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L’extension de la redevance au reconditionné gagne un cran au Sénat

Texte remis à neuf

L'extension de la redevance au reconditionné gagne un cran au Sénat

Le 21 octobre 2021 à 15h47

Sans surprise, au Sénat, la commission de développement durable a adopté « conforme » la proposition de loi sur l’empreinte environnementale, extension de la redevance comprise. Le texte part pour la séance, prévue le 2 novembre prochain. La manifestation des reconditionneurs n'a pour l'heure rien changé face à ce bulldozer législatif. 

En janvier dernier, en première lecture, le Sénat avait adopté à l’initiative du sénateur (LR) Patrick Chaize un amendement destiné à exclure le secteur du reconditionné du périmètre de la redevance culturelle perçue par les sociétés de gestion collective. 

L’élu a fait valoir de multiples arguments : l’écologie, le soutien aux PME du secteur, mais également la préservation du pouvoir d’achats des consommateurs, dont ceux qui ne peuvent pas s’acheter le dernier iPhone ou Samsung.

L'article 14 Bis B, fruit de cet amendement, est depuis l'objet d’une longue épopée.

À l’Assemblée nationale, les députés avaient adopté un amendement gouvernemental visant au contraire à prévoir l’inclusion du reconditionné dans le champ de la perception. Pour l’exécutif, voter une telle exonération serait contraire « avec l’impératif de compensation équitable des titulaires de droits » qui découle de la directive sur le droit d’auteur de 2001.

En contradiction avec cette obligation de perception, les députés ont néanmoins exonéré l’économie sociale et solidaire, en particulier Emmaüs et ses Ateliers du Bocage. Une petite touche sociale dans la machine à cash.

En l'état, l’article 14 Bis B est taillé pour apporter la base légale que recherchent coûte que coûte les ayants droit. Si en 2018, ils considéraient eux-aussi le reconditionné hors du champ de la perception, ils ont fait adopter le 1er juin dernier, en commission copie privée, un barème spécifique aux téléphones et tablettes d’occasion.

Sans l’assise d’une loi spécifique, ce barème serait menacé de plusieurs fragilités juridiques.

Un vote conforme du Sénat exigé par le gouvernement

Hier, en seconde lecture, les sénateurs réunis en commission de développement durable ont finalement préféré se ranger du côté de l’exécutif et des députés, et donc des milieux culturels, adoptant « conforme » cette disposition.

Ils ont donc renié leur position malgré la levée de boucliers des PME du secteur. Hier devant le Sénat lors d’un échange avec les reconditionneurs, le sénateur Patrick Chaize a justifié ce changement de cap par les menaces venues de Matignon sur le travail parlementaire : faute de vote conforme, « le texte ne sera pas inscrit à l’Assemblée nationale ».

L’exécutif aurait donc placé une arme sur la tempe des sénateurs « à cause de la copie privée », insiste le sénateur. D'où ce choix « de voter conforme pour que les autres avancées [du texte] arrive ».

Dans sa trentaine d’articles, la proposition de loi prévoit notamment des actions de formation à l’écoconception au profit des ingénieurs, l’installation d’un observatoire des impacts environnementaux, l’interdiction pour un metteur sur le marché de limiter la restauration de l’ensemble des fonctionnalités d’un appareil, celle de restreindre « la liberté du consommateur d’installer les logiciels ou les systèmes d’exploitation de son choix sur son terminal », l’obligation pour le vendeur d’informer le consommateur sur les caractéristiques essentielles de chaque mise à jour, etc.

Seul sur son plateau, l’article 14 Bis B n’a donc pas pesé bien lourd dans la mise en balance, même s’il est un gisement plein d’avenir pour les milieux culturels. Ceux-ci n’ont de cesse de souligner les difficultés enfantées par la crise du Covid, tout en sachant qu’un vote conforme inscrira durablement ce principe de perception bien après la crise sanitaire. 

Les reconditionneurs dans la rue

Au même moment, les principaux syndicats, Rcube et le SIRRMIET, ont organisé une manifestation rue Tournon, juste en face de l’entrée de la haute chambre, rejoints par l’association Les Amis de la Terre ou encore Hop et des artistes comme le rappeur Sefuy.

