PC Cloud Windows 365 : comment ça marche, quelles performances ?
The cloud is not enough
Le 05 août 2021 à 15h08
10 min
Hardware
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Le « cloud » monte en puissance et pas que dans le domaine de l'hébergement de données. Il se répand désormais dans les jeux vidéo et les usages bureautiques. Au point que Microsoft lance une offre de PC utilisables à distance : Windows 365. Nous l'avons testée dans ses moindres détails.
Peu après l'annonce de Windows 11, Microsoft a lancé son projet de « Cloud PC ». Windows 365 permet d'accéder à une instance hébergée au sein de l'infrastructure d'Azure, un peu à la manière de Shadow, mais sans carte graphique dédiée pour les joueurs. Les différences entre les deux offres ne s'arrêtent pas là.
La solution de Microsoft vise principalement les professionnels avec une gestion des utilisateurs et licences à activer, permettant de modifier la quantité de vCPU, de mémoire ou le stockage de chaque machine, les prix évoluant selon les choix. Une sorte de version clé en main d'Azure Virtual Desktop.
En fonction de l'abonnement sélectionné, différentes applications sont préinstallées : Office, Outlook, Power BI ou Visual Studio. Mais les licences ne sont pas incluses, nécessitant un abonnement tiers... dommage. Car les tarifs sont plutôt élevés, dès 22 euros HT par mois et par utilisateur pour une instance avec 1 vCPU, 2 Go de mémoire et 64 Go de stockage. Cela peut atteindre 147,5 euros HT pour 8 vCPU, 32 Go de mémoire et 512 Go de stockage.
Même avec l'énergie consommée, la connexion Internet et l'hébergement, une simple machine serait vite rentabilisée. Et pour ce prix, autant louer un Mac Mini M1 chez Scaleway ou un PC de jeu Shadow. Microsoft le sait, et promet donc autre chose qu'un ordinateur pas cher dans le cloud à travers Windows 365.
Pour savoir ce qu'il en est, nous avons testé l'offre et les performances d'une instance.
Création de compte : simple et ouverte à tous
Commençons par une mauvaise nouvelle : si Microsoft promettait 2 mois d'essais offerts, l'offre a rapidement disparu. L'éditeur évoque le succès rencontré, mais on s'étonne qu'il n'ait pas anticipé le problème. Quoi qu'il en soit le résultat est là : il faut payer et contrairement à Azure, cela ne se fait pas à l'heure. Tout mois entammé est dû.
Nous nous sommes rendu sur le site officiel de Windows 365 pour créer une instance Business Basic telle qu'elle est mise en avant sur le site : 2 vCPU, 4 Go de mémoire et 128 Go de stockage. Suffisante pour des besoins bureautiques. Pour initier la procédure il faut entrer un email. Si vous disposez d'un compte Microsoft d'entreprise ou éducatif, il sera reconnu. Sinon, vous serez invité à créer un compte. N'importe qui peut le faire.
Il n'y a en effet pas de vérification spécifique que vous êtes une entreprise, il faut simplement créer un compte d'organisation, ce qui ne demande que quelques minutes et un numéro de mobile (pour la double authentification).
Windows 365 : une expérience taillée pour les besoins des entreprises
L'organisation est l'entité gérant les utilisateurs, leurs instances Windows 365 et les licences qui leur seront attribuées. C'est l'un des premiers éléments que « vend » Microsoft : une interface en ligne permettant d'effectuer ces tâches sans peine. L'offre Entreprise permet d'aller plus loin, notamment en dépassant la limite de 300 utilisateurs, avec des images et fonctionnalités spécifiques.
Pour les sociétés, l'intérêt est également dans le fait de pouvoir gérer ces machines sous la forme d'un abonnement mensuel payé pour chaque utilisateur, qui passera sans doute par des prestataires spécialisés qui intègreront cela dans des packages plus larges autour des solutions de l'Américain, avec machines de type client léger. Sans parler de la création prochaine de Bleu (Capgemini et Orange) pour le proposer de manière « souveraine ».
Le DSI pourra même se vanter d'avoir opté pour une organisation plus flexible, moderne, « digitale » et adaptée aux besoins des nouvelles générations. Un employé arrive dans l'entreprise avec le besoin d'accès à une machine plus ou moins puissante ? Il suffit d'ajouter une licence et de la lui attribuer. Il part ? On stoppe l'abonnement, comme pour d'autres services du même genre. Ce, sans avoir à gérer un parc informatique dans la durée.
