Les droits de douane Trump relancent l’hypothèse d’une taxe GAFAM européenne
Seul contre tous

Donald Trump a tenu parole, en annonçant, mercredi, de nouveaux droits de douane exceptionnels, censés favoriser selon lui la réindustrialisation des États-Unis. Si la sidération domine encore sur les marchés financiers, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. L'Europe et la France défendent déjà l'idée de contre-mesures, parmi lesquelles l'hypothèse d'une taxe GAFAM, appliquée sur les flux financiers des géants du numérique, risque de s'imposer comme une évidence.
Le 03 avril à 14h06
7 min
Économie
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L'incertitude a duré jusqu'aux dernières heures : jusqu'où Donald Trump allait-il mettre à exécution ses menaces de droits de douane ? Le président des États-Unis n'a finalement pas mis d'eau dans son vin. Il a annoncé mercredi, à l'occasion de ce qu'il qualifie de « Liberation Day », un jeu de mesures exceptionnelles, qui instaurent des droits de douane particulièrement lourds pour les marchandises importées aux États-Unis. La Chine et les autres pays de l'Asie manufacturière sont particulièrement touchés, tout comme l'Union européenne.
Outre une taxe plancher sur les importations de 10 %, valable pour tous les pays – une approche systématique qui conduit à introduire des droits de douane sur des archipels peuplés uniquement de manchots et d'oiseaux, Trump prévoit des droits de douane individualisés et réciproques plus élevés pour les pays avec lesquels les États-Unis entretiennent une balance commerciale déficitaire.
Présentés à grands renforts de tableaux pendant une conférence de presse, ces droits de douane se montent à 20 % pour l'Union européenne, 54 % pour la Chine (en intégrant les précédentes taxes de 20 % entrées en vigueur début mars), 32 % pour Taïwan, 24 % pour le Japon, 49 % pour le Cambodge ou 46 % pour le Vietnam, 48% pour le Laos, 47% pour Madagascar, 44% pour le Sri Lanka, etc.


Ils ne préjugent pas, par ailleurs, d'éventuelles taxes spécifiques, comme les 25 % désormais prélevés sur l'importation de véhicules produits en dehors des États-Unis.
Une méthodologie qui interroge
Outre les cas particuliers comme le Canada, le Mexique ou la Chine, pourquoi de telles variations entre, disons, le Vietnam et le Cambodge ? Après analyse des chiffres, l'économiste américain James Surowiecki a remarqué une corrélation entre le déficit commercial des États-Unis avec le pays concerné et le niveau de droits de douane appliqué. Une hypothèse qu'a partiellement confirmée le bureau du représentant américain au commerce (USPTR), en publiant, jeudi, l'équation ayant soi-disant présidé au calcul.

Si les modalités de ce calcul interrogent, c'est aussi parce que Donald Trump parle de droits de douane réciproques, comme si les États-Unis ne faisaient que réagir aux pressions commerciales que lui font subir les autres pays du monde. L'Europe est dans ce contexte accusée de taxer à hauteur de 39 % les importations venues de l'autre côté de l'Atlantique, mais d'où vient ce chiffre ?
De façon empirique, un journaliste de Wired vérifie, sur 182 des 185 pays concernés, l'hypothèse de Surowiecki : « pour chaque pays, ils ont simplement pris notre déficit commercial avec ce pays et l'ont divisé par les exportations de ce pays vers nous ». En 2024, l'Union européenne a, par exemple, exporté l'équivalent de 605 milliards de dollars vers les États-Unis, mais importé uniquement 370 milliards de dollars, soit une balance déficitaire de 236 milliards de dollars... qui représente 39 % de ce que les États-Unis ont consommé en provenance de l'Europe.
Quel impact sur le secteur de la tech ?