Les syndicats ont répété en chœur qu’une redevance TTC de 10 euros, montant maximum déjà adopté par la Commission Copie privée, était une aberration écologique et économique, d’autant que les modèles neufs importés en France ont déjà subi la même perception.

manifestation reconditionneurs Sénat
Crédits : Marc Rees (licence CC-BY-SA 3.0)

Ces 10 euros TTC de majoration concernent l’ensemble des smartphones d'occasion disposant d’une mémoire de plus de 64 Go, peu importe leur prix ou marque. À comparer aux 15,10 euros sur ce même segment en neuf. 

En 2020, d’ailleurs, près d’un smartphone sur deux vendus dépassait les 64 Go, au regard des éléments fournis par Copie France, société civile collectant la redevance pour le compte de la SACEM, la SACD, l’ADAMI, la SPEDIDAM et les autres organismes de gestion collective.

Dit autrement, le montant le plus cher frappe le segment le plus vendu, garantissant d’autant les retombées financières espérées par les industries culturelles.

copie privée
Crédits : Copie France

Menace constitutionnelle

Le sénateur Chaize envisage un scénario : celui d’une saisine du Conseil constitutionnel qui pourrait soulever, au besoin d’office, quelques indélicatesses avec cette disposition. Et pour cause, l’exclusion des entreprises sociales et solidaires pourrait ne pas survivre sur l’autel du principe d’égalité, si du moins les neuf Sages venaient à juger injustifié ce traitement différencié.

Lors des échanges, le sénateur a reconnu avoir été prêt à aider Copie France pour que le montant de la redevance sur le neuf soit revalorisé, et ce afin de sauver l’occasion. « Cela aurait eu un effet bénéfique des deux côtés : une recette supplémentaire pour eux, et un écart supérieur entre le neuf et le reconditionné ».

Du « gagnant-gagnant », sauf que les ayants droit savent déjà que les barèmes appliqués en France sont parmi les plus élevés au monde, conduisant la France sur le podium des perceptions, générant un effet patchwork en Europe et des atteintes de plus en plus bruyantes à la sacro-sainte liberté du commerce en Europe.

L’élu espère faute de mieux que le Conseil constitutionnel trouve quelques arguments de poids dans le rapport de la commission de développement durable pour actionner d'autres leviers d’actions.

sénateur Patrick Chaize
Crédits : Marc Rees (licence CC-BY-SA 3.0)

Un périmètre de perception jusqu’au… Bon Coin ?

Face à ces calculs de stratégies politiques, Benoit Varin, président du syndicat Rcube, anticipe déjà le contentement des milieux culturels si Assemblée nationale et Sénat adoptent un texte dans les mêmes termes.

Celui qui est également patron de Recommerce a soulevé un autre lièvre : le périmètre de la perception, insuffisamment précis. Deux médiateurs ont été nommés par le gouvernement, où l’un est chargé de définir justement cette question du champ d’application.

« Ils ne savent pas comment appliquer ce qui a été adopté » signale l'intéressé. « Où est-ce qu’on applique la redevance ? Est-ce aux seuls produits remis à neuf, ou aussi aux occasions en C2C [consumer to consumer, ndlr] sur le Bon Coin ? Ils ne sont pas capables de nous le dire ».

Si des sénateurs EELV ont promis d’agir pour la séance, Patrick Chaize relève que « Copie France a derrière lui des moyens de pression qui ont joué leur rôle notamment auprès du ministère de la Culture ».

Prêt à voter conforme en séance, l’élu tacle malgré tout l’incohérence de l’exécutif : « ce que je ne comprends pas de la part du gouvernement c’est qu’on ne peut pas dire d’un côté que le sujet environnemental est une priorité du quinquennat, et quand on a à mettre en œuvre des mesures qui vont dans ce sens, on l’oublie ». 