Besoin de plus de machines/licences ? Il y a une page dans l'interface d'administration pour ça
La question de la sécurité des accès est en partie déportée sur l'infrastructure de Microsoft qui en a fait son métier à travers Azure. De quoi séduire des acteurs de taille intermédiaire qui n'ont pas forcément le savoir-faire en interne. D'autant que l'accès distant peut avoir des avantages pour ceux travaillant depuis différents endroits. Ces machines dans le Cloud peuvent être reliées à d'autres ressources spécifiques à l'entreprise, permettant d'y accéder une fois l'utilisateur identifié. L'employé n'a, lui, besoin que d'un simple PC portable ou fixe minimal.
Windows 365 fonctionne en effet depuis n'importe quel navigateur HTML5 (et donc des Chromebook), des PC sous Windows, des Mac ou même des appareils mobiles sous Android/iOS. Des clients dédiés sont disponibles. Tant d'avantages que ne proposent pas la concurrence, encore moins Shadow à l'offre B2B encore en conception.
Cela nécessite bien entendu d'avoir toute confiance en Microsoft, qui disposera de l'accès à l'ensemble des machines, gèrera leur connexion Internet, hébergera leurs données, etc. Un choix stratégique qui n'a rien d'anodin.
Activation d'un premier Cloud PC
Lors de la phase de création de compte, vous serez invité à ajouter un moyen de paiement – American Express, MasterCard, VISA, etc. – puis le nombre d'instances désirées. Nous en avons créé une à 31,90 euros HT (sans la remise Hybrid Benefit proposée à ceux disposant également d'une machine sous Windows 10 Pro). Avec la TVA de 20 %, le premier paiement était de 38,28 euros TTC.
Vous recevez alors différents emails de confirmations, dont un avec la date de renouvellement de l'abonnement. L'offre est sans engagement, pouvant être coupée à tout moment depuis la gestion des licences du compte Microsoft. Il faut se rendre sur la licence et sélectionner « Annuler l'abonnement ». On aurait aimé une procédure un peu plus directe, comme de pouvoir le faire depuis le site dédié à l'accès aux machines Windows 365 :
https://windows365.microsoft.com/
En cas de suppression d'une machine, ses données sont gardées 90 jours par Microsoft pour permettre une réactivation. Dans notre cas, pour une coupure demandée le 4 août, la conservation va jusqu'au 2 novembre.
La création de la machine a demandé un peu de temps lors de notre test, sans que l'on sache si c'est un délai classique ou dû à la forte demande actuelle. Nous avons dû attendre quelques dizaines de minutes pour que le PC virtuel soit opérationnel. On aurait aimé être notifié par email que tout était prêt.
Accès à la machine : du bon et du moins bon
Comme évoqué précédemment, l'un des avantages de Windows 365 est l'accès possible depuis un simple navigateur en plus des applications proposées sur différentes plateformes. L'ensemble repose sur le Remote Desktop Protocol (RDP) de Microsoft et ses Remote Desktop Services (RDS) pour la connexion/découverte.
L'email du compte et une URL générique permettent aux applications de récupérer les informations nécessaires pour accéder à un espace de travail contenant votre machine virtuelle. Il s'agit la plupart du temps du client Microsoft Remote Desktop natif, sauf... sous Windows. Assez ironiquement, celui distribué sur le Microsoft Store ne fonctionne pas et affiche une erreur. Il faut télécharger celui distribué sur le site de Windows 365.
On retrouve les fonctionnalités habituelles de cette application, une bonne nouvelle puisqu'elle est plutôt complète. On peut donc partager avec la machine distante les disques locaux, imprimantes et autres périphériques d'un simple clic. Si votre machine a plusieurs écrans, elle les exploitera directement.
Microsoft propose des clients RDP/RDS pour les principales plateformes
La qualité d'image est bonne, la réactivité aussi. Seule limitation : n'espérez pas profiter de la 3D. Tout d'abord parce que les instances Windows 365 ne proposent pas de carte graphique dédiée. Mais surtout parce que le client de Microsoft et le pilote distant sur lequel il repose ne gèrent pas Direct3D, seulement OpenGL/Vulkan et de piètre manière. Notre instance s'est aussi révélée incapable d'afficher correctement une vidéo YouTube : saccades et décalages du son/image étaient au programme, ce qui en freinera certains.
Notez que si le client web est pratique, mais moins bon en termes de fonctionnalités et de qualité d'image. Il n'est donc pas à privilégier, sauf si vous n'avez pas d'autre solution, par exemple si vous êtes sur Linux ou un Chromebook.
