Édito : Internet, cette caverne d’Ali Baba pour tous les secteurs en crise
C'est comme le Loto, mais avec plus de chances
Le 15 septembre 2012 à 07h18
6 min
Économie
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Le milieu du journalisme est bien difficile. D'un côté, les revenus publicitaires sont loin d'atteindre des niveaux strastophériques en ce moment, de l'autre, les lecteurs ont de moins en moins envie de payer pour des informations qu'ils estiment pouvoir obtenir gratuitement ailleurs. En somme, c'est la crise, et ces dernières années en France, quand un secteur souffre, sa vache à lait libératrice est toute trouvée : Internet.
Cette semaine, les principaux évènements sur PCINpact ont été le lancement de l'iPhone 5, le premier Hadopisé condamné, l'ouverture de l'IDF ou encore nos actualités internes (futurs concours et recrutement d'un développeur). Mais cette semaine a aussi été marquée par les réactions des industriels et de Google suite à la publication la semaine dernière d'un projet de certains journaux français visant notamment à taxer les liens des moteurs de recherches et des agrégateurs d'actualités, à l'instar de l'Allemagne. Et le débat a tout pour durer encore des semaines voire des mois, d'autant que l'idée d'une telle taxe existe déjà depuis au moins 2010.
Mais pourquoi la presse s'attaque-t-elle à Google (principalement) alors que ce dernier leur apporte un nombre de visiteurs non négligeable ? Il faut avant tout analyser quels sont les différents modèles financiers adoptés par la presse pour essayer de comprendre ce qui paraît insensé :
Le modèle classique : vous le connaissez tous. Il s'agit du duo publicité plus coût du journal (à l'unité ou par abonnement). Ce modèle existe aussi sur le web, avec du semi-gratuit semi-payant chez certains quotidiens. La presse papier gratuite, elle, se contente de la publicité. La dépendance aux ventes est donc importante, notamment afin de mieux vendre les publicités. Faire des Unes accrocheuses permet ainsi de tirer de solides revenus, et cela concerne tout aussi bien la presse people que des journaux sponsorisés par des milliardaires ou disposant du monopole sur le sport.
Le modèle Canard Enchainé : disponible exclusivement sous format papier - le Canard a bien un site web, mais aucune information n'y est publiée - l'hebdomadaire satirique a pour autre principale caractéristique de ne diffuser aucune publicité. En somme, le Canard est totalement dépendant de ses ventes et donc de ses lecteurs. Autant dire qu'il s'agit d'un cas rare en France dans la presse papier, même si d'autres existent sur Internet (Arrêt sur Images, Mediapart, etc.). Pour la plupart des organes de presse, ce modèle est cependant bien difficile à copier tant il demande une fidélité importante des lecteurs.
Le modèle Owni : encore plus rare que le point ci-dessus, le modèle d'Owni a dans un premier temps consisté à publier du contenu sans aucun but lucratif direct. La société était auparavant sponsorisée par 22mars, une société spécialisée en design, en développement et en conseils en stratégie éditoriale, Owni est totalement gratuit et ne diffuse aucune publicité. Depuis un certain temps, 22Mars est devenu une boîte de logiciel et s'est complètement dissociée d'Owni. Ce dernier vit désormais de la vente de son contenu éditorial et de ses travaux de data journalism.
Le modèle web des pure-players : les sites d'information créés à partir de rien et exclusivement sur le web sont pour la plupart gratuits et se basent donc soit sur la publicité pour vivre, soit sur les abonnements (voir plus haut). Certains sites, dont votre serviteur, exploitent aussi d'autres sources de financement, les comparateurs de prix par exemple.
Le modèle sponsorisé : très utilisé par les blogueurs, plus ou moins officiellement, ce modèle est parfois malheureusement exploité par certains de nos confrères, quasi systématiquement sans l'afficher ouvertement. Ce modèle, parfois appelé aussi publireportage, consiste tout simplement à se faire payer (en nature assez souvent) en échange de la publication d'un article très positif envers le produit (ou un pays ou un lieu). Nous ne donnerons pas de noms, mais cela concerne tout aussi bien des organes de presse bien connus que des petits acteurs, parfois concurrents de PCINpact.
Mais ces modèles ont parfois leurs limites et ne suffisent pas à dégager un bilan économique positif. Certains licencient, d'autres ferment leurs portes ou abandonnent le papier pour le web (avant de couler), etc. Ce qui n'aide pas à améliorer le contenu de la presse, avec des charges de travail supplémentaires du fait du sous-effectif et des pressions toujours plus grandes sur les épaules des journalistes. Non seulement cela n'améliore pas la santé desdits journalistes, mais cela peut surtout impacter leur travail, et par conséquent la qualité de ce dernier. En somme, le poisson se mord la queue et moins il y a de journalistes, plus leur qualité de travail se dégrade, moins les ventes risquent de suivre, et avec les finances.