Commentaires (32)

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Heureusement que la priorité numéro 1 c’est l’écologie… derrière le portefeuille des ayants-droits :vomi1:

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Si des sénateurs EELV ont promis d’agir pour la séance, Patrick Chaize relève que « Copie France a derrière lui des moyens de pression qui ont joué leur rôle notamment auprès du ministère de la Culture ».


Ah bon ? qui l’eut cru ? :roll:

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Ce qui serait bien c’est que les gros médias journaux, TV et compagnie s’en mêlent un peu et expliquent aux non Inpactiens ce qu’est véritablement cette redevance, et pourquoi elle a été créé….
A la base c’est pas censé être une “taxe culturelle pour sauver les artistes” , c’était censé compenser une prétendue copie privée légale….
Pour les CDs c’était officieusement pour compenser le piratage, et maintenant c’est juste un moyen de pirater le porte monnaie du consommateur…

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(quote:1909199:N.Master)
Ce qui serait bien c’est que les gros médias journaux, TV et compagnie s’en mêlent un peu et expliquent aux non Inpactiens ce qu’est véritablement cette redevance, et pourquoi elle a été créé…. A la base c’est pas censé être une “taxe culturelle pour sauver les artistes” , c’était censé compenser une prétendue copie privée légale…. Pour les CDs c’était officieusement pour compenser le piratage, et maintenant c’est juste un moyen de pirater le porte monnaie du consommateur…


Aucunes chances car ils se sont liés aux ayants droits pour rémunérer leurs contenus en ligne…

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Ou alors ils vont faire un reportage “regardez ces vilains reconditionneurs ennemis de la culture !”

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(quote:1909199:N.Master)
Ce qui serait bien c’est que les gros médias journaux, TV et compagnie s’en mêlent un peu et expliquent aux non Inpactiens ce qu’est véritablement cette redevance, et pourquoi elle a été créé…. A la base c’est pas censé être une “taxe culturelle pour sauver les artistes” , c’était censé compenser une prétendue copie privée légale…. Pour les CDs c’était officieusement pour compenser le piratage, et maintenant c’est juste un moyen de pirater le porte monnaie du consommateur…


+1
Cela arrivera le jour où leur incurie ira un peu trop loin… Les fameuses “lignes rouges”.
Peut être avec la taxe sur le C2C leboncoin.
Et à se moment là, ils perdrons bien plus que cela devait rapporter.

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faut pas rêver, depuis que les AD et les journalistes ont lutté main dans la main pour défendre le texte inique de la directive sur le droit d’auteur en UE, plus personne ne lèvera le petit doigt pour pointer les dérives de la RCP.



et la RCP sur le reconditionné, c’est quand même magique: c’est la garantie de toucher du pognon à chaque revente d’un terminal sur toute la vie du terminal. et on ne parle pas que du mobile il me semble: tous les terminaux qui neufs sont assujettis à la RCP, sont aussi assujettis à la RCP en occasion.

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Ah oui, ça va être sympa de revendre clés usb et autres disques durs externes. Je me demande comment des trucs pareils arrivent à passer. Et comme souligné par d’autres, la RCP n’a plus aucune raison d’exister même sur le neuf.



Bientôt une taxe sur l’abonnement internet parce que ces vilains flux de streaming légal y transitent

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Ils peuvent essayer.
D’une, les gens sur le bon coin sont devenus de véritables conn. C’est pas bon pour les affaires…
De deux, je mettrais systématiquement que je n’ai pas vendu l’objet.

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Est-ce que le conseil constitutionnel ne peut pas considérer cet article comme étant un cavalier législatif ? Augmenter la portée de la copie privée n’est pas de nature à réduire l’empreinte environnementale des produits taxés…



Les chantage au calendrier parlementaire est un vrai problème en général, il faudrait que les agendas des deux assemblées soient liés pour limiter les délais dans la navette parlementaire.

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c’est pas un chantage au calendrier: en gros le gouv a dit qu’il retirerait tout le texte si l’article n’était pas voté.



Quant au CC, on peut toujours rêver d’une saisine, oui. mais il faut suffisamment de monde, et tous les groupes ont voté pour le texte il me semble. ça risque d’être compliqué.