Finissons notre tour des possibilités par une note positive : on peut installer le sous-système Linux (WSL) dans sa seconde version. La nature virtualisée de l'instance ne l'empêche pas, une bonne nouvelle.
Quid des composants et performances ?
Comme on pouvait s'y attendre, la puissance des 2 vCPU de l'instance que nous avons choisie laisse à désirer. Tout d'abord parce qu'ils sont vus par le système comme 1 cœur avec 2 threads. Ensuite, parce que le processeur choisi est un Xeon Platinum 8272CL d'Intel qui n'est pas de dernière fraicheur (Cascade Lake), cadencé à 2,6 GHz au maximum.
Résultat, on se retrouve avec un score de seulement 1 041 points sous CineBench R23, trois fois moins que le processeur mobile d'un mini PC ThinkCentre M75n de Lenovo, presque huit fois moins qu'un Apple M1. Les scores obtenus via OpenSSL sous WSL2 vont dans le même sens, c'est décevant : avec 246 signatures et 16 000 vérifications par seconde on est plus ou moins au niveau d'une machine sous Celeron N4100 (dérivé d'Atom).
Côté stockage, on grimpe jusqu'à 200 Mo/s en lecture et 150 Mo/s en écriture, avec de faibles performances sur les petits fichiers, ce qui nous place plus au niveau d'un HDD que d'un SSD moderne. Nous avons pu effectuer des téléchargements d'ISO jusqu'à 38 - 40 Mo/s, ce qui qui sera plus que suffisant dans de nombreux cas.
Notez que l'IP de notre instance révèle que celle-ci était hébergée au sein de serveurs Azure situés en Irlande, sans qu'aucun choix nous ait été proposé durant la procédure. Espérons qu'il viendra et que le service sera proposé dans une région plus proche de la France à l'avenir, permettant de réduire la latence.
Selon différents tests, cette dernière est de 16 ms pour des serveurs situés en région parisienne.
Vous l'aurez compris, si vous cherchez une solution performante et à moindre coût, Windows 365 ne sera pas forcément le choix à privilégier. Mais la facilité apportée par ses outils de gestion des utilisateurs et des licences pourra séduire des entreprises qui ont des employés nécessitant l'accès à des machines dans le Cloud et qui sont déjà dans un écosystème Microsoft. L'offre reste néanmoins largement perfectible.
De quoi laisser de l'espace à des acteurs qui sauront tirer leur épingle du jeu, tant sur le marché des particuliers que des professionnels. Pour viser ces derniers, il ne faudra pas négliger les aspects de gestion de flotte.
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Activation d'un premier Cloud PC
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Commentaires (29)
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Abonnez-vousLe 05/08/2021 à 16h08
J’ai du mal à voir l’intérêt de cette offre … Même pour une entreprise, le poste client a quand même peu de chances d’avoir une config « pire » que la config cloud. Reste une gestion simplifiée pour une DSI, mais le prix vaut-il vraiment les emm#rdes du réseau, de la connexion distante, et des sérieuses limitations ?
Le 05/08/2021 à 16h21
Franchement je ne comprends pas l’intéret : pas de gestion 3D, des perfs ridicules, pas de support linux. Du coup à quoi ça sert ? C’est une sorte de Citrix qui est totalement inutilisable.
Sans compter le prix: faut compter 60 €/mois pour avoir l’équivalent d’un portable premier prix (4cpu/16go de ram/128go de stockage). En 1an seulement ça fait déjà 720€ soit plus que le prix du portable “physique” équivalent. Et sur ce portable il te reste 2ans d’amortissement. A moins d’avoir un turnover de dingue et des gars qui se barrent avec leur PC portable y’a aucun intérêt financier.
Edit: grillé :-)
Le 05/08/2021 à 16h27
Plutôt intéressant pour des prestataires, qui auront accès uniquement au PC dans le Cloud. Pas besoin de leur prêter un PC. Leur entreprise leur en fournit un, ils accèdent à celui nécessaire pour le SI client dans le cloud.
Le 05/08/2021 à 16h41
Pour les prestataires, encore faut-il que le client autorise les Remote desktop vers Microsoft… pas sur.