Jeudi matin, les marchés européens ont vu rouge, très rouge, et l'ouverture de Wall Street s'annonce difficile. Bien que Trump défende l'impact positif de ses mesures pour l'économie américaine, ces droits de douane risquent en effet de soulever de nombreuses difficultés pour les sociétés qui produisent ou s'approvisionnent dans le reste du monde. Apple, qui fabrique massivement en Asie (Chine, Inde, Vietnam) ou Amazon, dont les rayons virtuels débordent de produits manufacturés à l'étranger, figurent parmi les acteurs de premier plan les plus exposés.
Les répercussions à plus long terme sont toutefois difficiles à mesurer. D'abord, parce que l'économie de la tech repose sur une infinité d'interdépendances entre composants, technologies, logiciels et flux financiers mondialisés. Ensuite, parce que la manœuvre de Donald Trump recèle une part variable non négligeable.
« Ces droits de douane resteront en vigueur jusqu’à ce que le président Trump détermine que la menace posée par le déficit commercial et le traitement non réciproque sous-jacent est satisfaite, résolue ou atténuée », expose clairement la Maison blanche. Le président ne s'en cache pas : il cherche à faire pression sur les états comme sur les acteurs économiques, pour obtenir des mesures favorables à l'économie des États-Unis, et ramener sur son sol des investissements, des usines et des emplois.
Vers une guerre commerciale ?
Droits de douane contre droits de douane, l'hypothèse laisse supposer une hausse généralisée des prix avec, à la clé, un risque de récession de l'économie américaine, dont la consommation des ménages représente près de 70 %. Un risque assumé par Donald Trump. « Ce que nous faisons est grand, nous rapportons la richesse à l’Amérique, et il y aura une période de transition. Il faut du temps », déclarait-il le 9 mars dernier, au micro de NBC.
En attendant, une forme de riposte s'organise, même si les contours en sont encore flous. Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a rappelé jeudi matin que l'Union préparait déjà un lot de mesures visant à taxer les marchandises venues des États-Unis, en réponse aux droits de douane déjà instaurés par Donald Trump sur les produits contenant de l'acier et de l'aluminium. « Et nous nous préparons maintenant à de nouvelles contre-mesures pour protéger nos intérêts et nos entreprises si les négociations échouent », a-t-elle ajouté lors de sa déclaration.
Le retour d'une taxe GAFAM européenne ?
Il est toutefois probable que d'autres mesures, moins « réciproques », soient aussi envisagées, et l'hypothèse d'une taxe GAFAM suscite déjà, dans ce contexte, de premières déclarations. Elle apparaît en effet comme une mesure de rétorsion relativement évidente, du fait de la part prépondérante des services, et donc de l'économie numérique, dans la balance commerciale états-unienne. Un point que Donald Trump omet sciemment dans ses propres chiffres et déclarations, qui ne raisonnent que sur la base des biens matériels.
En 2023, l'Europe exportait par exemple 503 milliards d'euros de marchandises vers les États-Unis, et en importait 347 milliards d'euros. Or la situation s'inverse quand on regarde les services : l'Union européenne exportait l'équivalent de 319 milliards d'euros vers les États-Unis, alors que ces derniers génèraient 427 milliards d'euros à partir du marché européen. En matière de services, les États-Unis bénéficient donc d'un excédent commercial significatif vis à vis de l'Europe.
La France semble déjà pencher en faveur de l'idée d'une taxe GAFAM, comme l'a laissé entendre Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, sur RTL. Rappelant le premier volet de la riposte européenne relative à l'aluminium et à l'acier, elle évoque un second volet, plus large, « probablement prêt à la fin du mois d'avril sur l'ensemble des produits et des services, et j'insiste bien sur les services, avec de nouveaux outils » réglementaires, dits anti-coercition.
Les droits de douane Trump relancent l’hypothèse d’une taxe GAFAM européenne
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Quel impact sur le secteur de la tech ?
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Vers une guerre commerciale ?
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Le retour d'une taxe GAFAM européenne ?
Commentaires (61)
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Abonnez-vousLe 03/04/2025 à 14h16
Sinon, oui hein, y avait plein de raisons politiques de vouloir se rendre indépendants des gafams, de les taxer pour tout le mal qu'ils font au monde, de créer des écosystèmes de sociétés répondant au besoin des européens en respectant la loi et les citoyens.
