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Informatique : un coût de 10 milliards d’euros par an pour l’État

Ah que coucoûts

Informatique : un coût de 10 milliards d’euros par an pour l’État

Le 15 novembre 2016 à 14h00

Chaque année, les dépenses informatiques de l’État s'élèveraient à près de 10 milliards d’euros. C’est en tout cas ce qui ressort d’un rapport sénatorial rendu public hier, et dans lequel sont formulées différentes recommandations à ce sujet.

Qu’il paraisse élevé ou raisonnable, ce chiffre de 10 milliards d’euros doit être mis en relation avec les 380 milliards d’euros de dépenses prévues dans le cadre du budget 2017.

Le sénateur centriste Michel Canevet, auteur de « L'informatique publique : quels moyens pour l'administration de demain ? », explique qu’il englobe tous les frais relatifs « aux systèmes d'information et de communication (SIC) dans la sphère publique - comprenant l'État, le secteur social et de la santé, les opérateurs et les collectivités territoriales ». En clair, il est ici question des achats de logiciels, de matériel,... des ministères, des mairies, des hôpitaux, des autorités administratives indépendantes telles que la CNIL ou la Hadopi, etc.

Cette enveloppe comprend aussi – et surtout – les dépenses de personnel : « Au 7 avril 2016, environ 18 500 agents étaient chargés des systèmes d'information et de communication de l'État », précise le rapport. « Les dépenses liées aux systèmes d'information militaires (opération et commandement) » ne sont toutefois pas comptabilisées, ce qui fera probablement sourciller les détracteurs du contrat dit Open Bar entre Microsoft et le ministère de la Défense.

Faible suivi de l’impact des projets informatiques

Il n’en reste pas moins que ce chiffre n’est que le résultat d’évaluations, ce que déplore d’ailleurs Michel Canevet. L’élu en appelle ainsi à « consolider la connaissance et le suivi des personnels et des dépenses informatiques de l'État, afin de pouvoir véritablement les piloter et d'être en mesure d'évaluer l'impact, notamment budgétaire, des projets informatiques menés ». Les exemples de « ratés » en la matière sont pour mémoire nombreux : Louvois, Opérateur national de paie, Dossier médical personnel...

Son rapport présente néanmoins quelques détails intéressants, issus de données prévisionnelles collectées en mai 2015 par la DISIC (depuis devenue la DINSIC, Direction interministérielle du numérique) et correspondant aux dépenses informatiques de 29 programmes de l'État représentant « les trois quart » de la dépense informatique annuelle – hors frais de personnel.

informatique état dépenses
Crédits : Rapport du sénateur Michel Canevet

La DINSIC a par ailleurs indiqué au sénateur qu’un groupe de travail interministériel « Transparence des coûts », animé par ses soins, avait « proposé un référentiel commun de qualification des dépenses informatiques mis en oeuvre dans Chorus à partir du début de l'année 2016 ». Ce changement au sein du célèbre logiciel de gestion des paiements de l’État devrait permettre « de suivre d'une part les économies réalisées sur les dépenses d'informatiques et d'autre part, les investissements réalisés ».

D’une manière plus générale, le rapport plaide pour un renforcement (notamment en termes de moyens) de la DINSIC.

Pas assez de valorisation des informaticiens

Michel Canevet insiste enfin sur le nombre d’informaticiens – 18 500 – travaillant pour le compte de l’État. Ces agents « appartiennent à 900 cadres d'emplois différents », regrette l'auteur du rapport. Ce dernier y voit « un frein important à la mobilité des informaticiens », ce qui « limite l'attractivité de l'État pour ces profils, alors même que les besoins sont importants ». Le sénateur se dit au passage préoccupé par le recours à des prestataires extérieurs.

informatique état dépenses
Crédits : Rapport du sénateur Michel Canevet

Afin de « fidéliser » les agents (dont 10 % sont des contractuels) et de disposer de « meilleurs profils », l’élu invite les pouvoirs publics à « développer les perspectives de carrière au sein de l'État et favoriser la formation continue », sans s’avancer davantage.

De manière très surprenante, Michel Canevet n’évoque à aucun moment la question des logiciels libres. La récente loi Numérique impose pourtant aux administrations d’encourager l’utilisation de ces solutions (Linux, LibreOffice, VLC...), bien souvent gratuites.