Pour remédier à ces problèmes et surtout réaliser des économies, certains grands groupes ont décidé d'exploiter les articles des journalistes sur plusieurs supports différents, bien aidés par certaines dispositions de la loi Hadopi par ailleurs. Mais le multi-support a ses limites financières, et cela n'aide en rien à la variété du contenu et à l'emploi.
La presse française semble donc se retrouver face à un cul-de-sac. Dos au mur, sans possibilité d'augmenter ses tarifs au risque de faire fuir plus de lecteurs encore et incapables de se remettre en question, certains journaux ont donc eu l'idée lumineuse de vouloir faire payer les charognards de moteurs de recherche et des agrégateurs d'actualités. Après tout, d'autres secteurs (suivez mon regard) réussissent bien parfois à tirer de l'argent d'autres secteurs parfois très éloignés. Alors pourquoi pas eux ? Après tout, qui ne tente rien n'a rien, et qui sait, peut-être qu'à force de lobbying, une petite loi pourrait résoudre le problème.
Reste à espérer que si une telle idée venait vraiment à être mise en place, que toutes les entreprises de presse ne subiront pas un boycott (légitime) des moteurs de recherche et des agrégateurs...
Commentaires (83)
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Abonnez-vousLe 15/09/2012 à 08h22
Pour les coupables, je ne vois pas: HFR non, PCi non, La Ferme et Le Comptoir j’en doute, CLubic s’en fout, l’argent c’est M6…
Le 15/09/2012 à 08h25
Un boycott oui ou leur rendre la pareille, en faisant payer l’inscription aux agrégateurs aux sites dans des pays où ils touchent la taxe.
Le 15/09/2012 à 08h29
Pour la plupart des organes de presse, ce modèle est cependant bien difficile à copier tant il demande une fidélité importante des lecteurs.
Ah bin oui, faut faire de la qualité, vérifier les infos, faire un travaille de journaliste, c’est difficile. " />
Le rêve de Barbichu quand il était petit c’était : “Moi plus tard, je serais zayant-droit, comme ça je gagnerais plein de fric sans rien foutre.” " />
Le 15/09/2012 à 08h30
Tous ces problèmes sur le net sont en trop grande partie due au pub qui rapportent rien pour la même diffusion que sur papier.
Aujoudnhui faire vivre un journal internet est plus difficile qu’un journal papier a nombre de lecteurs identiques!
Le 15/09/2012 à 08h34
Tiens intéressant, surtout vis-à-vis de ma petite personne cette semaine.J’ai acheté un quotidien papier dans un bureau de tabac (ce qui m’arrive on va dire 2 ou 3 fois par an), le Barbier de Séville pour l’occasion. La raison? Pour une fois, il traitait de deux sujet qui me tiennent à coeur, çàd la décision de Karlsruhe et le projet de fusion d’EADS et BAE. Or le supplément économique reste la partie du journal la plus intéressante, objective et avec une ligne journalistique que je pourrais qualifié d’intègre.
En gros, ce qui me pousse à rémunérer (acheter) des journaux (quotidiens ou autres), sont les critères suivants:
-Contenu qui suscite mon intérêt (les sujets traités);
-La qualité reconnue (objective ou subjective) de la rédaction ou du journaliste;
-Une certaine objectivité dans les sujets traités.
Malheureusement, l’ensemble de ces critères n’est en général qu’assuré par des journaux ou magazine spécialisés (Le point, Science et Vie, National Geographic, etc.) et plus rarement par la presse mainstream (aka Figaro, Le Monde etc.)
Le fait est que nous baignons dans le monde de l’information permet justement de chercher une information avec le maximum de source. Par exemple, l’analyse de l’annonce de Mario Draghi sur l’achat illimité de dette dans la zone euro ne m’a pas poussé à acheter de journaux car les articles étaient/auraient été forcément trop orientés (que ce soit par les quotidiens dis de “gauche” et de “droite”) et qu’il m’était plus facile d’avoir une analyse comparative complète en furetant sur le net, en suivant Euronews (un peu plus neutre à mon goût que France 24 ou LCI/BFM/Itélé) etc.