... mais non on va arriver à une taxe juste pour répondre au concours de prothèse phallique.
Désolant.
Modifié le 03/04/2025 à 19h30
Le 03/04/2025 à 21h00
Avant les anticapitalists avaient coutume de dire que les bourgeois avaient reussi à dépolitiser le travail et donc fait beaucoup de mal aux progrès sociaux. C'est dramatique de voir qu'ils se sont aussi dépolitisé eux-même à tel point qu'ils ne voient pas plus loin que leur quarterly report. Les entrepreneurs.euses avec vision à long terme se sont fait remplacer par des bean counters et des traders.
Le 04/04/2025 à 08h13
C'est compréhensible que beaucoup préfère "délégué" leurs SI a des acteurs externes pour se concentrer sur leurs coeurs d'acivités.
Mais leur SI reste tout de même critiques, ils préfèrent se diriger vers un gros acteurs (qui aura plus de services intégrés, des techno de pointe) et avoir une "sécurité" (réel ou illusoire) plutôt que de confier ça a des "petits acteurs locaux".
Exemple : ca donne quoi comme image quand un DC d'OVH a strasbourg flambe (pas de système d'extinction me semble-t-il) et je crois également qu'il y a eu de la perte de données (non répliqués sur un autre DC).
Modifié le 04/04/2025 à 08h46
AWS n'est pas un choix recommandé quand il y a des données sensibles, ils refusent de les hébergés en France
C’est pour ça qu'il ne faut mettre tous ses oeufs dans le même panier soit en choisissant plusieurs DC chez OVH (Roubaix, Gravelines...) ou en prenant plusieurs fournisseurs de cloud différents OVH, Scaleway. Enfin OVH et Scaleway ne sont pas des petits acteurs locaux et en quoi ils pèchent au niveau sécurité ?
Cette interview de Clever cloud est intéressante :
Le 04/04/2025 à 09h03
Pour la sécurité, je la remets pas en question, je ne maîtrise pas suffisamment, mais l'image a aussi son importance, et vu le bruit que l'incendie à Strasbourg à généré ça ne doit pas aider.
C'est dommage, un incident pourra toujours se produire dans n'importe quel Datacenter quelque soit ses niveaux de sécurité ou résilience.
Le 04/04/2025 à 10h27
Pourquoi continuer de parler de l'incident d'OVH ? Il n'y a pas qu'eux en France et Europe
En gros il y a SAP sinon
Le 03/04/2025 à 14h21
Et si oui, ça va se répercuter sur qui ces taxes ? devinez ?
Le 03/04/2025 à 14h55
Le 03/04/2025 à 18h14
cf. rachat de VMWare par Broadcom
Le 03/04/2025 à 21h48
Le 03/04/2025 à 14h23
Et de faire respecter par les services de l'État les instructions ministérielles concernant l'hébergement européen des données et la non dépendance aux logiciels issus sociétés US sous dépendance du Cloud Act / FISA…
Le 03/04/2025 à 14h26
Le 03/04/2025 à 16h05
Le 03/04/2025 à 16h36
Le 03/04/2025 à 14h37
Ce qui m'étonne est que nos politiques répondent à ça avec "on se prépare à répondre". Ca fait un moment qu'il a prévenu! La réponse devrait être immédiate, quite à être trop lourde.
En tout cas, j'apprécie que les USA enterrent leur rôle de police du monde.
Le 03/04/2025 à 14h56
Le 04/04/2025 à 08h46
Les USA ont profité de l'après-guerre pour s'imposer partout. Et les as pris pour des copains. Ils retrouvent leur caractère de cow-boys à écraser là où ils veulent s'installer.
A chaque fois les USA pouvaient voir le monde s'écrouler autour d'eux, ignorant les appels à l'aide tant qu'ils n'étaient pas directement concernés. La 2e fois ils ont trouvé un modèle économique avantageux à faire le shérif international.
