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Accusé de plagiat, l’avocat Arash Derambarsh contre-attaque

Copie à revoir ?

Accusé de plagiat, l’avocat Arash Derambarsh contre-attaque

Le 28 juillet 2021 à 13h40

L’avocat Arash Derambarsh dépose une plainte avec constitution de partie civile contre la Sorbonne et plusieurs des enseignants. Il dénonce un faux et usage de faux en écriture publique. Explications.

Les rebondissements dans l’affaire de la thèse intitulée « Fichiers de police, un encadrement légal et sociétal dans un environnement controversé » se multiplient.

Le 27 avril dernier, la formation disciplinaire de l’Ordre des avocats de Paris prononçait la radiation d‘Arash Derambarsh. Celui-ci a depuis fait appel.

La décision avait été rendue après les accusations de plagiat dirigées contre le principal intéressé, dont la thèse lui a permis d’accéder au titre d’avocat.

Elle intervenait en effet après une série de tweets du compte Thèse et Synthèse, et surtout une première décision de la section disciplinaire de la Sorbonne. Le 21 juillet 2020, celle-ci retirait le diplôme de doctorat à celui devenu avocat. Selon les pièces, en 2019, l’École Doctorale de Droit de la Sorbonne (EDDS) avait procédé à « la vérification informatique » du document litigieux avant de constater de nombreuses similitudes.

« Plagiat » vs « erreurs de méthodologie »

Le mis en cause a toujours contesté ces accusations, préférant évoquer des « erreurs méthodologiques ». Une explication rejetée par l’Ordre dans sa décision d’avril dernier : si les noms des auteurs « étaient cités dans la bibliographie, soit dans une section de la thèse séparée de plusieurs centaines de pages des passages litigieux », le procédé dépasse à ses yeux « la simple erreur de méthodologie (…), conjuguée à la modification ponctuelle de mots choisis au sein des passages recopiés pour le reste ».

Une pratique « qui a pour vocation d’interdire au lecteur, à dessein, de savoir que monsieur Arash Derambarsh n’est pas l’auteur des passages qui sont reproduits dans sa thèse ».

Ni maladresse ni erreur de méthodologie pour l’Ordre, qui préfère parler d’appropriation ayant « délibérément trompé le jury de thèse concernant la consistance du travail d’analyse délivré, afin d’obtenir [le] diplôme de docteur en droit ».

L’erreur de méthodologie « aurait été corrigée par la production d’une (ou plusieurs) versions dites "améliorées" de sa thèse », rappelle certes la décision, avant de juger la défense « particulièrement confuse », incapable de révéler « l’apport des travaux personnels de recherches, d’analyse, de synthèse, de proposition – donc "la thèse" (au sens générique du terme) soutenue, concernant le sujet » abordé.

Au fil d'une décision d'une vingtaine de pages, l’Ordre l’a finalement reconnu coupable d’avoir « frauduleusement dissimulé, lors de la procédure d’inscription au barreau de Paris, que le certificat d’aptitude à la profession d’avocat n’avait pu être obtenu que sur le fondement d’une thèse obtenu par fraude ».

Elle lui reproche tout autant d’avoir exercé sa profession « à compter de sa date de prestation de serment », sur ce même fondement.

Ou encore d’avoir produit trois versions de sa thèse dans le cadre de l’instruction de la procédure, où deux ont été qualifiées par la section disciplinaire de « versions falsifiées ».

Et enfin d’avoir « sollicité et obtenu la confidentialité de la communication de sa thèse pendant 30 ans afin de dissimuler de très nombreux empreints de texte sans référence ».

Autant d’atteintes aux « principes de dignité, de conscience, de probité, d’honneur, de loyauté et de délicatesse », chers à la profession.

« Faux et usage de faux en écriture publique aggravée »

Seulement, l’avocat par deux fois sanctionné par les instances disciplinaires revient à la charge.

Représenté par Me Yassine Bouzrou, il a déposé une plainte avec constitution de partie civile pour « faux et usage de faux en écriture publique aggravée ».