Edit: tiens ben je considère la prise du premium le mois qui vient, en fonction de 2, 3 éléments perso " />
Le 15/09/2012 à 08h41
Le 15/09/2012 à 08h41
incapables de se remettre en question
C’est le principal problème des industries obsolètes et soutenues artificiellement par des subventions (soit 270 millions d’aides directes plus les régimes fiscaux spéciaux des journalistes).
Quand la manne tombe du ciel, la motivation pour la conserver passe par la case État et ses facilités (lois, copinage) : qui voudrait se remettre en question alors que la voie royale étatique fonctionne si bien ?
Le 15/09/2012 à 08h42
@Nil, au fait, ce que tu n’expliques pas dans ton édito, si oui ou non, il y a perte pour les journaux se faisant agrégés du fait d’une passage de l’agrégateur au site du journal à la place d’une connexion directe. Ce point me semble important, car le discours tenu par les bureaux éditoriaux est le fait qu’il y a une perte à cause du numérique. Mais là, je ne vois toujours pas où se situerais la perte, hormis le fait que l’agrégateur permet le passe directement à l’article sans passer par les méandres du site qui publie ce même article (et donc avec toutes les fenêtres, ou popups qui pourraient être rencontrée et contenant de la pub).
Le 15/09/2012 à 08h43
Le 15/09/2012 à 08h51
En somme, le poisson se mort la queue
Sacrément souple ce poisson … un vrai serpent ! " />
Bon édito sinon.
Personnellement, j’ai l’impression que depuis une bonne dizaine d’années le journalisme a perdu sa vrai raison d’être. On nous abreuve d’infos des quatre coins du monde, mais ça reste à 99% de l’info “ sensationnelle “. Les journalistes qui remuent vraiment la merde pour faire changer les choses sont devenus terriblement rares. Et puis comme beaucoup de domaines, trop d’infos tue l’info (et encore plus quand on se rend compte par après que l’info était biaisée ou incomplète).
Le 15/09/2012 à 08h51
Le 15/09/2012 à 08h54
Le 15/09/2012 à 08h54
l’idée lumineuse de vouloir faire payer les charognards de moteurs de recherche et des agrégateurs d’actualités
C’est vrai que modifier un “robots.txt” n’est pas à la portée d’un éditeur : pas étonnant que leur industrie périclite.
Le 15/09/2012 à 08h57
Au milieu du marasme économique de la presse papier, Le Canard Enchainé se porte bien.
Le 15/09/2012 à 09h02
Le 15/09/2012 à 09h08
Le 15/09/2012 à 07h27
strastophériques
le poisson se mort la queue
Je savais pas pour france soir.
Le 15/09/2012 à 07h31
Le modèle sponsorisé
Me pose la question pour HFR qui appartient à LDLC.
T’as des infos sur eux ? " />
Le 15/09/2012 à 07h55
C’est qui le “suivez mon regard” ?
Le 15/09/2012 à 08h00
suivez mon regard
Est ce qu’on parlerait, par hasard, des “compensations” de certains droits sur des GPS par exemple pour alimenter un secteur “en crise” qui un bien l’un des seuls a encore faire progresser si grassement ses marges mais que c’est même pas vrai tant qu’il y aura des vilains marins sur les mers des Caraïbes ?
" />
Le 15/09/2012 à 08h02
Faire des Unes accrocheuses permet ainsi de tirer de solides revenus, et cela concerne tout aussi bien la presse people que des journaux sponsorisés par des milliardaires ou disposant du monopole sur le sport.
Scud sur Libé et L’Équipe finement placé.
" />
Le 15/09/2012 à 08h06
Le modèle Twitter Il est où dans tout ça ?
Le 15/09/2012 à 08h20
Pour la plupart des organes de presse, ce modèle est cependant bien difficile à copier tant il demande une fidélité importante des lecteurs.
Ne pas oublier ce qui crée cette fidélité : du contenu de qualité, bien écrit, qui demande un effort de recherche et ne fait pas que recracher une dépêche AFP sans analyse (et de travers). Il faut qu’il ait son identité propre, qu’il se démarque de la concurrence. Même si c’est plus compliqué à faire pour un quotidien que pour un hedbo.
Un journal (web ou papier, peu importe) qui sort des exclus et des dossiers complets parce qu’il s’est bougé le Q, attirera les lecteurs.
Le 15/09/2012 à 13h30
Le 15/09/2012 à 13h42
Nous ne donnerons pas de noms
Et pourquoi donc ?
Dommage qu’il n’y ait pas de “canard enchaîné du Web” justement, pour dénoncer clairement ce genre de pratiques sans langue de bois.