C'est le bon moment pour que l'Europe se réveille… et vite.
Modifié le 04/04/2025 à 15h01
Ça doit être pour ça qu'ils ont injecté des dizaines de milliards d'aide financières et matérielles en URSS et au Royaume Uni pendant que leur armée remontait en puissance. La politique des USA d'après guerre (et la création des institutions internationales) correspond à une solution de Roosevelt pour éviter de refaire les erreurs des années 30 (à savoir, se couper de ses alliés et du monde, et se retrouver ensuite en slip alors qu'il serait nécessaire d'agir effectivement avant que le danger soit existentiel).
Ne soyons pas naïfs, il n'y a pas un seul pays qui raisonne différemment. L'intelligence étant surtout dans le fait d'agir et d'aider avant que ça ne devienne trop difficile, ce qui peut donner à des observateurs peu attentifs l'impression que c'est fait pour des motifs purement altruistes, les deux se confondant assez bien.
Edit :
Ça aurait surtout été bien qu'on ne se mette pas à pioncer dans notre petit confort imaginaire.
Le 03/04/2025 à 15h47
Le 03/04/2025 à 18h36
Le 03/04/2025 à 14h40
Modifié le 03/04/2025 à 16h42
Le 03/04/2025 à 17h01
Donc c'est effectivement dans la doctrine libérale.
Mais là, on est davantage du coté souveraineté nationale et la volonté délibérée de fausser le marché au bénéfice des acteurs internes. Bref, faire de la croissance interne en favorisant le made-in-USA.
Modifié le 03/04/2025 à 22h34
Bah pourtant ça fait 50 ans que les US se disent les seuls à faire une économie libéral tout en accusant les autres pays dene pas le faire ce qui est bien sur faux. On notera que l'UE est peut-être la seule à mener une vrai économie libéral depuis sa création.
Les US comme les autres états ont toujours fait du protectionnisme (et je ne parle même du dollars), c'est pourquoi on a l'omc pour régler normalement les litiges. Pas de bol, Trump lui a réglé son compte en 2017 sans que personne ne rale (d'ailleurs je suis toujours assez étonné de ne pas avoir vu de réaction).
Je n'aime pas le terme souveraineté, le libéralisme le permet c'est dans sa doctrine pourquoi s'en priverait-il ? Ce serait différent si les US nationalisaient les entreprises qui l'intéresse
Le 03/04/2025 à 19h57
Malgré la création de l'UE, les GAFAM jonglent toujours avec la fiscalité UE à coup de sandwich hollandais ou de double irlandais, faussant complètement la compétition.
Je trouve d'ailleurs drole (ou triste) de discuter d'une taxe GAFAM alors qu'elle n'aurait pas de raison d'être discutée si l'UE faisait en sorte qu'on ne puisse plus "optimiser la fiscalité".
Le 03/04/2025 à 20h16
Après, quand j'entends la porte parole parler juste après aussi de conditions d'accès à nos marchés publics, j'ai envie de pleurer en pensant aux contrats de l'état avec Microsoft dont on nous a parlé récemment ici (éducation nationale, École Polytechnique, HDH, etc.)
¹ aucune idée du pourquoi, c'est GAFA et pas GAFAM alors que Microsoft était bien concerné (et cité dans l'article Wikipédia)
Le 04/04/2025 à 17h38
Le 04/04/2025 à 17h50
J'en profite comme j'ai relu ton commentaire précédent de rappeler que ce n'est pas "Schengen" qui régit les échanges de marchandises sans taxes douanières. L'espace Schengen s'occupe uniquement des déplacements des humains, qui, rappelons le, ne sont pas des marchandises.
Le 05/04/2025 à 13h24
Le 03/04/2025 à 21h13
Le 03/04/2025 à 22h35
Le 08/04/2025 à 10h17
Pour le libéralisme, les fondements sont plutôt à regarder du côté de la théorie des avantages comparatifs de Ricardo, ou si tu veux un exemple un peu caricatural de la pensée libérale vis-à-vis des taxes douanières, regarde la pétition des fabricants de chandelles de Bastiat.