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Ça reste similaire, une fois qu’un texte est inscrit à l’ordre du jour d’une des deux assemblées, son examen devrait pouvoir se poursuivre jusqu’au bout, quitte à ce qu’il soit rejeté (par un vote donc).

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L’un n’empêche pas l’autre, on a même déjà vu des saisines du CC par le gouvernement, à l’initiative de la loi, pour assurer le coup gérer la comm.
Et il y a aussi la possibilité d’une QPC, si les associations professionnelles de reconditionneurs sont suffisamment motivées.



Oui, la navette devrait être automatique et ne pas dépendre du bon vouloir du gouvernement. Et que dire des textes votés et non appliqués parce-que toujours en attente d’un décret ? Parce-que si le gouvernement veut traîner des pieds sur un texte il peut largement le faire, et ne sera pas sanctionné pour ça. Au temps pour le Président “garant des institutions”…

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hwti a dit:


Est-ce que le conseil constitutionnel ne peut pas considérer cet article comme étant un cavalier législatif ? Augmenter la portée de la copie privée n’est pas de nature à réduire l’empreinte environnementale des produits taxés…



Les chantage au calendrier parlementaire est un vrai problème en général, il faudrait que les agendas des deux assemblées soient liés pour limiter les délais dans la navette parlementaire.


J’y ai pensé (cette nuit, pour tout te dire). Mais l’argument des ayants droit est déjà sur un plateau :




  1. La redevance DOIT s’appliquer au reconditionné

  2. Nous, gentils, on ne va pas frapper ces supports à 100%, on va appliquer une décote car on aime la nature, les papillons et les ours polaires.

  3. Bisous.



Sauf que Copie France considérait que les reconditionnés étaient épargnés. En témoigne la lettre de 2018 que j’ai sortie. Bon… il est vrai que cette lettre s’inscrivait dans une fenêtre douloureuse : un exportateur espérait se faire rembourser par le collecteur de la RCP env. 5000 € de redevances qui lui avaient été facturés par un vendeur de téléphones d’occasion.



Copie France a su alors trouver les arguments pour ne pas rétrocéder ces 5 000 euros.
Copie France sait aujourd’hui trouver des arguments pour aspirer des millions d’euros sur ce secteur.

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MarcRees a dit:



Sauf que Copie France considérait que les reconditionnés étaient épargnés. En témoigne la lettre de 2018 que j’ai sortie. Bon… il est vrai que cette lettre s’inscrivait dans une fenêtre douloureuse : un exportateur espérait se faire rembourser par le collecteur de la RCP env. 5000 € de redevances qui lui avaient été facturés par un vendeur de téléphones d’occasion.


L’exportateur ne pourrait pas revenir à la charge et demander le remboursement ? Après tout, le reconditionné est assujeti ou il ne l’est pas. Ou alors c’est la RCP de Schrödinger :phibee:

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Corpo a dit:



Bientôt une taxe sur l’abonnement internet parce que ces vilains flux de streaming légal y transitent


Une ligne rouge que les AD ont justement peut être identifiée :D

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De toute façon d’ici quelques mois RCP ne voudra plus dire Redevance Copie Privée, mais Redevance pour la Culture Publique. Et comme ça hop, on garde les mêmes bandits et on étend la taxe à tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à de la culture.
Ils pourront même taxer les ramettes de papier qui servent à écrire des livres !

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Va falloir redéfinir la culture… Et la différencier du divertissement peut-être -_-

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fdorin a dit:


L’exportateur ne pourrait pas revenir à la charge et demander le remboursement ? Après tout, le reconditionné est assujeti ou il ne l’est pas. Ou alors c’est la RCP de Schrödinger :phibee:


Comme la prescription est de 5 ans.. Je n’hésiterais pas :)

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Y a vraiment un truc que je comprends pas sur la copie privée:



Pourquoi personne ne prend l’angle d’attaque de démontrer sur les études d’usage sont fausses ?