Le 15/09/2012 à 14h05
Le 1er $ de mon dernier post aurait dû être formaté comme suit :
Le 15/09/2012 à 14h36
Le 15/09/2012 à 14h43
Le 15/09/2012 à 14h55
Le 15/09/2012 à 17h28
Je ne comprends pas la démarche des journaux sur le net.
Si je fais une recherche d’actualité sur google, j’aurais une liste de liens. En cliquant sur le lien qui m’intéresse je me retrouve sur leur site et je me mange leur publicités. Donc ils gagnent des sous.
Si je vais sur un site agrégateur d’actualité comme yahoo, je n’ai pas les articles en entier. Pour en vour en voir la fin, il faut cliquer sur un lien qui conduit vers le site d’où il est issu. Et donc, pub. Et sous pour eux.
Par contre, dire que la presse française est figé et incapable de s’adapter, c’est parfaitement faux. Je me suis acheter un iPad il y a peu, et j’ai trouvé une application que je trouve géniale: LeKiosk. Pour 9,99€ par mois, tu télécharges 10 magazines de ton choix. Et quand je vois la prix de la presse en librairie, c’est une vraie affaire, en 2 ou 3 mensuels, tu rentres dans tes frais.
J’espère que cette application existe aussi sur androïd car c’est un bel exemple d’adaptation de la presse.
Après, il y aura toujours des cons qui préfèreront se jeter d’un pont que de payer pour du contenu légal et financièrement abordable.
Le 15/09/2012 à 18h52
Sur Android il y a aussi une application fournie par Samsung qui fait un peu kiosque à journaux (que j’ai viré illico de mon téléphone). Mais y a aussi Google Flux qui me fournit tout ce que je lis gratuitement, PCI, DailyWTF, XKCD :)
Le 15/09/2012 à 19h52
Le 15/09/2012 à 20h46
Le 15/09/2012 à 20h55
Le 15/09/2012 à 20h57
très bon article résumant les acteurs et la situation.
Vous oubliez les sites comme huffington post, scoopit etc… qui vont prendre le contenu généré gratuitement par les blogeurs pour le monétiser. C’est dans la veine des Facebook, Youtube, etc… qui ont trouvé que c’étaient les meme personnes qui consommaient et créaient. Donc pourquoi ne pas leur faire payer le service auquel ils apportent la valeur ajoutée?
Le 15/09/2012 à 21h00
Le 15/09/2012 à 21h10
Le 15/09/2012 à 21h38
Le 15/09/2012 à 21h53
Le 15/09/2012 à 09h14
Le 15/09/2012 à 09h18
Internet, cette caverne d’Ali Baba pour tous les secteurs en crise
Un peu court Nil, vu le titre je m’attendais à trouver pas seulement la presse.
Le 15/09/2012 à 09h20
Le 15/09/2012 à 09h25
Le 15/09/2012 à 09h29
Le 15/09/2012 à 09h31
Le 15/09/2012 à 09h36
Le 15/09/2012 à 10h02
Le 15/09/2012 à 10h04
N’oublions pas que la presse papier est déjà énormément subventionnée par l’état (entre les aides directees, la TVA rikiki…)
Le 15/09/2012 à 10h05
Le 15/09/2012 à 10h12
Le 15/09/2012 à 10h16
Le 15/09/2012 à 10h18
Le 15/09/2012 à 10h20
Le 15/09/2012 à 10h23
Le 15/09/2012 à 10h28
Le 15/09/2012 à 10h29
Le 15/09/2012 à 10h30
Le 15/09/2012 à 10h32
Le 15/09/2012 à 10h33
Le 15/09/2012 à 10h41
Le 15/09/2012 à 11h10
Le 15/09/2012 à 11h13
Il n’y a pas qu’internet qui est vache à lait, c’est une mentalité générale: dès qu’un secteur est en difficulté, plutôt que de s’adapter il ira essayer d’utiliser la puissance étatique pour piller les autres et se renflouer. Et ça passe toujours par le ministère de la culture, qui se voit finalement devenir simple redistributeur des entreprises qui marchent vers celles qui ne marchent plus.
Chose très bien décrite par cet article bien acide…
Le 15/09/2012 à 11h18
Le 15/09/2012 à 11h27
Le 15/09/2012 à 11h33
Le 15/09/2012 à 11h40
1 MILLIARD d’euros de subventions (argent public) pour la presse écrite en 2010.
Vous avez donc oublié le principal modèle économique pour ce secteur : l’aplaventrisme, le tapinage et la connivence.
http://www.mediapart.fr/journal/economie/110110/aides-la-presse-1-milliard-deuro…
http://blogs.mediapart.fr/blog/vincent-truffy/160412/subventions-la-presse-passe…
Le 15/09/2012 à 11h46
Le 15/09/2012 à 12h06
Le 15/09/2012 à 12h24
es dernières années en France, quand un secteur souffre, sa vache à lait libératrice est toute trouvée : Internet l’état.