Et oui, "libéral" et "liberté" sont indissociables,une véritable doctrine de gouvernement libérale d'un point de vue économique ne peut pas faire l'impasse sur la liberté politique, sous peine d'aller droit dans le mur (le revirement chinois est une illustration de ce point, où le gouvernement a réalisé que l'ouverture économique risquait d'amener à une ouverture politique dont il ne veut pas entendre). Ne pas confondre avec le terme états-unien "liberal" qui désigne là-bas une personne voulant utiliser la puissance étatique pour modeler la société.
Le 03/04/2025 à 14h45
Après, si les prix explosent, les gens auront peut-être pas le choix...
Le 03/04/2025 à 15h05
Appauvrir pour soumettre. encore et toujours.
Le 03/04/2025 à 15h45
Le 03/04/2025 à 16h30
DeSantis veux supprimer cette limitation.
Le 03/04/2025 à 14h49
Là, ça tapera dur, tout en servant la promotion des alernatives Européennes.
Puisqu'on va se manger les inconvéniants de cette guerre économique en pleine face, autant essayer d'en tirer aussi quelques avantages sur le long terme.
Le 03/04/2025 à 14h58
Le 04/04/2025 à 09h35
Qui puisse recevoir les services numériques de l'état, sans bidouille.
Avec Deezer et Dailymotion, Mastodon et compagnie, et Olvid.
Bref, on en est pas loin, avec cette affaire, ça va peut-être faire bouger les choses dans le bon sens.
Le 03/04/2025 à 15h35
Le 03/04/2025 à 15h40
Le 03/04/2025 à 16h57
Modifié le 03/04/2025 à 20h53
Le 03/04/2025 à 16h41
Le 03/04/2025 à 16h44
Le 03/04/2025 à 16h54
Trump voulait marquer l'Histoire des US, il va la marquer mais pas dans le sens qu'il croit
Le 08/04/2025 à 10h21
Il est bien parti pour, en tout cas !
Le 03/04/2025 à 17h08
La volonté de cette guerre commerciale voulue par Trump est de réindustrialiser les USA et privilégier la consommation intérieure. Pour moi, c'est une occasion de s'affranchir des cloud providers US.
Hélas, en ce moment tout le monde n'a plus que "GCP" sur les lèvres.
Monde de merde.
Le 03/04/2025 à 17h30
Modifié le 03/04/2025 à 17h50
C'est simple, les pingouins, c'est petit, ça vole et c'est au nord.
Le reste c'est des manchots.
(Ma nièce ,6 ans, dans un zoo avait trouvé l'astuce pour pas se tromper elle disait pingouin a l'anglaise
Le 03/04/2025 à 17h34
Et taxons les géants du numérique américains.
Modifié le 04/04/2025 à 16h18
Modifié le 03/04/2025 à 21h27
Mais bon, la Réunion est un département français/« région ultrapériphérique » de l'Union Européenne et devrait donc n'être qu'à 20 % au lieu de 37 %... Ça peut être juste un problème personnel avec les pingouins
Le 03/04/2025 à 21h53
Le 04/04/2025 à 01h28
Ça montre que l'administration US n'a aucune réelle connaissance de ce qu'est l'UE. Ce serait dommage de ne pas s'en servir
Le 04/04/2025 à 14h30
Russia (buddy Putin) : 0%
North Korea (buddy Kim) : 0%
Shithole countries (f.cking wokes) : 60%
Le 04/04/2025 à 12h55
Le 04/04/2025 à 16h16
Modifié le 05/04/2025 à 14h33
Dit autrement, si un pays exporte davantage aux US qu'il n'importe depuis les US, alors les US compensent par des taxes douanières pour équilibrer... avec un rapport max de 1 pour 2 en faveur du pays exportateur.
Le 05/04/2025 à 20h09