi rappelé qu’openSuze avait une version en rolling release, ça aussi ça pourrait être intéressant.

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Moi c’est GoboLinux, le seul Linux à valoir le coup, le seul qui corrige les 2 défauts fondamentaux de Linux, les 2 erreurs logiques qui pourrissent le système (la racine et l’explosion des applications).

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(quote:1888883:Chocolat-du-mendiant)
openSuze


Alcoolique! C’est OpenSUSE
:cap:

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Goldoark a dit:


Moi c’est GoboLinux, le seul Linux à valoir le coup, le seul qui corrige les 2 défauts fondamentaux de Linux, les 2 erreurs logiques qui pourrissent le système (la racine et l’explosion des applications).


Qui sont?

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En résumé cette distrib n’utilise pas la hiérarchie filesystem standard (FHS) maintenue par la Linux Foundation, basée sur la hiérarchie filesystem Unix, mais une organisation plus fonctionnelle (/Programs, /Users, /System, etc). D’une certaine façon, ça ressemble à l’organisation de Windows qui éclate beaucoup moins les composants applicatifs.



Mais la distrib en elle-même ne prétend pas que c’est mieux, c’est juste une approche différente qui a ses avantages, notamment pour le packaging et ça donne l’impression d’avoir un filesystem moins bordélique.



Dans les faits, on peut reproduire ça sur n’importe quelle distrib Linux utilisant le FHS.

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SebGF a dit:


En résumé cette distrib n’utilise pas la hiérarchie filesystem standard (FHS) maintenue par la Linux Foundation, basée sur la hiérarchie filesystem Unix, mais une organisation plus fonctionnelle (/Programs, /Users, /System, etc). D’une certaine façon, ça ressemble à l’organisation de Windows qui éclate beaucoup moins les composants applicatifs.



Mais la distrib en elle-même ne prétend pas que c’est mieux, c’est juste une approche différente qui a ses avantages, notamment pour le packaging et ça donne l’impression d’avoir un filesystem moins bordélique.



Dans les faits, on peut reproduire ça sur n’importe quelle distrib Linux utilisant le FHS.


OK :chinois:

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SebGF a dit:


En résumé cette distrib n’utilise pas la hiérarchie filesystem standard (FHS) maintenue par la Linux Foundation, basée sur la hiérarchie filesystem Unix, mais une organisation plus fonctionnelle (/Programs, /Users, /System, etc). D’une certaine façon, ça ressemble à l’organisation de Windows qui éclate beaucoup moins les composants applicatifs.



Mais la distrib en elle-même ne prétend pas que c’est mieux, c’est juste une approche différente qui a ses avantages, notamment pour le packaging et ça donne l’impression d’avoir un filesystem moins bordélique.



Dans les faits, on peut reproduire ça sur n’importe quelle distrib Linux utilisant le FHS.


Comme MacOS, donc. Il est vrai que dans un sens, on peut se sentir plus à l’aise avec une arborescence plus rangée et “human readable”.
Question d’habitude.

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Je ne savais pas que MacOS avait aussi un filesystem hiérarchisé ainsi, merci pour l’info. :chinois:

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Oui, c’est une chose que j’avais appréciée.
-> developer.apple.com Apple



-> developer.apple.com Apple

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Le menu général permet l’accès à tout ce qui est important. Si on met de côté l’étrange choix d’avoir inversé catégories et contenus


Ça se personnalise, ça : les options du menu Whisker (car tel est son nom, à ce menu d’application alternatif à celui de base, en cascade et plus proche du style Windows 9x/2000) permettent de choisir la disposition des volets (catégories placées à gauche ou à droite), du champ de recherche (en haut ou en bas) et des icônes de déconnexion et arrêt (idem).

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La différence entre pacman et apt/yum est plus une question de principe/habitude.



Le principe c’est qu’au lieu d’avoir des sous-commandes, on a une commande « standard » avec des argument courts (-S) ou longs (–sync), et on peut ainsi aller plus vite en connaissant les versions courtes, ou être plus clair en utilisant les versions longues.



Forcément passer directement des sous-commandes apt aux options courtes de pacman picote un peu… et inversement.

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J’étais persuadé que Manjaro proposait le choix d’installer LibreOffice ou FreeOffice pendant l’installation tiens, ne rien installer du tout est un choix étrange.

Linux : Manjaro, la reine des distributions rolling release grand public

  • Présentation générale

  • Installation et prise en main

  • Une distribution utilisable en l’état

  • Installation et gestion des applications

  • Une réactivité maximale

  • Manjaro n'est pas pour tout le monde

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