Et qui dit état, dit augmentation des recettes fiscales et au final: taxation.
Et pour que le peuple ne se révolte pas trop, on crée une taxe avec une assiette large, peu d’exonérations et des taux faibles.
Mais bon, on reparlera de tout cela avec la loi de finances pour 2013. " />
Le 15/09/2012 à 12h45
Petit rappel au cas où.
L’algorithme global de l’état français (indépendamment du parti au pouvoir) vis-à-vis d’un secteur :
Le 15/09/2012 à 13h00
Le 16/09/2012 à 11h18
Le 16/09/2012 à 12h42
Il y a de l’argent pour l’info de qualtitay…
Pour info mon budget presse est de presque 45 euros / mois essentiellement en magazines. (à 9 euros la revue en ce moment ça chiffre vite.
En plus de cela je suis abonné à 5 titres de chez diamond (linux mag misc etc … depuis 10 ans.)
Je ne prends aucun abonnement de presse.
pourquoi…
parce que c’est devenu illisible et souvent nul. Redondant trop cher…
Que je peux trouver en bibli si besoin et sur le Net.
surtout que ça ne vaut pas le prix demandé.
Un titre de presse devrait couter 30 centimes d’euros pas un centime de plus.
Combien coûte un journal ?
liberation c’était 1,50€
Le Monde 1,50€
Le Figaro 1,50€
Et la plupart du temps pas le temps pour bien le lire.
Aucun endroit pour l’acheter hors relais.
Non seulement à ce prix c’est insupportable mais en plus il faudra que je m’arrête en gare pour l’acheter.
En contre partie j’ai une tablette non 3G.
Si tout les matin je trouvais automatiquement un quotidien sérieux ça pourrait le faire.
Si j’avais à lire un quotidien chaque matin.
il faudrait qu’il parle d’autre chose que de la radio.
que j’y trouve un point de vue approfondie
qu’il n’y ait pas plus de 10 articles +-5
Que je trouve une page max d’info AFP…
Qu’il y ait un reportage photo par jour.
Qu’à la fin de la semaine on ait fait le tour du monde.
en résumé 50 à 70 articles par semaine Max.
Des photos.
un bilan raisonné de l’info internationale par continent)
un bilan d’infos européennes
de la vraie science
des infos sur l’économie qui soit autre chose que la bouillie actuelle.
le prix 30 cts par jour sur tablette. prix de lancement 15 cts….
Qui peut fournir cela ? à part les Anglais et les Allemands ?
Le 16/09/2012 à 12h58
Le 16/09/2012 à 13h18
Le 16/09/2012 à 13h44
Le 16/09/2012 à 16h20
Le 16/09/2012 à 17h08
Faire payer les agrégateurs me semble le plus logique, après tout ils se servent d’articles qu’ils ne font que diffuser pour recevoir des visites et s’en nourrissent via la publicité, il est logique qu’ils reversent un peu aux éditeurs originaux.
Le mettre en oeuvre est une autre chose…
Le 16/09/2012 à 18h43
Le 16/09/2012 à 19h40
Je suis persuadé que les sites de presse râleront dès le jour suivant (si ce n’est le jour même) où Google suivra à la lettre leurs demandes et ne les référenceront plus.
Généralement, c’est le titre et les quelques mots du début du papier qui me font cliquer vers le site en question (ou pas).
Le 16/09/2012 à 19h40
Je suis persuadé que les sites de presse râleront dès le jour suivant (si ce n’est le jour même) où Google suivra à la lettre leurs demandes et ne les référenceront plus.
Généralement, c’est le titre et les quelques mots du début du papier qui me font cliquer vers le site en question (ou pas).
Le 16/09/2012 à 20h44
Il y a aussi le modèle abonnement, dons et parrainages du Monde Diplomatique, qui leur permet de vivre avec un prix moyen pas trop élevé (le prix ou les droits varient en fonction des pays). Il y a une forme de solidarité financière entre les lecteurs.
Le 17/09/2012 à 20h05
…cette caverne d’Ali Baba….
Pour 10.000 voleurs (nourri à l’épice)" /> face à 50.000 pigeons " /> (pain sec sans beurre)