Commentaires (43)

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Pour les informaticiens “pas assez valorisés”, le fait que l’Etat ferme les yeux sur les pratiques illégales des SSII n’aide pas non plus… beaucoup de gens qui pourraient être embauchés se détournent avant de l’informatique, dégoûtés à juste titre.

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87 % d’informaticiens au ministère premier ? Oo

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“De manière très surprenante, Michel Canevet n’évoque à aucun moment la question des logiciels libres.”



Pour le coup, je ne trouve pas ça surprenant du tout: Avant de considérer tout changement, il faut déjà recruter des gens compétents pour déployer/ gérer lesdites solutions. On en revient au problème posé juste au dessus: « développer les perspectives de carrière au sein de l’État et favoriser la formation continue ».



Là où on se rejoint, c’est qu’il y a un putain de boulot <img data-src=" />



Disclaimer: Je bosse dans l’IT du secteur public (mais pas en France).

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FunnyD a écrit :



87 % d’informaticiens au ministère premier ? Oo





“proportion de contractuels” <img data-src=" />


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tiret a écrit :



&nbsp;les pratiques illégales des SSII





Tu peux préciser ton propos ?


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Justement les SSII ne pretent pas de la main d’oeuvre.

Comme cela a été dit, en prestation chez le client, tu n’es pas considéré comme un salariés, tu ne reçois pas d’ordre de ton client, tu réponds juste au besoin du client pour la mission que tu as accepté.



Comme n’importe quel artisan.

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pour que ça se passe dans les règles il faut donc que :

1/ pour chaque demande le client appelle ton commercial

2/ que le commercial te transmette les ordres



Tu n’es pas censé voir le client.



Si ces conditions ne sont pas respectées (et elles ne le sont jamais car sinon la régie ne serait pas praticable) c’est du prêt de main d’oeuvre illicite.

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Non justement l’ordre de mission définit ton périmètre d’intervention.

&nbsp;

Par exemple si ton ODM est : “assister le chef de projet X du client y pour gérer le projet Colibri”, pas besoin de repasser à chaque fois par ton commercial qui ne sert qu’à définir la facturation et la période d’activité.



Tu seras bien en prestation, à aucun moment ton employeur ne changera.

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Et puis merde, avec un tel budget on devrait avoir une politique de contrôle et de développement un peu plus cohérente.

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Pfff n’importe quoi!

Il n’y a pas de corruption dans l’éducation!

Comment tu peut raquetter un prof en pull marron troué? C’est pas de la coke sur ses manches hein!

Genre “commande moi des cahiers clairfontaine premium avec l’argent de la kermesse et jte fournirai des cahiers de brouillon mais a toi jte filerai un stylo a plume a la sortie des classes” ?



Tout ces a priori sur les fonctionnaires c’est usant et ça fait pas avancer le débat! <img data-src=" />

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La mauvaise gueule que je suis te dira que de toute façon, le client on ne le voit jamais puisqu’il est toujours en réunion, en congés, en grève, en RTT, en maladie, en déplacement, en plénière, en formation, en séminaire, en maternité, et demain il fait le pont.



Je suis presque mauvaise gueule, car je ne compte plus le nombre de situations dans ma carrière qui ont été résolues à 100% par des prestataires avec zéro interne à ce moment-là…

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jb18v a écrit :



SIC <img data-src=" />





j’avoue avoir cherché la coquille dans ce qu’il disait avant de me rendre compte de l’acronyme <img data-src=" />


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coket a écrit :



à 120 jours si tout va bien…













WereWindle a écrit :



à 120 jours fin de mois le 15 si tout va bien…

<img data-src=" />



(ça explique aussi pourquoi on ne voit que des SOPRA/Stéria ou Bull sur ce genre de truc…)





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kade a écrit :



<img data-src=" />





un petit “EX+ Alpha3 Collector Edition” et je prends (c’est pour offrir) <img data-src=" />


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Oui enfin non, en prestation justement.

Mon ancien projet était un développement fait par une PME pour un appel d’offre de l’état. La PME a fait une grosse partie du boulot, mais en a délégué une partie.



Sur mon projet actuel (directement dans le service public cette fois), ça doit être de l’ordre d’un interne pour quatre prestataire (sur un service de plus de 40 informaticiens).