Aussi bien sur les GPS que sur les téléphones mobiles, j’ai du mal à croire que les gens qui upload des fichiers musicaux sur ce type de support le font à partir de sources légales, et pas des copies pirates…
Il est certain qu’il doit y avoir des cas légitimes, mais de la à penser que les études d’usage tombent exclusivement sur ces cas, ça me parait gros…



(Et même, est-ce que le problème ne serait pas “d’avouer” que la source n’est pas légitime… je sais pas comment les études d’usage font pour que les personnes interrogées puissent indiquer la réalité de ce qu’ils ont fait sans devoir ensuite les dénoncer pénalement.
Et si cette manipulation n’est pas faite, (i.e les gens disent que c’est des sources légitimes alors qu’en réalité non), alors la base de toutes ces études d’usage est faux.



Du coup, c’est un peu là qu’est mon interrogation, pourquoi cet angle n’a jamais été utilisé ?

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Autre possibilité, c’est que les études d’usage sont justes… Et alors, on ne peut pas reprocher la RCP et les niveaux de RCP qu’on a…

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Pour pouvoir démontrer que les études d’usage sont fausses, il faudrait déjà être en possession de ces études d’usages.



Sauf erreur, aucune n’a été publié à ce jour. Je crois que Marc a fait des demandes CADA à ce sujet, mais je ne sais plus où est-ce que cela en est !

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oui, et avoir envie de dépenser un pognon de dingue pour faire de nouvelles études d’usage pour infirmer les résultats des études d’usages commandées par Copie France.:transpi:

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pas forcément. La connaissance des résultats de l’enquête peut suffire en tant que telle. Présence de biais, méthodologie erronée, échantillon non représentatif, …

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Le Conseil d’Etat ne contrôle que l’erreur manifeste d’appréciation dans les divers recours qui lui sont portés sur le sujet. Il faut une erreur grossière.
Pas dans la finesse.
Donc la portée de son contrôle est minime…

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Gemini_Power a dit:


Autre possibilité, c’est que les études d’usage sont justes… Et alors, on ne peut pas reprocher la RCP et les niveaux de RCP qu’on a…


Quand il a fallu retirer officiellement le piratage du comptage des trucs à imposer, ils ont réussi à miraculeusement retomber sur leurs pattes en proposant un nouveau barème identique au centime près à l’ancien, en jouant sur le niveau de compression des musiques. Donc parler de justesse des études d’usage…

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Disposition scandaleuse quand on n’arrête pas de parler en ce moment, à juste titre, de la baisse du pouvoir d’achat de nombreux Français.
Si j’ai bien compris, cette disposition résulte d’un amendement gouvernemental. On croit rêver. Cela signifie que le Conseil constitutionnel n’a pas eu à se prononcer sur cette disposition. En tout état de cause si la disposition est votée en l’état le Conseil constitutionnel sera tôt ou tard conduit bon gré mal gré à se prononcer notamment par une QPC à l’occasion d’un litige. Et des litiges il y en aura une palanquée.

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fdorin a dit:


Pour pouvoir démontrer que les études d’usage sont fausses, il faudrait déjà être en possession de ces études d’usages.



Sauf erreur, aucune n’a été publié à ce jour. Je crois que Marc a fait des demandes CADA à ce sujet, mais je ne sais plus où est-ce que cela en est !


Elles étaient stockées sur DC de OVH qui est parti en fumées.
Et les sauvegardes faites par le stagiaire :oops: étaient corrompues et illisibles.

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fdorin a dit:


Pour pouvoir démontrer que les études d’usage sont fausses, il faudrait déjà être en possession de ces études d’usages.



Sauf erreur, aucune n’a été publié à ce jour. Je crois que Marc a fait des demandes CADA à ce sujet, mais je ne sais plus où est-ce que cela en est !


J’ai tout, et ces études d’usages sont entachées de “bases faibles”
nextinpact.com Next INpactMeme chose pour les études sur les biens reconditionnés.

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Merci Marc. Il semblerait que je sois passé à coté de cet article ! Je le mets de côté pour y jeter un oeil de plus près d’ici peu (enfin aux documents) !

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Suis dispo pour en parler à nouveau au besoin ;)

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merci !



:pciwin:

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