Elle se fonde sur l’attestation de Bruno Dondero, professeur agrégé des facultés de droit et professeur à l’École de droit de la Sorbonne.

Ce civiliste, spécialiste en droit privé, avait finalement repris en 2015 la direction de sa thèse sur les fichiers de police jusqu’à la soutenance au mois de décembre de la même année.

Dans son attestation, citée par la plainte, l’enseignant assure avoir « constaté, à la lecture de la décision rendue par cette commission (décision qui ne m’a jamais été communiquée par l’Université), que certains de mes propos ont été déformés ».

Il prend un exemple « j’ai indiqué à la commission disciplinaire qu’il appartenait selon moi à l’École doctorale de vérifier que la composition du jury était correcte du point de vue réglementaire, ce qui a été transcrit comme la déclaration que " [je n’ai] pas fait attention aux contraintes réglementaires" ».

Il affirme encore « n’avoir pas reçu de compte-rendu des échanges avec la commission disciplinaire, et j’ajoute qu’il m’a été dit à la fin de mon audition que ces échanges étaient "confidentiels" et que je ne devais pas en faire état à M. Derambarsh, ce que j’ai scrupuleusement respecté. Je constate en revanche que la décision de la commission disciplinaire, qui comme je l’ai dit ne m’a jamais été communiquée par l’Université, a en revanche été manifestement adressée à de nombreux journalistes et largement diffusée sur les réseaux sociaux. »

Taux de similitudes 

Des éléments considérés comme suffisamment graves par Arash Derambarsh pour justifier cette action, considérant au regard de ces affirmations, que ces propos auraient été « déformés et mal retranscrits ».

Une procédure dirigée contre la Sorbonne Université et tous les membres de la formation de jugement de la commission de discipline. Nous avons contacté plusieurs de ses membres. Une seule nous a répondu, pour nous indiquer ne pas avoir de réaction à titre personnel, nous renvoyant vers le service juridique de la Sorbonne, sans retour positif à ce jour.

Relevons que dans son attestation, l’enseignant estime que ni lui ni le jury de thèse n'avaient « identifié de plagiat dans cette thèse. Si cela avait été le cas, il est évident que la soutenance aurait été interrompue et que le diplôme n’aurait pas été attribué ».

Selon le logiciel Compilatio, utilisé en amont de la première procédure, le taux de similitude dans la fameuse thèse a été établi à 76 %. Suite à une vérification manuelle, ces taux ont grimpé à 100 % sur 258 pages et 47 % sur 52 pages.

Commentaires (37)

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100% de similitudes sur 56 de sa thèse et il attaque la Sorbonne, le retour de baton va être violent pour lui.

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Si c’est de la part du bâtonnier du tribunal, c’est sûr. :transpi:

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a-t-il quelque chose à perdre maintenant ?

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Plus c’est gros plus ça passe, tu verra.

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eliumnick a dit:


J’ai du mal à comprendre le pourquoi de cet article.


C’est le “président de facebook” cf sa page wikipédia



Il essaye de gagner un procès, même annexe, pour pouvoir dire “J’ai gagné dans l’affaire de ma thèse”. Alors que ça sera pour une phrase mal recopié.

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En caricaturant un peu, il joue sur le “vice de forme / de procédure” , d’abord sur le fait que Magister ne fait pas la différence entre une citation voulue et un copier/coller (ce qui n’est pas le but du logiciel) puis dans un second temps sur le fait que la commission aurait déformé les propos du directeur de thèse.



Autant le premier point (exprimé dans France Soir par Arash) me semble irrecevable de part la nature et le fonctionnement du logiciel, autant le second me semble déjà plus intéressant.



Mais du coup je me pose la question : est-ce que si un tel “vice” est trouvé alors il redevient directement avocat ?

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Il est toujours avocat puisqu’il a fait appel de la décision du conseil de discipline (appel suspensif).
C’est dommage de ne pas avoir la décision. Je vais aller chercher.