&nbsp;

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Reznor26 a écrit :



“proportion de contractuels” <img data-src=" />





contractuels vs fonctionnaires ?


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C’est un singe qui écrit les sous-titres en fumant des clopes.



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Mon institution (sous tutelle de l’Education Nationale) à beaucoup recours à la prestation de service dans mon cas et j’ai d’ailleurs bien l’impression que ces derniers en profitent au vu du résultat …

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s’pas grave, Hadopi rapporte 0.03% de cette somme



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L’état fait appel à des SSII qui paient parfois mal des gens qui seraient encore plus mal payés par l’état (au moins à un moment de leur carrière).



Ensuite, il y a aussi le fonctionnement d’être fonctionnaire… Au ministère de l’intérieur, j’en voyais beaucoup passer du temps à préparer des concours parce que c’est comme ça que ça fonctionne si tu es fonctionnaire…

Du coup, les informaticiens, j’en ai vu avec n’importe quel statut, selon leur volonté de passer des concours.



Et dans l’armée, j’en ai croisé vraiment beaucoup qui sont extérieurs (donc des SSII le plus souvent) et une partie est dans des contrats de 3 ans renouvelables qui servent aux ingénieurs (pas seulement informatique, et des fois des experts variés) dont la lourdeur du fonctionnariat (ou des grades) n’a pas encore réussi à créer quelque chose qui ressemble à leur poste dans ses grilles.

C’est vrai que ne pas présenter les dépenses informatiques de l’armée, ça évite de mettre le doigt sur ce qui fait le plus mal… On parle du contrat avec MS, mais il faut voir le nombre d’appels d’offre où ils ont l’air d’être franchement perdants (on se souviendra de louvois, mais j’en ai vu d’autres qui ne font pas les gros titres).

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Je bosse dans l’IT publique en collectivités.



La réponse à ta question est très variable selon les situations, une mairie de 5000 habitants n’a pas les mêmes besoins qu’un hôpital ou le ministère des finances ou un conseil général. Pas les mêmes infras, pas les mêmes types de fonctionnaires…



Généralement le recours à des extérieurs se justifie pour des projets ponctuels ou des tâches nécessitant une expertise qu’il est compliqué d’avoir à l’interne (genre spécialistes en sécu, en flux médias, en ERP ou progiciels métiers divers…).

Généralement ça passe par de l’achat de prestations à des SSII qui placent leurs hommes dans les administrations comme ça se fait dans le privé.



Donc en gros impossible de répondre de manières standard à ta question, une réponse exhaustive prendrait plusieurs tableaux Excel juste pour définir ce qu’est un informaticien. Rien que dans l’hospitalier la gestion des matériels médicaux informatisés ou de la téléphonie est ce de l’informatique? Des affaires générales? Du métier? Selon les structures ce sera géré par des informaticiens ou pas, internes ou pas, des éditeurs, ou des ssii etc. etc.

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Ca pue la corruption

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Le site internet de Carla Bruni en prends déjà 20% non? <img data-src=" />

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Pas forcément. La frontière est très mince (raison pour laquelle des sociétés ont été condamnées), mais le prêt de main d’oeuvre à titre onéreux est autorisé lorsqu’il est réalisé dans le cadre d’une prestation de service ou de sous traitance.



L’une de ces frontières étant, notamment, le lien de subordination qui est l’une des composantes du contrat de travail. Les tâches du sous traitant devant être définies clairement et objectivement dans son ordre de mission.



Typiquement, le client n’a pas le droit par exemple de t’imposer quand prendre tes congés puisque c’est de la compétence de l’employeur.



Mais dans les faits, le prestataire est généralement trop permissif…



Personnellement, je refuse toute activité qui est en dehors de mon ODM, et refuse tout ODM qui laisse place à l’ambiguïté ou serait trop vague.

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ah que coucoûts ? vraiment ?

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Naneday a écrit :



Ca pue la corruption





Mais nooon voyons…

83 millions d’euros pour notre seul 1er ministre avec son apple dernier cri, c’est tout à fait raisonnable…<img data-src=" />



&nbsp; 10 milliards juste pour l’informatique: ils doivent tous avoir des configs de folie dernier cri avec au moins deux gtx 1080 pour faire tourner office sans saccades.