Le 05/08/2021 à 17h05
Le PC cloud, c’est l’avenir, à ce qu’il paraît, tant pour les professionnels que pour les particuliers. Il faut bien que Microsoft se lance à un moment ou à un autre…
Mais comme toujours, il faut se rendre à l’évidence. Les offres de PC cloud restent toujours trop chères face à l’achat de PC classiques. C’est le problème, par exemple, chez Shadow où l’abonnement mensuel de 29,99 € revient plus cher que l’achat d’un PC gaming, même si Shadow fait évoluer ses PC au fil du temps, sans surcoût pour les utilisateurs.
Les offres de PC cloud restent pour le moment dissuasives en termes de prix, même si au niveau confort, elles peuvent être intéressantes.
Le 05/08/2021 à 17h41
Pour des cadres qui voyagent, cela peut-être une bonne chose. Tu trimballe un pc vierge, comme ça tu as peux de risque de perte/vole de données en cas de perte du pc ou de contrôle en douane « un peux trop poussé ». De même en cas de perte ou de case tu remplace facilement et rapidement le PC de ton cadre et celui ci a peu de problème d’adaptation à ta nouvelle machine.
Le 05/08/2021 à 17h47
Si vous connaissiez les coûts de support de pc portable dans les entreprises. 60€ht c’est ridicule a côté. Mon pc portable coûte 300€ht par mois et c’est loin d’être une fusée
Le 05/08/2021 à 19h01
Sans un minimum de vGPU c’est juste inutilisable….
Sauf pour une veille application win32 ‘legacy’ ce qui est peut-être la cible principale de cette offre.
Le 05/08/2021 à 19h35
J’ai eu un client qui avait expérimenté une approche similaire à un moment (avec un truc basé sur VMware qui faisait la même idée). Ca n’a pas fait long feu, c’était purement inutilisable car à chaque fois il manquait un accès réseau ou un outil.
Quand un presta à 5/6/700/€/jour ne peut bosser que la moitié de la journée à cause de tous ces problèmes, le calcul est vite fait : tu lui prêtes un PC.
A l’époque ce même client avait comme politique de fournir aux prestataires les anciennes générations de machines qu’ils donnaient aux internes. Je m’étais retrouvé au début avec un vieux Dell doté d’un HDD et de 4GB de RAM. J’ai été voir mon responsable chez le client et lui ai dit : “ce PC me fait perdre une heure par jour, je te laisse calculer ce que tu perds à cause de ça sur mon TJM”. La semaine d’après j’ai eu une machine neuve récente. L’utilisation du PC de notre entreprise était évidemment interdite, sinon je l’aurais préféré car plus performant.
Un autre client où je suis en ce moment c’est encore plus drôle … Sur site on galère à accéder à nos outils de travail (tout est bloqué côté réseau et la sécurité ne veut rien entendre) et grâce à la mise en place massive du télétravail on peut enfin bosser car la moitié des solutions sont en SaaS librement accessibles sur Internet. Le VPN ne sert qu’aux ressources privées.
Donc de mon expérience, j’y crois pas trop pour le moment.
Le 05/08/2021 à 20h45
Effectivement c’est sans doute pour l’instant un des rares intérêt, avoir une machine distante “protégé” et utilisable n’importe où. Pour une petite structure qui a besoin de sécurité et de mobilité c’est sans doute une bonne solution.
L’autre utilité serait de pouvoir louer une machine virtuel très puissante pour quelques heures/jours. Avoir une machine avec Threadripper 64 coeur et un gros tas de ram louable pour quelques heures/jours serait bien plus intéressant qu’une offre avec des machines moins puissante que le client local …
Le 05/08/2021 à 20h59
Merci pour le test,
j’avais presque envie de louer un de leur pc virtuel et le comparer à un virtualbox classique pour me marrer et faire une batterie de tests dessus, à priori peines perdues, c’est pire que ce que j’avais imaginé.
On va dire que ça a le mérite d’exister, à défaut d’autre chose.
Le 06/08/2021 à 03h58
Quand tu veux avoir accès à ce genre de machine, ce n’est pas souvent pour avoir un environnement graphique et une interface complète, du coup, tu as déjà toute l’offre cloud pour ça
Le 06/08/2021 à 04h12
Oui les cochonneries de Citrix, maintenant c’est simple quand un client ne me fourni qu’un accès citrix pour bosser je triple le devis… si il me demande pourquoi c’est si cher je lui explique que ce sera moins avec un VPN ou un PC client. Quand il valide, on s’en sort pas toujours même en ayant tripler le prix (sans compter le stress du dev de bosser avec un clavier / souris qui lag…)
Le 06/08/2021 à 06h13
Chez nous c’est l’inverse. Obligation d’utiliser les postes offerts (choix parmi une petit dizaine de modèle HP/Lenovo), si le presta veut utiliser son matériel perso c’est Citrix ou alors il envoie son pc pour qu’il soit “masterisé” maison (avec perte des données bien entendu )
Le 06/08/2021 à 06h15
L’utilisation d’un PC à distance en 4G ou Wifi public, ça doit pas être génial quand même… Il y a des outils bien plus pratique pour sauvegarder/cloner/restaurer des PC en quelques clic.