Pour une fois qu’un conseil de discipline se bouge les miches.



Et sinon Wikipedia dit 17 ans en thèse. Un peu plus de 25 pages de sa plume, c’est pas si mal…

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(quote:1889000:doktoil makresh)


A part le fait que ça fasse encore plus de bruit et qu’il passe encore plus pour un truand ?

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Sil arrive à garder sa thèse sur vice de forme, il redevient un bon avocat !

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J’ai du mal à comprendre le pourquoi de cet article. Quelqu’un pour me donner un peu de contexte ? (Je précise de suite, je ne reproche pas la présence de cet article ici, juste que visiblement il me manque des éléments pour tout comprendre)

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C’est entre autre l’avocat de Rozan qui attaque Leandri quant il était chez Qwant.

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Pareil. C’est un fait divers, c’est rigolo mais … c’est un peu incongru sur le site de NextInpact.

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Il peut gesticuler autant qu’il veut, si la fraude est avérée, qui ira le choisir comme avocat ?

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n’importe quel mafieux le voudra vu qu’il arrive à se faire passer pour un avocat.

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(quote:1889006:trash.spam.jetable)
Plus c’est gros plus ça passe, tu verra.


Plus ça passe quoi, aucun cabinet sérieux ne voudra de lui.

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et ? il monte son cabinet et tous les truand vont le vouloir s’il arrive à redevenir avocat sur un truandage c’est obligé.

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S’il a rédigé sa thèse avec “Mot”, peut-être devrait-il attaquer son éditeur “Petit Logiciel” : il avait certainement utilisé un style pour faire ressortir les citations fort nombreuses dans le format attendu par son école doctorale, mais le rendu de ces dernières a planté, et sont repassés en style “Normal” à l’insu de son plein gré (juste avant de remettre son manuscrit)… comme le reste de ses paragraphes, prêtant donc à confusion la lecture du manuscrit !

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C’est bien pour ça qu’une vrai thèse, ça se rédige avec LaTeX…

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En sciences, oui, mais pas en sciences humaines, malheureusement…

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C’est clair que ça aide bien pour les thèses scientifiques mais malheureusement dans mon domaine (pharmacie, médecine) quasiment personne n’utilise LaTeX …
C’est pourtant d’une aide précieuse pour les index, sources, tableaux et mise en page.



Ma femme a fait la sienne sous Word et j’ai bien vu la différence. On a un temps d’apprentissage avec LaTeX ce qui peut nous faire croire qu’on perd du temps mais c’est vite rattrapé à l’usage.

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ashlol a dit:


n’importe quel mafieux le voudra vu qu’il arrive à se faire passer pour un avocat.


ben justement non il est tellement mauvais en truandage qu’il s’est fait gaulé comme un bleu

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DayWalker a dit:


S’il a rédigé sa thèse avec “Mot”, peut-être devrait-il attaquer son éditeur “Petit Logiciel” : il avait certainement utilisé un style pour faire ressortir les citations fort nombreuses dans le format attendu par son école doctorale, mais le rendu de ces dernières a planté, et sont repassés en style “Normal” à l’insu de son plein gré (juste avant de remettre son manuscrit)… comme le reste de ses paragraphes, prêtant donc à confusion la lecture du manuscrit !


Ou alors il a fait sa thèse du le logiciel pages de pomme et comme les correcteurs ont mot de petit logiciel il y a eu une incompatibilité et ça a tout pété.

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J’espère qu’il aura de bons avocats 😁

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ecatomb a dit:


J’espère qu’il aura de bons vrais avocats 😁


:cap:

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Ah tiens, ce cher monsieur a eu chaud aux oreilles quant à la durée exceptionnelle de cette “thèse” (17 ans), puisqu’il a soutenu en décembre 2015 et qu’à la rentrée universitaire 2016, les thèses devaient s’étaler sur 6 ans max.

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On gros il a fait sa thèse à l’arash.