Rien que d’imaginer le pognon qui part en corruption dans ce secteur, j’ai franchement peur de savoir ce qu’on va trouver dans les autres secteurs, notamment l’éducation: “ 1er ” budget de l’état mais aussi un de ceux qui manque le plus de moyens. Mais où disparait donc le pognon?


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Le problème est que les gens compétents sont la déjà : au MEEM et à l’EN (projet E.O.L.E en particulier, mais pas que ça).

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Et combien rapportent les backchichdoors de Microsoft ? <img data-src=" />

Ah merde c’est encore nous qu’on paye <img data-src=" />

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FunnyD a écrit :



87 % d’informaticiens au ministère premier ? Oo





Isn’t it ? &nbsp; <img data-src=" />


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délit de marchandage (ça arrive souvent), prêt de main d’oeuvre illicite (constitué dès lors que tu loues des informaticiens en régie), …

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Autant pour chaque ministère j’ai une idée de l’utilité de l’utilisation des dépenses en informatique.

Mais pour le premier ministre quelqu’un sait ce qui est géré? Les autres ministères?

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Sans forcément entrer dans l’illégalité, les grosses sociétés de services ont en effet la main très lourde sur les facturations, voyant l’Etat comme une vache à lait qui paie sans trop broncher. (car les fonctionnaires qui sont en face gèrent des enveloppes qu’il faut écouler sinon l’année suivante les budgets sont plus bas)

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tiret a écrit :



délit de marchandage (ça arrive souvent), prêt de main d’oeuvre illicite (constitué dès lors que tu loues des informaticiens en régie), …









Les mecs placés en régie le seraient illégalement ? je pige pas.


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Tu en trouveras bien plus long sur le site du Munci :http://www.munci.org



Mais pour faire simple les seules entreprises qui ont le droit de prêter à titre onéreux de la main-d’oeuvre à d’autres sociétés sont les boîtes d’intérim. Tout le reste tombe sous le coup du prêt de main d’oeuvre illicite.

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Ca dépend franchement, la Cour des Comptes, le Conseil d’Etat et certains ministères sont très regardant et super tatillons sur les budgets. On a déjà du faire des avoir de 18 centimes…



En revanche, l’EdNat, la santé, ça y va.

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D’après Fonction-Publique.gouv.fr, il y avait en 2011 près de 10000 personnes travaillant pour les services du Premier Ministre.



En jetant un oeil sur la page Wikipedia, on s’aperçoit que ces services sont composés de plusieurs dizaines de services, cabinets,…

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le sous-titre&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />



/me va lire l’article

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zip a écrit :



… voyant l’Etat comme une vache à lait qui paie sans trop broncher. “&nbsp;



&nbsp;



à 120 jours si tout va bien…


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coket a écrit :



à 120 jours fin de mois si tout va bien…





<img data-src=" />



(ça explique aussi pourquoi on ne voit que des SOPRA/Stéria ou Bull sur ce genre de truc…)


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C’est donc ça ! Beaucoup de cabinets ça fait donc beaucoup de Dame Pipi à embaucher, ça peut vite chiffrer.



Plus sérieusement, c’est surtout l’opacité de cette estimation qui me fait tiquer, j’aimerai bien le détail pour voir si certaines “boîtes” sont avantagés. Pour avoir travailler avec des DSI d’administration public, j’ai vu de très bons profils mais malheureusement trop rare, le reste se reposait entièrement sur des prestataires pour tout et n’importe quoi.

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La dernière fois que j’ai cherché du boulot, il y a 3 ans, j’ai reçu une proposition du ministère de l’intérieur à un tarif 20% inférieur à ce que je gagnais déjà et en CDD …



Autant dire que j’ai gentiment expliqué à mon interlocuteur qu’à ce tarif et ces conditions là ils pouvaient aller se brosser.

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Des informaticiens de la fonction publique dans l’assistance? <img data-src=" />



Il serait bon de savoir sans quelle proportion ils ont recours à des prestataires extérieurs, et pour faire quoi?

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SIC <img data-src=" />

Informatique : un coût de 10 milliards d’euros par an pour l’État

  • Faible suivi de l’impact des projets informatiques

  • Pas assez de valorisation des informaticiens

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