Faudra détailler ton coût… Cela dit, même en cloud, il y a d’autres coûts à prendre en compte…
Le 06/08/2021 à 06h30
Vous n’avez pas tester une réunion Teams ? Car pour une solution entreprise c’est le minimum qui doit fonctionner ^^
Le 06/08/2021 à 06h53
Cette offre est ridicule et sans aucun intérêt.
Franchement là, on bat des records de n’importe NAWAK.
La machine physique déjà bien pourrie est meilleure que celle dans le cloud qui coûte beaucoup plus cher.
Pourquoi payer 2 machines ? La physique qui servira à accéder celle dans le cloud ?
C’est quoi l’intérêt sérieusement.
Même avoir un client léger sous linux/citrix/etc… et se connecter à un microsoft cloud, je trouve çà ridicule
Le 06/08/2021 à 07h45
…Et sans aucune sécurité. On voit que les experts peuvent cracker facilement les données Azure.
Twitter
Le 06/08/2021 à 08h20
Pourtant VMWare Horizon, sur du bon matériel, c’est patate…
Le 06/08/2021 à 09h42
Tu peux laissé l’utilisateur travaillé depuis son PC privé tout en ayant un environnement contrôlé d’entreprise, tu peux monté tes VM a la volée selon les droits de l’utilisateur et quand il a fini, le pool de ressource est de nouveau libéré.
En fait c’est super standard, c’est juste du VDI mais cette fois intégrée dans le cloud azure, ce qui est logique vu que (les grandes?) boites bouge gentiment vers AAD et autre service cloud azure.
Le 06/08/2021 à 10h00
C’est pas l’outil qui posait problème mais son implémentation. Tu peux avoir un beau bureau remote virtualisé, si t’as accès à rien et aucun outil pour travailler dessus, ça a autant d’intérêt qu’un livret A. ;)
Le 06/08/2021 à 11h31
Pas emballé non plus mais bon… ça existe.
J’ai retenu ça “…ça a autant d’intérêt qu’un livret A”
Le 06/08/2021 à 11h54
J’ai l’impression que pour pouvoir utiliser cette offre de manière confortable ont doit posséder un terminal plus puissant que l’offre de base, c’est un peu paradoxale, non ?
Le 06/08/2021 à 18h55
Le 07/08/2021 à 21h30
ça dépend adobe premiere ça marche moyennement sans interface graphique
Le 08/08/2021 à 03h48
Oui mais là tu as en général besoin d’un GPU, éventuellement de son rendu, c’est un besoin assez différent et pas ce qui est proposé ici ;) NVIDIA a d’ailleurs une offre VDI assez développée pour répondre à de tels besoins en entreprise (et on commence à voir de la commercialisation ici ou là, autre que pour les fermes de rendu pur)
Le 09/08/2021 à 06h31
Vu que j’ai pas eu de réponse, je pose ma question avec un quote :) :
Est-ce que vous avez pu tester une réunion Teams avec cette solution ? Est-ce que le son et la vidéo passe bien ? Ou cela fait comme youtube ?
Le 09/08/2021 à 09h51
Oui ça passe pour un échange vidéo 1-1 (j’ai pas testé plus), le CPU est assez peu utilisé contrairement à YouTube où il était à genou, sans doute une question de codec utilisé. Après il faudrait voir sur une plus grosse conférence, mais on tombera sans doute vite dans les limitations d’une telle instance, où il faudra à un moment passer plutôt à 4/6/8 vCPU selon les besoins (lecture de gros flux vidéo, grosses conférences, etc.).
Après comme je dis souvent sur les besoins particuliers en entreprise : le mieux est de tester dans une situation dont tu as besoin pour te faire une idée. On ne pourra jamais reproduire l’ensemble des cas/besoins possibles.
Le 09/08/2021 à 11h36
Ça ne crack rien sur Azure. C’est un “hack” qui marche aussi bien sur un PC en local.