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:dix: :top: :bravo:

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(reply:1889057:nighty) d’ailleurs, depuis, le site La-rache.com est inactif !


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Les “thèses” de cet avocat allemand valent le détour…

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(quote:1889082:alex.d.)
En sciences, oui, mais pas en sciences humaines, malheureusement…


Pourtant, pour eux, c’est théoriquement plus simple : peu de tableaux, peu d’équations… et l’automatisation de LaTeX devrait les soulager d’un tas de soucis (notamment pour les index), mais je n’ai vu personne en histoire ou géographie faire sa thèse avec. Que du “petit logiciel”, “mot”…

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Chaque discipline a des spécificités, en droit ce serait les citations de jurisprudence. Donc sauf à trouver un doctorant suffisamment motivé pour se plonger dans LaTeX (il y en a), c’est plus compliqué que d’utiliser Word ou LibreOffice (qui pourtant plantait tout le formatage à chaque ouverture-fermeture du fichier).

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Je regrette que mes distingués VDD n’aient pas perçu l’intérêt de cette news ni sa place sur le site :



L’intérêt, c’est qu’au départ des logiciels ont été utilisés pour détecter le plagiat, donc cette news concerne bien la technologie, donc elle a parfaitement sa place ici.



Mais justement à ce propos j’aurais aimé un peu plus de détails techniques sur les (ou le) logiciels en question.



De toute façon, l’importance du juridique dans nos sociétés n’est même plus une espèce de question. Mieux comprendre les méandres des différentes lois et décrets, et à travers différents procès avoir un aperçu vivant du monde judiciaire, voilà qui est utile et pertinent.



Merci à Marc pour sa pédagogie et pour la qualité toujours au top de ses interventions, et ce depuis tellement d’années, qu’il mériterait bien une médaille, ou deux !

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serpolet a dit:


Les “thèses” de cet avocat allemand valent le détour…


C’est le Di Vizio allemand?

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DayWalker a dit:


Pourtant, pour eux, c’est théoriquement plus simple : peu de tableaux, peu d’équations… et l’automatisation de LaTeX devrait les soulager d’un tas de soucis (notamment pour les index), mais je n’ai vu personne en histoire ou géographie faire sa thèse avec. Que du “petit logiciel”, “mot”…


Les gens qui utilisent LaTeX sont :
– les informaticiens, pour qui utiliser un langage de programmation semble naturel pour rédiger un document (ou pour faire quoi que ce soit)
– les matheux et physiciens, qui ont besoin d’un truc vraiment puissant pour les équations, et donc c’est suffisamment motivant pour eux.



Tous les autres ne voient pas l’intérêt, donc n’ont jamais la motivation pour faire l’effort de s’y mettre (parce qu’on ne va pas se cacher, les débuts en LaTeX peuvent sembler barbares pour un non-informaticien, il faut vraiment en avoir besoin).

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DayWalker a dit:


Ah tiens, ce cher monsieur a eu chaud aux oreilles quant à la durée exceptionnelle de cette “thèse” (17 ans), puisqu’il a soutenu en décembre 2015 et qu’à la rentrée universitaire 2016, les thèses devaient s’étaler sur 6 ans max.


Pour des thèses financées, en sciences “dures”, oui (voir même 4 ans maxi dans certaines universités). Mais je ne pense pas que ça soit le cas si tu fais une thèse sur ton temps dispo en bossant à côté.

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plopl a dit:


Pour des thèses financées, en sciences “dures”, oui (voir même 4 ans maxi dans certaines universités). Mais je ne pense pas que ça soit le cas si tu fais une thèse sur ton temps dispo en bossant à côté.


Normalement, ce sont TOUTES les écoles doctorales, quelles que soient les conditions. Cependant, il y a possibilité de faire des césures, ou de décaler en cas de congé maternité (il y a d’autres exceptions de ce genre)

Accusé de plagiat, l’avocat Arash Derambarsh contre-attaque

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